Rapports entre biodiversité, OGM et biotechnologies : perspectives africaines
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Description

Cinquième Session Ordinaire de la Commission mondiale de l’Éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST)
6 au 9 décembre 2006 Dakar, Sénégal
Tiré du site " Réseau Sénégalais Droit, Éthique, Santé ".

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Publié le 31 août 2011
Nombre de lectures 168
Langue Français

Extrait

Ministère de la Recherche Scientifique IÈME 5SESSIONORDINAIRE DE LACOMMISSIONMONDIALE DE LÉTHIQUEDESCONNAISSANCESSCIENTIFIQUES ET DESTECHNOLOGIES----------------------------------------------------------------5th ORDINARYSESSION OF THEWORLDCOMMISSION ON THEETHICSOFSCIENTIFIC KNOWLEDGE AND TECHNOLOGY(COMEST) Session 4 : Rapports entre la biodiversité, les OGMs et la biotechnologie: perspectives africaine -----------------------------------------------------Titre de la communication : Les rapports entre biodiversité, les OGMs et la biotechnologie : perspectives africaines---------------------------------Jeremy T. Ouedraogo Institut de lEnvironnement et de Recherches Agricoles (INERA) Burkina Faso 6 – 9 Décembre 2006/6 – 9 December 2006 Hôtel Le Méridien Président - Dakar – Sénégal
Nous remercions vivement lUnité Régionale pour les Sciences Sociales et Humaines, UNESCO Dakar, qui a autorisé la mise en ligne de la version encore provisoire de cette communication ainsi que des communications des autres participants africains à la Cinquième Session ordinaire de la COMEST à Dakar, 5-9 décembre 2006. Ces études seront aussi reproduites prochainement, en version finale, dans les Actes officiels de la Cinquième Session ordinaire de la COMEST. Il sagit dun texte provisoire, dont lédition finale imprimée doit intervenir prochainement.
Les rapports entre biodiversité, les OGMs et la biotechnologie : perspectives africaines Jeremy T. Ouedraogo Institut de lEnvironnement et de Recherches Agricoles (INERA) Burkina Faso I- Introduction La diversité biologique est un terme qui pourrait se référer à la diversité dans un gène, une espèce, une communauté despèces ou un écosystème. Le terme biodiversité est une contraction couramment utilisée et qui fait référence à la diversité biologique totale dans une zone ou la terre toute entière. Biodiversité comprend tous les êtres vivants allant des microorganismes aux plantes et aux animaux. Selon la Convention sur la diversité biologique, biodiversité signifie la variabilité entre les organismes vivants de toute source incluant les écosystèmes terrestres, aquatiques et marins et inter alia et les complexes écologiques dont ils font partie ; il sagit de la diversité entre les espèces, à lintérieur des espèces et des écosystèmes (CBD, 1992 ; Johnson , 1993). La biodiversité est le fruit de 3,5 milliards dannées dévolution. Elle se mesure en nombre despèces, mais aussi en quantité (biomasse). La sélection naturelle et laction de lhomme ont abouti à la culture à grande échelle de cinq espèces végétales (blé, maїs, riz, soja et orge assurant la majorité de lalimentation mondiale. La diminution de la biodiversité saccélère avec lexpansion des activités humaines. Ces 50 dernières années, laugmentation de la population mondiale, lurbanisation et lindustrialisation ont modifié les équilibres écologiques dans de nombreuses parties du monde. Avec une population mondiale de 6 milliards dindividus (contre 2,5 en 1950), dont 80 % dans les pays du Sud, la demande alimentaire a explosé, induisant des pratiques agricoles nouvelles et performantes, mais engendrant aussi des modifications écologiques importantes (biotec actu, n.9, 2004) Il est indispensable de veiller en permanence au maintien et à la conservation dune biodiversité aussi vaste que possible. La biotechnologie peut être définie comme lutilisation dun système biologique pour générer un produit. Le système biologique peut être une plante, un animal, un micro-organisme (bactérie, champignon, virus). Un organisme génétiquement modifié est un organisme vivant dont le patrimoine génétique a été modifié par linsertion dun gène provenant dautres organismes. Parmi les OGM, les plantes transgéniques (plantes génétiquement modifiées) constituent pour les agriculteurs le groupe le plus important. Une plante transgénique est une plante dans le patrimoine génétique de laquelle on a introduit une information génétique étrangère (un gène étranger ou transgène). Cette information génétique additionnelle lui permet dacquérir de nouvelles propriétés telles la résistance aux insectes nuisibles, la résistance à un herbicide, une durée accrue de conservation de fruits Jusquà tout récemment, les gènes étaient limités à lespèce en question : le coton ne pouvait posséder que des gènes venant dune autre variété de maïs.
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Avec lavènement des biotechnologies, on peut produire des plantes qui possèdent des gènes provenant de plantes despèce différente, dun animal ou dune bactérie. Donc, les barrières entre espèces ont sauté et bienvenue à la  mondialisation génétique ». De nos jours, le rôle et les actions des scientifiques font de plus en plus lobjet dinterrogations, sinon de controverses. Alors que les découvertes se succèdent à un rythme soutenu, on sinterroge sur les avantages et les inconvénients de ces recherches. Dun côté, le génie génétique éveille des espoirs parce quil semble ouvrir dintéressantes perspectives et par conséquent, nous sommes tous heureux de voir les conquêtes et les exploits de la recherche scientifique mais de lautre, il suscite des craintes parce quil reste entouré de nombreuses inconnues et pour cela il nous laisse plein dinquiétudes et questionnements II- Biodiversité et Biotechnologie/OGMs Une des préoccupations principales relatives à lintroduction des cultures GM est leur impact sur la biodiversité. Une raison du rejet des OGM est quils vont détruire ou réduire la biodiversité. En termes de biodiversité, les plantes génétiquement modifiées suscitent deux grandes questions : - En tant que sources de pollen, quel est leur impact sur les plantes environnantes, cultivées et sauvages ? - Plus globalement, quel est leur impact sur les écosystèmes ? Limpact des OGMs sur la biodiversité est un sujet complexe et il ne peut être évalué quau cas par cas. En effet, certaines plantes ont une reproduction ne nécessitant pas de transport de pollen car le pollen féconde les ovules de la même plante (plantes autogames). Par contre chez les plantes à fécondation croisée (allogames), la reproduction se fait entre le pollen dune plante et les ovules dune autre plante. Le pollen des plantes GM pourrait féconder des espèces sexuellement compatibles et entraîner un impact sur lenvironnement travers la production dhybrides et leurs descendances. Dans ce cas, quatre facteurs de base déterminent la probabilité et les conséquences du flux de gènes : la distance du mouvement du pollen à partir de la plante GM, la synchronisation des floraisons de la plante GM et de lespèce apparentée, la compatibilité sexuelle entre la plante GM et lespèce apparentée et lécologie des deux espèces. Il faut aussi quil y ait un avantage sélectif du gène transféré sinon il nest pas transmis aux descendants. La vrai question nest pas de savoir si les OGMs affectent la biodiversité ou pas, mais plutôt sils posent plus de risques à la biodiversité que les cultures conventionnelles aussi bien quantitativement que qualitativement. Lévaluation des effets des cultures GM sur la biodiversité devrait donc inclure une comparaison entre les bénéfices et risques potentiels des deux types de cultures. Plusieurs scénarios prédisent des dommages irréversibles et catastrophiques sur la biodiversité comme conséquences de lutilisation des plantes transgéniques. Dautres arguent tout à fait le contraire (Anthony et al. 2003 ; Kitch et al. 2002). En général, on pense que lagriculture moderne, appuyée par lamélioration des plantes et lindustrie semencière a causé une érosion génétique ou la perte de plusieurs populations de cultures maintenues par les producteurs. Quant à la biotechnologie moderne, daucuns pensent quelle va accélérer cette tendance et conduire même à une plus grande érosion génétique (Kitch et al. 2002). Face à ces arguments, il y en a qui disent que des outils de biotechnologie moderne comme la cryopréservation va contribuer à la conservation ex-situ de la
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biodiversité. Mais au fait, la perte de biodiversité à cause de la destruction des forêts tropicales nest-elle pas plus importante la perte de diversité génétique due à lérosion génétique (Leisinger, 1999) ? De mon point de vue, voici quelques messages clé 1.: lesLa biotechnologie et la biodiversité ne se trouvent pas en opposition biotechnologies, si utilisées avec précaution et soin, sont un outil majeur dans la lutte pour la conservation de la biodiversité. La biodiversité est en premier lieu menacée par la destruction dhabitats naturels (selon la Convention de la Biodiversité), la première source de cette destruction est lexpansion de la surface utilisée dans lagriculture (selon la FAO). Notre agriculture se caractérise par de grandes zones de cultures et la prédominance de juste quelques cultures et un petit nombre de variétés qui nécessitent plusieurs interventions de lhomme pour exprimer leur potentiel (labour, utilisation de produits phytosanitaires, engrais minéraux etc. Ces grandes zones agricoles ne renforcent pas la biodiversité. Les plantes GM qui pourraient donner des rendements plus élevés par unité de surface contribueraient à lever la menace de perte dhabitat et contribueraient ainsi à une biodiversité plus durable. Les biotechnologies forment des atouts importants pour faire linventaire de la biodiversité, pour létudier, et pour de ce fait servir de base pour une gestion durable. 2.La biodiversité acquiert toute sa valeur seulement quand elle est utilisée de façon durable. Pour faire cela, on utilise les diverses branches de la biotechnologie Lutilisation des marqueurs moléculaires et la connaissance des séquences dADN avec des fonctionnalités nouvelles (p.e. des sources de résistance aux maladies végétales, ou des sources denrichissement de la valeur nutritionnelle des plantes cultivées) ouvrent des approches nouvelles pour améliorer la productivité et la qualité nutritionnelle des végétaux. Lutilisation des gènes par transgenèse produit des plantes génétiquement modifiées qui acquièrent les gènes de qualité supérieure et les mettent en valeur dans les cultures pertinentes pour lagriculture Africaine. 3.Le continent africain contient des ressources de biodiversité énormes, mais elles ne sont ni suffisamment connues, ni utilisées de façon à les mettre en valeur. La valeur de la biodiversité, et donc limportance de la protéger, dépend de notre capacité et notre succès à lutiliser de façon durable. Cest là que les différentes branches de la biotechnologie prennent toute leur importance. 4.Lutilisation des plantes génétiquement modifiées ne constitue pas en tant que tel une menace pour la biodiversité. Lutilisation doit être soumise à une évaluation scientifique rigoureuse des risques potentiels, selon les principes agréés dans le Protocole sur la biosécurité. Lanalyse scientifique des risques fournit un cadre efficace pour produire les données nécessaires pour les décideurs 5.Contrairement à ce qui est dit fréquemment, les pays Africains ont les capacités pour générer les données nécessaires aux décisions sur lutilisation des OGM, pourvu que :
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Les capacités existantes soient reconnues et regroupées autour de projets de recherche et dévaluation de risques, Les capacités nationales soient réunies dans des structures régionales afin de rassembler les meilleures expertises dans le processus III- Perspectives africaines Quand on considère, avec du recul, limpact de lagriculture sur lenvironnement, il ressort plusieurs variables à prendre en compte. Plusieurs questions devraient être posées dans le cas des cultures conventionnelles à savoir les effets des variétés développées par des méthodes dirradiation mutagène, les croisements interspécifiques. Ces produits pourraient comporter des aspects imprévisibles. Ceci pour dire que face aux objectifs de production agricole actuelle et future de lAfrique, il faut, pour réduire les risques sur la biodiversité, utiliser et promouvoir toutes les technologies pertinentes disponibles. Les grandes questions que les africains se posent aujourdhui sont les suivantes : 1°) Comment sassurer que lutilisation des OGMs ne porte atteinte à la biodiversité des agro-écosystèmes africains et naggrave la dépendance des agriculteurs vis-à-vis des intérêts extérieurs au continent ? La réponse à cette question va recouper celle de la seconde dans le sens que lAfrique ne pourra assurer ses intérêts que quand elle aura mis en place les ressources nécessaires pour générer ou utiliser ou contrôler les technologies et les produits de la biotechnologie moderne que sont les OGMs. Les structures de biosécurité doivent exister dans tous les pays et dotées des ressources humaines, matérielles et financières pour accomplir leur tache. De nos jours, des produits OGMs (semences et produits alimentaires) sont en circulation dans beaucoup de pays à leur insu. Comment le sauront-ils sans un minimum de capacité de contrôle et de détection. La préservation de la biodiversité en rapport avec lutilisation des OGMs est possible si et seulement si le pays utilisateur renforce ses capacités en matière dévaluation et de gestions des risques environnementaux liés à lintroduction des OGMs Lindépendance vis á vis des intérêts extérieurs est un sujet complexe dans la mesure où nos pays nont pas le contrôle de leur propre patrimoine génétique. De plus, combien sont les pays en possession dexpertise nationale capable de protéger les droits de propriété intellectuelle. Voilà autant de besoins en renforcement des capacités que nous devons assurer pour espérer minimiser cette dépendance. Les agriculteurs eux-mêmes devront être sensibilisés davantage à la valorisation et la protection de notre patrimoine et de la biodiversité vis-à-vis de lextérieur.Une étude très importante mener consisterait à étudier les droits de propriété pour un gestionnaire de la biodiversité. Il sagit dune part des droits sur la terre et les ressources liés au prélèvement de ces ressources et dautre part, des droits sur les technologies générées à partir de ces ressources que ce soit en agriculture, en élevage ou en médecine.2°) Comment améliorer les capacités africaines de recherche, de suivi et de contrôle, de partage de linformation, dinclusion des acteurs, afin de prévenir les effets induits par la diffusion à outrance des OGMs dans un monde globalisé ?
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LOrganisation des Nations Unies (OMS, FAO), lUnion Africaine (NEPAD, CEDEAO) ont reconnu le rôle positif que peuvent jouer les biotechnologies dans le développement notamment agricole de lAfrique. Les investissements dans les Biotechnologies peuvent mener à des améliorations significatives dans la production agricole, la santé humaine et le bien être des africains La biosécurité est la première considération quand vient le moment de décider de lutilisation ou non des outils de la biotechnologie moderne et de ses produits, notamment les OGM (Comment les OGM vont être testés et utilisés avec un minimum de risque sur la biodiversité, lenvironnement et la santé humaine et animale) Face à la question des biotechnologies en général et surtout pour sa meilleure exploitation tout en assurant une protection environnementale efficace, lAfrique connaît des insuffisances graves et doit de ce fait relever un nombre important de défis : a- Très faible application des outils de la biotechnologie et manque dune stratégie africaine en matière de biotechnologie/biosécurité et manque crucial en moyens financiers et en moyens humains et infrastructures qualifiés Il faut pour cela : 1.Développer dune stratégie africaine en matière de biotechnologie/biosécurité 2.Développer des mécanismes sous régionaux de définition des priorités pour identifier les contraintes et produits pouvant bénéficier des outils biotechnologiques et créer un impact sur le développement 3.Développer des partenariats public–privé dans lapplication de la biotechnologie 4.Renforcer les capacités financières, humaines et infrastructurelles qualifiées 5.Développer la coopération internationale dans les biotechnologies en vue dassurer une application efficace, effective et durable à travers des collaborations nord-sud et sud-sud. 6.Mettre en réseau les laboratoires nationaux et centres de biotechnologies dans la sous région et mobiliser la diaspora dans la mise en oeuvre des programmes de biotechnologie. b- Manque de cadres législatifs appropriés en matière dutilisation de la biotechnologie moderne et dharmonisation régionale des cadres législatifs existants et incapacité des systèmes institutionnels régionaux à assurer laccès aux produits et outils biotechnologiques Il faut pour cela : 1.Mettre en place les textes et cadres législatifs réglementaires nationaux et progressivement tendre vers des législations régionales harmonisées en matière de biosécurité. Initiatives déjà en cours. 2.Veiller à ce que ces législations ne desservent pas les produits et marchés africains tout en les préservant des éventuels risques. 3.Former des spécialistes africains aptes à prendre part aux grandes négociations internationales 4.Lamélioration des systèmes semenciers existants en incluant des considérations biosécuritaires (initiative UEMOA, INSAH/CILSS). c- Faiblesse dans les affaires du commerce / marchés régionaux et internationaux Il faut : 1.Renforcer les systèmes réglementaires et de contrôle de qualité en vue daméliorer laccès au marché pour les produits africains.
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2.Travailler à lever les barrières commerciales et les subventions dans les pays développés. 3.Le régime de droit de propriétés intellectuelle doit etre mis en oeuvre de sorte à promouvoir le développement des produits tout en reconnaissant le caractère diversifié de lagriculture d- Manque dinformation sur les biotechnologies pour le public La Biotechnologie est une science davenir pour les africains. Ils devraient ladopter en toute objectivité.Une information compréhensive et adéquate sur la biotechnologie est requise car le public doit prendre des décisions avisées sur les produits de cette science. Il faut renforcer la communication et les capacités des acteurs afin daméliorer la compréhension du public sur les biotechnologies. IV- Conclusion Les pratiques agricoles ont des effets néfastes sur la biodiversité des plusieurs manières. La plupart des ces effets peuvent être totalement ou partiellement contrôlés par une utilisation judicieuse des technologies et stratégies de gestion des cultures disponibles. Intégrés dans une gestion écologiquement pertinente et un suivi rigoureux, les cultures GM ont montré un effet bénéfique sur les aspects environnementaux de lagriculture moderne (Klaus Ammann. 2004). Les études scientifiques et le développement technologique qui en découle ont continuellement ouvert de nouvelles possibilités à lhomme (la roue, le feu, lauto, lavion, le vaccin, le cellulaire, ). Mais, le changement ne sest jamais opéré sans générer des craintes et des résistances avec beaucoup daccent sur les dangers possibles de la technologie. La question nest pas de savoir si lon doit ou pas adopter la nouvelle technologie mais plutôt comment utiliser au mieux les nouvelles opportunités que celle-ci nous offreet alors mettre en place une politique réglementaire pour son utilisation. V- Références bibliographiques 1.CBD (1992). Electronic Source: Convention on Biological Diversity, United Nations, accessed: 2003. http://www.biodiv.org/doc/publications/guide.asp 2.Conner, A.J., Glare, T.R., Nap, J-P. 2003. The release of genetically modified crops into the environment. Part II. Overview of ecological risk assessment. The Plant Journal. 33: 19-46. 3.Jonhson, S. P. 1993. The Earth summit: the United Nations conference on Environment and development (UNCED), London, UK: Graham and Trotman 4.Klaus Ammann. 2004. The impact of agricultural biotechnology on biodiversity: a review. Botanic Garden, University of Bern. 5.Laurie Kitch., Mufey Koch., Idah Sithole-Niang. 2002. Crop biotechnology. A working paper for administrators and policy makers in sub Saharan Africa. 6.Leisinger, K. 1999. Biotechnology for developing country agriculture: problems and opportunities; Disentangling risk issues. 2020 Focus 2, Brief %. IFPRI Wa D.C. USA.
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