Le commerce en 2003 - Quelques secteurs restent dynamiques
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En 2003, le commerce apparaît dans l'ensemble plutôt déprimé. Le commerce de détail affiche une croissance légèrement positive (+ 0,8 % en volume). Le secteur du commerce et de la réparation automobile est en net repli (- 3,9 %), conséquence de la baisse des immatriculations de voitures particulières pour la deuxième année. Le commerce de gros recule légèrement (- 0,8 %) après le ralentissement sensible constaté en 2002. Les ventes des centrales d'achat sont dynamiques. L'emploi continue de croître dans le commerce, certes modérément, alors qu'il diminue dans l'ensemble de l'économie. L'emploi salarié y a gagné 35 000 personnes entre le 1er janvier et le 31 décembre 2003. Le commerce emploie désormais plus de trois millions de salariés. Le nombre d'entreprises créées a augmenté plus fortement dans le commerce que dans le reste de l'économie, mais ces nouvelles unités emploient très peu de salariés.

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Langue Français

Extrait

N° 965 - MAI 2004
PRIX : 2,20€
Le commerce en 2003
Quelques secteurs restent dynamiques
Sylvie Bernadet, Odile Bovar, Anne Gouëzel-Jobert, Julie Prévot,
division Commerce, Insee
n 2003, le commerce apparaît dans Les grandes surfaces alimentaires
l’ensemble plutôt déprimé. Le accroissent leur part de marchéEcommerce de détail affiche une
Les grandes surfaces alimentaires représen-croissance légèrement positive (+ 0,8 %
tent 44 % des ventes du commerce de détail et
en volume).nLe secteur du commerce et
de l’artisanat commercial. Leur activité pro-
de la réparation automobile est en net gresse de1%en volume (hypermarchés :
repli(-3,9 %),conséquencedelabaisse + 1,1 %, supermarchés : + 0,8 % et magasins
populaires : + 2,3 %). L’activité en volume desdes immatriculations de voitures parti-
supermarchés, qui incluent une grande partieculières pour la deuxième année. Le
des maxidiscomptes, continue de progresser,commerce de gros recule légèrement
et pour les hypermarchés les ventes de pro-
(- 0,8 %) après le ralentissement sensible
duits alimentaires progressent mieux qu’en
constaté en 2002. Les ventes des centrales 2002. Aussi, supermarchés et hypermarchés
d’achat sont dynamiques. regagnent-ils des parts de marché dans l’ali-
mentaire, passant de 66,4 % à 66,9 % entreL’emploi continue de croître dans le com-
2002 et 2003 (tableau 2). Sur l’ensemble demerce, certes modérément, alors qu’il di-
l’année, les hypermarchés progressent moinsminue dans l’ensemble de l’économie.
sur les ventes en produits non alimentaires que
L’emploi salariéyagagné 35 000 person-
l’année précédente ; leurs performances varient
ernes entre le 1 janvier et le 31 décembre beaucoup sur l’année, en fonction de leurs
2003. Le commerce emploie désormais offres promotionnelles.
Le parc des grandes surfaces s’accroît moinsplus de trois millions de salariés. Le
rapidement en 2003, après l’exceptionnellenombre d’entreprises créées a augmenté
croissance de 2002 (graphique 1). La surfaceplus fortement dans le commerce que dans
de vente des hypermarchés s’est accrue de
le reste de l’économie, mais ces nouvelles
2,5 %, par extension surtout : 53 magasins
unités emploient très peu de salariés. hypermarchés ont été agrandis, et 29 super-
marchés se sont transformés en hypermarchés.
En 2003, les secteurs commerciaux de détail et Le parc des supermarchés ne compte que
de gros réalisent un chiffre d’affaires hors taxes
supérieur à 1 100 milliards d’euros. Le chiffre En 2003, un nouveau supermarché
d’affaires de l’ensemble du commerce de détail
sur deux est un maxidiscompte
et de l’artisanat à caractère commercial (bou-
Les ouvertures de grandes surfaces depuis 1990
langeries, pâtisseries, charcuteries) s’est élevé
Nombre de magasins
à près de 400 milliards d’euros. L’ensemble du
450
Hypermarchéscommerce et de la réparation automobile
400
Maxidiscomptesatteint 170 milliards d’euros. Les entreprises de
Autres supermarchés350commerce de gros réalisent 420 milliards
300d’euros de chiffre d’affaires, et les intermédiai-
res 90 milliards. 250
La croissance en valeur du chiffre d’affaires du
200
commerce de détail et de l’artisanat commer-
150
cial est plus modérée que les années passées
100(+ 2,2 %). En volume, l’activité croît de 0,8 %,
après 2,8 % en 2002 et 3,6 % en 2001 (tableau 1). 50
L’année 2003 marque donc un ralentissement 0
dans l’évolution très positive dont avait bénéfi-
Source : comptes du commerce, Inseecié le commerce de détail depuis 1998.
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
INSEE
PREMIERE86 magasins supplémentaires, soit près automobile, le nombre des immatriculationsRepli des activités du commerce
de deux fois moins d’ouvertures qu’en diminuant pour la deuxième année consécu-et réparation automobile
2002 ; la baisse se concentre sur les tive, et plus nettement pour les marques
maxidiscomptes. L’activité du commerce et de la répara- françaises qu’étrangères. Le marché des
L’activité des petites surfaces d’ali- tion automobile décroît en volume motocycles tire un peu mieux son épingle
mentation générale diminue en volume (- 3,9 % après + 0,9 % en 2002). La baisse du jeu qu’en 2002, grâce à la reprise des
de 1,4 %. Les supérettes, qui résistaient atteint 4,5 % pour le seul commerce immatriculations des petites cylindrées.
à la concurrence depuis quatre ans,
L’activité des formes de vente* du commerce de détailrégressent de 1,4 %. Les commerces de
Évolution du chiffre d’affaires TTC en volume (en %)détail de produits surgelés progressent
Formes de vente 1999 2000 2001 2002 2003à nouveau (+ 3,4 %, après + 8,4 % en
Alimentation spécialisée et artisanat commercial 0,9 0,1 -1,8 -1,1 -3,22002). L’activité des boulangeries-pâtis-
Boulangeries-pâtisseries 0,7 -1,7 -0,6 -1,2 -1,1series diminue légèrement, celle des
Boucheries-charcuteries -0,6 -0,7 -3,4 -0,9 -4,6
boucheries-charcuteries plus fortement.
Autres magasins d’alimentation spécialisée 3,0 3,6 -1,6 -1,3 -4,2
1
Petites surfaces d’alimentation générale -2,0 -2,0 -1,3 0,6 -1,4
2
Grandes surfaces d’alimentation générale 4,3 2,6 3,6 4,6 1,0
Grands magasins et autres magasins non alimentairesBricolage, magasins de sport,
non spécialisés 4,6 5,5 0,4 -0,3 -1,8
vente à distance :
Pharmacies et commerces d’articles médicaux 5,1 8,0 7,0 4,1 5,0
des secteurs dynamiques Magasins non alimentaires spécialisés 5,0 6,5 5,6 2,1 0,6
Habillement-chaussures 1,8 3,3 4,8 1,6 -0,7
Autres équipements de la personne 6,8 6,8 5,0 2,8 -2,0
Globalement, l’activité des commerces Culture, loisirs, sports 7,2 12,3 7,7 2,6 2,0
spécialisés en produits non alimen- Equipement du foyer 7,5 8,1 6,5 2,7 3,0
Aménagement de l’habitat 6,9 3,6 2,1 2,0 0,0taires progresse légèrement en volume
Autres magasins spécialisés -7,8 -0,1 9,3 -1,5 -3,1(+ 0,6 %). L’activité des magasins
Commerce hors magasin 6,0 3,0 -0,2 -0,8 1,7
d’habillement et de chaussures se replie
Vente par correspondance 6,8 5,8 2,8 3,2 4,8
cette année. A l’inverse, dans les autres Autres 5,2 0,1 -3,2 -5,0 -1,9
équipements de la personne, le com- Réparation d’articles personnels et domestiques 2,4 3,4 -1,8 -3,1 0,7
merce d’optique et photographie réalise Ensemble commerce de détail et artisanat commercial 4,1 3,9 3,6 2,8 0,8
de bonnes performances, grâce notam- * L'activité de certaines grandes entreprises relève de deux ou plusieurs formes de vente ; par exemple le chiffre d'affaires
ment aux ventes des appareils de pho- d'une entreprise peut être réparti sur les formes de vente hypermarchés, supermarchés et petites surfaces d'alimentation.
1. Y compris les magasins de produits surgelés.tos numériques. Dans le secteur
2. En 2002, la hausse est en partie imputable à une restructuration dans le secteur d'entreprise des supermarchés, qui prend
culture-loisirs-sports, les évolutions sont en compte une activité de logistique comptée auparavant dans le commerce de gros. Hors cet effet, la hausse du chiffre d'affai-
tout aussi contrastées : bons résultats res serait d'environ 3,4 % .
Source : comptes du commerce, Inseedes commerces du sport et des loisirs,
tandis que le secteur des livres-journaux Parts de marché des formes de vente* en 1995 et 2003
se replie. L’équipement du foyer pro-
Produits alimentaires Produits
1gresse encore : la canicule a eu un effet Formes de vente (hors tabac) non alimentaires
très positif sur l’activité des commerces 1995 2002 2003 1995 2002 2003
d’appareils électroménagers (produits
Alimentation spécialisée et artisanat commercial 18,5 15,5 15,2
blancs), avec le renouvellement des dont : Boulangeries-pâtisseries 7,3 6,1 6,1
réfrigérateurs et les achats de ventila- Boucheries-charcuteries 7,1 5,6 5,3 0,9 0,5 0,5
Petites surfaces d’alimentation généraleteurs et climatiseurs ; le commerce
et magasins de produits surgelés 10,0 8,5 8,5d’électronique de loisirs (produits bruns)
Grandes surfaces d’alimentation générale 63,2 66,4 66,9 18,7 19,8 19,9
se porte bien, avec l’arrivée de nou-
dont : Sup

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