Médecins généralistes libéraux : densité plus forte, à louest de la région
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Au 31 mars 2001, le Centre compte 2 254 médecins généralistes libéraux. La moitié exercent en Indre-et-Loire ou dans le Loiret. En moyenne, trois habitants de la région sur quatre peuvent consulter un médecin dans la commune où ils résident. La densité de praticiens pour 100 000 personnes varie de moins de 87 (dans le Cher ou le Loiret) à plus de 102 (en Indre-et-Loire). Elle est particulièrement faible dans les franges franciliennes. Dans le Centre, un patient affilié au régime général de la Sécurité sociale consulte en moyenne 4,81 fois par an un généraliste. La consommation médicale est plus élevée dans les départements du sud de la région (Cher et Indre notamment), où la population est plus âgée, que dans ceux situés sur l’axe ligérien ou plus au nord (Loiret, Indre-et-Loire, Eure-et-Loir).

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Langue Français

Extrait

INSEE CENTRE INFO n° 113 juillet 2002
n° 113
juillet 2002
2,20 €
Données non actualisables :
COMMUNES.XLS pour la base communale
PAYS.XLS pour la base pays
EPCI.XLS pour la base EPCI
Médecins généralistes libéraux :
densité plus forte, à l’ouest de la région
Fabien Gimenez
Au 31 mars 2001, le Centre compte 2 254 médecins généralistes libéraux. La moitié exercent
en Indre-et-Loire ou dans le Loiret. En moyenne, trois habitants de la région sur quatre peuvent
consulter un médecin dans la commune où ils résident. La densité de praticiens pour 100 000
personnes varie de moins de 87 (dans le Cher ou le Loiret) à plus de 102 (en Indre-et-Loire).
Elle est particulièrement faible dans les franges franciliennes.
Dans le Centre, un patient affilié au régime général de la Sécurité sociale consulte en moyenne
4,81 fois par an un généraliste. La consommation médicale est plus élevée dans les départements
du sud de la région (Cher et Indre notamment), où la population est plus âgée, que dans ceux
situés sur l’axe ligérien ou plus au nord (Loiret, Indre-et-Loire, Eure-et-Loir).
néralistes pour 100 000Au 31 mars 2001,
habitants, la densité mé-2 254 médecins généralis-
dicale s’établit à 87 pourtes libéraux sont en acti-
100 000 dans le Loiret, etvité dans le Centre. Ils
à 102 en Indre-et-Loire.exercent dans 514 com-
En Loir-et-Cher, on enmunes de la région. Ainsi,
dénombre 96,5 pourprès de 80 % des habitants
100 000 habitants.du Centre peuvent consul-
ter un généraliste dans leur Avec une densité mé-
commune de résidence. dicale régionale de 92,4
La médecine généraliste généralistes pour 100 000
reste donc un service de habitants, le Centre se
proximité. place au dernier rang des
régions de métropole, ac-La moitié des généra-
cusant ainsi un retraitlistes libéraux du Centre
d’environ 20 points sur lasont installés en Indre-et-
moyenne nationale. (PourLoire ou dans le Loiret, où
les résultats détaillés par région, voirenviron 85 % des habitants peuvent con- Les deux départements les plus peuplés
« Projections médecins 2002-2020 » Do-sulter leur médecin dans leur commune de la région présentent des situations bien
cument de travail, série statistiques n° 30,de résidence. En Eure-et-Loir, c’est le cas différentes en terme d’offre de soins. Si
février 2002, DREES).pour seulement 69 % de la population. cette offre est mesurée en nombre de gé-
MOTS-CLES du THESAURUS INSEE médecin, médecine libérale, disparité régionale
INSEE Centre - Service Etudes et DiffusionDirecteur de la publication : Marie-Claude DUTERIEZ
ISSN : 0986-976X - Code SAGE : ICI11348 43, avenue de Paris - BP 6719 - 45067 Orléans Cedex 2
1Abonnement : contacter le 02.38.69.53.64 Tél : 02.38.69.52.52 - fax : 02.38.69.53.00 - Internet : http://www.insee.frINSEE CENTRE INFO n° 113 juillet 2002
régionale de l’espace rural). L’espace ru-Franges franciliennes : part des cantons du département présen-
ral du Loiret et plus encore celui du Cherdes densités de praticiens tent des densités au moins égales ou su-
paraissent les bien moins dotés (82,9très faibles périeures à la densité régionale (92,4).
et 81,9).Les densités médicales des territoi- L’offre de soins dans les espaces ur-
res limitrophes d’Ile-de-France sont fai- bains, qui regroupent 67,1 % de la popu-
bles. Divers résultats ressortent de l’ob- lation régionale, contraste avec celle des L’offre de soins n’influence pas
servation des franges franciliennes de la espaces ruraux : elle y atteint 94,2 géné- directement la « consommation »
région : les zones d’emploi de Pithiviers, ralistes pour 100 000 habitants contre médicale
Montargis, Dreux, ont en commun des 88,5. Seul le rural de l’Indre affiche une Parmi les personnes de la région Cen-
densités de généralistes particulièrement offre supérieure à celle de l’espace urbain, tre affiliées au régime général de la Sé-
faibles. On compte 77 généralistes pour par ailleurs le moins bien loti de la région ; curité sociale, six bénéficiaires sur dix ont
100 000 habitants dans la zone d’emploi
consulté un médecin au moins une
de Pithiviers, et moins de 86
fois durant l’année 2000. Les ha-
dans celle de Montargis. La
bitants du Loir-et-Cher, de l’Indre
zone d’emploi de Chartres
et du Cher ont été plus nombreux
fait exception puisqu’on y
que la moyenne à le faire (respec-
dénombre 161 généralistes
tivement 62,8, 62,6 et 60,7 %).
pour 100 000 habitants.
Dans le même temps, 58,4 % des
L’Eure-et-Loir conjugue une
habitants de l’Indre-et-Loire,
densité proche de la
58,6 % de l’Eure-et-Loir et
moyenne régionale et de for-
59,4 % du Loiret ont consulté leur
tes disparités cantonales.
généraliste.
Le Cher, l’Eure-et-Loir
Offre de soins et recours aux
et le Loiret sont les départe-
professions de santé ne semblent
ments de métropole où le
donc pas directement liés. Les ha-
nombre de médecins généra-
bitants d’Indre-et-Loire par exem-
listes pour 100 000 person-
ple ne recourent pas plus à un gé-
nes est le plus faible.
néraliste que ceux des autres départe-
on y compte moins de 84 généralistes pourL’implantation d’une faculté de mé- ments, alors que la densité médicale y est
100 000 habitants. Les espaces urbains dudecine dans un département place géné- la plus forte de la région. A l’inverse, le
Cher, du Loiret et d’Eure-et-Loir présen-ralement ce dernier en tête des départe- Loir-et-Cher présente à la fois une offre
tent également des densités plus faiblesments de la région en terme de densité de soins élevée et une consommation
que la région Centre (90,4 et 88,8).médicale. Ce phénomène s’observe dans d’actes soutenue.
l’ensemble des régions françaises, à l’ex- En Indre-et-Loire, l’espace rural (93,3
D’autres facteurs seraient à prendre
ception de Provence-Alpes-Côte d’Azur. généralistes pour 100 000 habitants), cer-
en compte pour expliquer ces disparités
L’Indre-et-Loire avec Tours ne fait pas tes moins bien doté que l’espace urbain,
départementales en terme de comporte-
exception : on y dénombre 102 généra- se situe cependant bien au-dessus de la
ments de consultation de médecins : si
listes pour 100 000 personnes. La plu- moyenne régionale (88,5 pour la moyenne
les effets des « habitudes culturelles »
semblent difficiles à appréhender,
d’autres paramètres, tels l’âge, le sexe,
la catégorie socioprofessionnelle des po-Densité de médecins généralistes libéraux
pulations, pourraient l’être plus aisément.
Si l’on restreint l’observation aux
seuls salariés du régime général ayant
consulté un généraliste au moins une fois
en 2000, le nombre moyen de consulta-
tions par patient et par an diffère peu d’un
département à l’autre. En effet, en un an,
un patient du Cher va 4,69 fois chez le
médecin durant l’année ; celui du Loiret
consulte 4,66 fois. Pour la même période,
les patients du Loir-et-Cher se rendent un
peu plus souvent chez leur médecin
(4,98 actes).
En moyenne régionale, les patients
résidant dans des communes rurales vont
chez le médecin 4,95 fois par an, contre
4,74 fois pour ceux résidant dans l’espace
Sources : INSEE, recensement de la population 1999, urbain. Hormis les départements du Loi-
CNAMTS, Service Médical de la région Centre, fichier ERASME
2INSEE CENTRE INFO n° 113 juillet 2002
ret et d’Indre-et-Loire dans lesquels les
Méthode
consommations médicales sont sensible-
ment équivalentes entre les espaces ru- Sur un territoire géographique donné, on peut mesurer l’offre de soins par le taux
raux et urbains, il existe de légères dis- d’équipement de la population en généralistes libéraux, et également par la densité
parités de consommation médicale entre de praticiens (exprimée pour 100 000 personnes). L’offre de soins la plus élevée se
le rural et l’urbain dans les autres d

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