Le Fonds Social Européen au service du développement

Laurent Sens

Description

Si, pour le grand public, la date du 31 décembre restera celle de la fin du franc, elle marque également l'achèvement d'une période de programmation communautaire et l'heure est au bilan des actions réalisées. L'ensemble des données sera disponible d'ici au 30 juin 2002, mais d'ores et déjà, il est possible de tirer de premiers enseignements des soutiens apportés par le Fonds Social Européen (FSE).

Sujets

• INSEE
• Activité (homonymie)
• Économie

Informations

• Publié par: insee
• Nombre de lectures: 12
• Langue: Français

Extrait

ici et ail leurs
Les ai des européennes
Le Fonds So cial Eu ro péen
Si, pour le grand public, la date du 31 décembre 2001 res te ra celle Les pro gram mes
de la fin du franc, elle marque éga le ment l’achè ve ment d’unecom mu nau tai res cofi nan cés par
période de pro gram ma tion com mu nau taire et l’heure est au bilanles fonds struc tu rels des actions réalisées. L’ensemble des don nées sera dis po nible
d’ici au 30 juin 2002, mais d’ores et déjà, il est pos sible de tirer de Pour la période 1994-1999, deux
pro gram mes com mu nau tai res ont pre miers ensei gne ments des sou tiens appor tés par le Fonds
concer né La Réu nion : Social Euro péen (FSE).
le Docup 1994-1999, Docu ment Unique
de Pro gram ma tion 1994-1999
e 1994 à 1999, l’Union Euro - Depuis 1994, l’uti li sa tion du FSE arepré sen tant 687 mil lions d’euros de
régu liè re ment aug men té : le rythme depéenne a mis à dis po si tion defonds com mu nau tai res, D l’éco nomie réu nion naise 806 mil - -dépen ses a dou blé, pas sant de 25 mil
le Pro gramme d’Ini tia tive Com mu nau taire lions d’euros à 53 mil lions d’euros enlions d’euros - soit plus de 5 mil liards de
Regis II 1995-1999, à hau teur de 119 francs - au titre des pro gram mes Docup 1999 pour un total uti li sé sur la périodemil lions d’euros
et Regis II. Dans ce cadre, la con tri bu - de 222 mil lions d’euros (soit une réa li sa -
Pour ces deux pro gram mes, les tion du FSE est la deuxième en impor - tion proche de 100 %, le mon tant de
opé ra tions se ter mi nent actuel le ment. tance, après celle du Feder, elle repré - -l’enve loppe dis po nible étant de 223 mil
sente 223 mil lions d’euros, soit 28 % lions d’euros).Pour la période actuelle, le principal
pro gramme concer nant l’Ile de La des aides euro péen nes. Le FSE vient en
Réu nion est le Docup 2000-2006 doté de com plé ment de fonds enga gés par l’Etat,
1,517 mil liards d’euros de fonds le Con seil Régio nal et dans une moindre
struc tu rels. mesure le Con seil Géné ral.
Des informations sur ces trois -Cette répar ti tion tra duit les prio ri tés affi pro gram mes sont dis po ni bles sur inter net
-chées pour le déve lop pe ment de La Réu à l’adresse sui vante :
nion. L’impor tance de l’enve loppe duwww.agile-reu nion.org
Feder s’explique par le cofi nan ce ment
par ce fonds d’infras truc tu res de base du
Biblio graphie d éve lop pe ment éco no mique, très connues
du grand public (trans fert des eaux de
L’Europe au ser vice du déve lop pe ment l’Est vers l’Ouest, port, aéro ports par
régio nal, Com mis sion Euro péenne, exemple). Par com pa rai son avec le
OPOCE, n° CX-85-94-640-C
Feder, ou encore le Feo ga qui inter vient Les deux tiers des mon tants ver sés
Docu ment Unique de Pro gram ma tion de manière visible dans le domaine agri - par le FSE sont consa crés à la for ma -
1994-1999 Ile de La Réu nion, Pré fec ture tion pro fes sion nelle.cole, le FSE reste mécon nu. Pour tant, il
– Région – Dépar te ment
joue un rôle cen tral dans la pro mo tion de
La for ma tion pro fes sion nelle a mobi li sé Pro gramme d’Ini tia tive Com mu nau taire l’emploi à La Réu nion par ses actions
Regis II 1995-1999 Ile de La Réu nion, les deux tiers du Fonds social euro péendans le domaine des res sour ces humai -
Pré fec ture – Région – Dépar te ment. avec un total de 148 mil lions d’euros.-nes qui amé lio rent la capa ci té d’inser
Au total, ce sont près de 28 mil lionsLe deve nir des sta giai res de la for ma tion tion et d’adap ta tion des Réu nion nais.
d’heu res-sta giai res (somme du nombrepro fes sion nelle 1999–2000, enquête
d’heu res de pré sence de chaque sta -2001 – Les cahiers de l’Oref for ma tion –
Le FSE finance plus de 40 %inser tion, n° 16 giaire) qui ont été réa li sées au sein
de la for ma tion pro fes sion nelle d’actions très diver ses allant de l’alpha - Com mande publique de for ma tion,
bé ti sa tion jus qu’à des for ma tions spé cia -Chif fres 1999, chif fres clés n° 2, Carif-
-Dans ses « chif fres clés sur la com li sées dans le domaine des Nou vel lesOref, décembre 2000
mande publique de for ma tion en 1999 » Tech no lo gies de l’Infor ma tion et de la
le Carif-Oref indique que l’Union euro - Com mu ni ca tion. Ont notam ment été
L’auteur péenne est de loin le plus gros finan ceur cofi nan cées les for ma tions du Régi ment
de la for ma tion pro fes sion nelle à La du Ser vice Mili taire Adap té, des Mai -
Lau rent SENS est chagé de mission à Réu nion, avec 41 % des mon tants sur sons Fami lia les et Rura les, de l’Ecole
l’Agence de Ges tion des Ini tia ti ves l’année 1999. Cette situa tion dis tingue d’Appren tis sage Mari time, ain si que la
Loca les en matière Euro péenne. (Agile), fon da men ta le ment La Réu nion des poli tique régio nale de for ma tion pro fes -
cellule « Europe » tripartite de l’Etat, de la régions métro po li taines où le FSE ne sion nelle com pre nant les filiè resRégion et du Département.
repré sente qu’une faible part (3 % en d’appren tis sage mises en œuvre par les
1997) des finan ce ments de la for ma tion Cham bres consu lai res et les sec tions de
pro fes sion nelle. l’AFPAR ,...
26ici et ail leurs
au ser vice du dé ve lop pe ment
Ces trois pre miè res caté go ries d’actions
- for ma tion, mobi li té, éco nomie alter na -
tive - ont mobi li sé qua si ment 95 % des
res sour ces du FSE. Les 10 mil lions
d’euros res tants se répar tis sent entre
l’aide à la recherche, l’aide aux entre pri -
ses et les actions d’ingé nierie.
La crois sance des mon tants e nga gés
s’accom pagne en paral lèle de l’aug men -
ta tion du nombre de béné fi ciai res, qu’ils
soient sta giai res de la for ma tion pro fes -
sion nelle, en mobi li té, ou dans des
actions d’inser tion. Leur nombre triple
sur la période pour pas ser de 12 395 en
1994 à 34 187 en 1999 avec, en
moyenne, un tiers de fem mes. LeLe nombre de bé né fi ciai res d’une Les chô meurs sont ma jo ri tai res par mi
nombre total de béné fi ciai res s’élève àpres ta tion fi nancée par le FSE a tri plé les bé né fi ciai res des pres ta tions fi -
de 1994 à 1999. un peu plus de 140 000 sur les six ans, nan cées par le FSE.
mais ce chiffre est sures ti mé car un
même béné fi ciaire a pu être décomp té
tiale. A noter éga le ment que 20 % desL’aide à la mobi li té et deux fois (for ma tion à che val sur deux
sta giai res pro lon gent leur cur sus de for -l’éco nomie alter na tive années civi les, sui vi de deux for ma tions ma tion.
ou actions dif fé ren tes…).
La même ten dance est observée dans le-L’aide à la mobi li té géo gra phique repré Les béné fi ciai res sont en majo ri té des
cas de l’appren tis sage : les don nées desente la deuxième des ti na tion du Fonds jeu nes (58 % de moins de 26 ans) et des
l’enquête du Rec to rat sur l’inser tion desSocial Euro péen avec 17 % des som mes, -deman deurs d’emploi (59 % des béné fi appren tis issus de CFA en 1999 fontsoit 38 mil lions d’euros. Cette mesure a ciai res, dont 20 % de chô meurs de
appa raître un taux d’inser tion pro fes -per mis à plus de 20 000 béné fi ciai res de longue durée). La part des « sans emploi »
sion nelle de 40 % six mois après leurpour suivre une for ma tion, d’aller cher - est sans doute encore plus impor tante
sortie de CFA.-cher un emploi ou acqué rir une expé car la caté gorie « Autres » contient
rience en France métro po li taine ou dans notam ment les jeu nes sor tis du sys tème Le Fonds Social Euro péen, par la diver -
d’autres pays d’Europe, voire d’autres sco laire et sans acti vi té pro fes sion nelle. si té de ces inter ven tions et l’impor tance
pays de la zone. Ce cons tat tra duit, d’une part l’impor - de son sou tien est deve nu à La Réu nion
tance du chô mage, d’autre part la prio ri - un des outils finan ciers indis pen sa blesLe déve lop pe ment de l’éco nomie alter - té donnée à la for ma tion des je