En Limousin, 2 300 en treprises environ ont été créées en 2000. Cette légère augmenta tion par rapport à 1999 (+1,9 %)s’inscrit au dessus de l’ensemble national qui fait appa raître une progression de 1,2 %.Le département de la HauteVienne a été le plus dy namique avec une évolution de 2,7% du nombre de créa tions, la Corrèze a enregistré une hausse de 1,7 % alors que la Creuse accuse une légère baisse (0,3 %). Les reprises sont toujours im portantes en Limousin où el
Les créations d’entreprises en 2000 Insee Sirene (résultats provisoires)
les représentent 22 % des créa tions. En 2000, cette propor tion tend à se rapprocher du niveau national. Le secteur du commerce reste le plus actif. Le Limousin fait jeu égal avec la France avec un quart du total des créations dans ce secteur. En Corrèze et en Creuse, il arrive en tête avec 30 % des créations. Le secteur des ser vices aux particu liers se caractérise dans les trois dé partements limou sins par une part de créations supé rieure à celle du ni veau national (23 %contre 19% sur l’ensemble du territoire). Par contre, la région
présente toujours un déficit important dans le domaine des services aux entreprises avec près de 11 % de nouvel les unités contre plus de 18 % pour l’ensemble de la France. Les départements limousins ont des comportements légè rement différents. La Corrèze se caractérise par la plus forte proportion de créations dans les secteurs du commerce et des services aux particuliers mais la plus faible dans le sec teur des services aux entrepri ses. C'est en Creuse que le secteur de la construction connaît sa meilleure part de créations. En HauteVienne, ce sont les services aux entre prises qui se portent le mieux.
Note méthodologique : La création d’entreprises peutêtre : la création pure, c’est à dire la mise en activité économique d’un établissement exploitant des moyens de production jusquelà inexistants ; la création par reprise, si les moyens de production mis en oeuvre étaient déjà exploités par une autre entreprise ; la réactivation :cela concerne une entreprise initialement inscrite au répertoire qui avait cessé temporairement son activité. Le champ économique retenu comprend les entreprises « ordinaires », exerçant une activité principale marchande dans l’industrie, la construction, le commerce ou les services, à l’exclusion des activités financières. Hélène Bernard