Analyse pragmatique de la question et ses effets ironiques dans la chronique journalistique
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Analyse pragmatique de la question et ses effets ironiques dans la chronique journalistique

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analyse de discours de presse ecrite. la recherche de l'ironie dans les interrogations

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Publié le 09 avril 2012
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Langue Français

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Ministe de l’Enseignement Supieur et de la Recherche Scientifique. UniversitDr. YAHIA Far de M?d?a. Ecole Doctorale Algo-Franaise. Pe Centre, Antenne de M?d?a. Th?me Analyse pragmatique de la question et ses effets ironiques dans la chronique journalistique Cas de la chronique d'Elwatan Point Zro entre le 19 Mars et le 19 Mai 2009. Moire aboren vue de l’obtention du diplme de Magistre Option : Sciences du langage Prentpar : Sous la direction de : Boudjellal Nadjia Dr. IMMOUNE Youcef. Ann universitaire : 2010/2011 REMERCIEMENTS Je remercie tout d’abord vivement M. Immoune Youcef, Mare de confences ? l'universitD'Alger2, pour m’avoir fait l’honneur d’accepter d’re mon guide dans ce parcours, pour sa direction vigilante et rassurante, pour ses conseils lair, pour ses encouragements chaleureux, pour toutes ses bont mon ard et pour son inuisable patience envers moi. Je remercie tout spialement Mme Abou Djura Fatiha,la directrice du dpartement de franais et la responsable de l'antenne l'universitDr.Yahia Fares de M, pour l'aide qu'elle nous a apport mes collues et moi depuis le dut de notre formation jusqu'ce jour. Je remercie alement tous les gens qui m'ont aidraliser ce mmoire, ma famille, mes amis, et ceux qui travaillent dans mon ablissement. Je tiens remercier aussi les membres du jury d’avoir accepter d’aluer mon travail. Et d’re membres du jury de la soutenance de mon moire. Enfin je remercie de tous cœur mon mari Mohamed, qui m'a soutenu pendant cette piode, ainsi que mes enfants: Amel ,Anes, Anfal et Ahmed que j'ai dnliger force de me concentrer sur ce travail. ? ? Dicaces Seigneur merci pour tout ce qui arrive dans notre vie, particuliement en ce jour bi oje m’appre faire un pas dcisif dans ma vie. A notre ami et collue Kaddour Latrache qu'on a perdu remment. Le destin ne nous a pas laissle temps pour jouir de ce bonheur ensemble et de vous exprimer tout mon respect. Puisse Dieu tout puissant vous accorder sa clence, sa misicorde et vous accueillir dans son saint paradis Nadjia ? « Le sens est, en profondeur, un monde d’action sur autrui en tant que protagoniste du discours. M?me s’il a apparemment ou superficiellement, des aspects reprentationnels, il consiste d’abord d’une fan d’intervenir dans le cadre institutionnel de la parole » O. Ducrot, « Santique et v?ritun deuxi?me type de rencontre », Recherches linguistiques de Vincennes, 16,1987.p56 » Introduction: La vie est une sie de questions qui ne s’achent pas. L’re humain commence d sa naissance s’interroger sur son entourage, sur ses besoins et en devenant adulte sur son existence. La question est un moyen qui sert mettre fin la soif de connaissance et du savoir d’une personne. Cette soif est permanente et n’en finie pas. On vient au monde avec et on le quitte avec. C’est pourquoi, les udes se sont multiplis sur la forme, le sens et la valeur des questions. Ces udes deviennent de plus en plus complexe. A la fin des anns 70 dut des anns 80, de nombreuses recherches issus de la thrie santico-logique (Hiz 1978, Hintikka 1974/ 78/81), des thries syntaxico- santiques (Borillo 1978/79-81,Berrendonner 1981, Fauconnier 1981) , des thries santico- argumentatives (Anscombre et Ducrot 1981et 1983, Ducrot 1983), des thries santico –pragmatiques( Diller 1984) ont vu le jour. Cela veut dire que l’interrogation dange les esprits des chercheurs non seulement en linguistique mais aussi dans les autres domaines comme la philosophie, l’anthropologie, la psychologie, jusqu’au point ocertains la consident comme le centre de la rlexion humaine. L’interrogation comme moyen d’acc au savoir marque sa prence dans tout type de discours, le discours miatique est un lieu d’information o? l’interrogation constitue l’un des proc d’acc ? l’information. Le journaliste utilise la question pour interroger, pour s’interroger, et pour inciter les gens ? 3 s’interroger. Son discours en ses diffents types est riche et diversifi. Il est tant politique, social, littaire, politique…etc. Il est aussi tr proche du lecteur, ant donnle contact quotidien qu’il ablit avec lui, sa prence et sa continuit La presse rite, qui est une varidu discours miatique, bicie de l’utilitde la question. Cette dernie marque les diffentes formes de l’article, le reportage, la chronique, la dhe, l’itorial, l’enque, le portrait…etc. A l’observation, l’interrogation dans le discours journalistique ne se dinit pas seulement par l’change d’information, elle parait complexe et sa complexitest tributaire de la complexitdu discours journalistique. Il est polyphonique et polique. Il est polyphonique dans la mesure ole journaliste s’adresse au public travers un positionnement onciatif, il transforme une simple information en un avis, une idiologie en un message politique, ou m?me culturel. Il est polmique car l’information va susciter un dat entre l’metteur et les diffents lecteurs. Chacun va apprender sa fan la nouvelle et l’effet qu'elle va avoir sur lui. La question parait jouer un re polique certain en ant le plus souvent ironique Considant cette complexit le discours miatique dvoile d’autres finalits qui dassent l’hange d’information. Notre prent travail se construit sur l’observation de la question dans la chronique journalistique et la valeur qu’elle peut en avoir eu ?gard la complexitdu discours que nous venons de signaler. Il s’agit d’essayer de mettre jour ses valeurs santiques telles qu’elles prennent forme dans la construction de la chronique : -La consider du point de vue de sa force illocutoire telle qu’elle se module suivant les paramres du contexte et ceux du genre (la chronique journalistique). -La consider sous l’angle du dialogisme en prenant en considation la prise en compte du lecteur. -La consider sous l’angle de l’argumentation, comme acte de persuasion et de dissuasion qui passe par l’ironie. De ce qui a dit, notre question centrale sera : -Dans quelles mesures ces questions sont ironiques ? Comment ces deux procs linguistiques (la question et l’ironie) se combinent-ils ? Est l’effet de cette combinaison est celui de l’ironie ? De ce qui a avanc nos hypothes vont se rartir en trois points essentiels : 4 1-Les interrogations aillent les chroniques journalistiques. 2- Les questions dans ce discours sont ironiques. 3- La combinaison question/ironie donne une puissance persuasive ces questions. Le but de notre recherche est d’examiner les proc en vigueur dans l’interrogation ironique et les proc interpratifs mis en jeu pour les reconnare comme telles. Autrement dit, nous procons par l’analyse des sens div des questions conduisant l’ironie. Pour rliser cette ?tude on a choisi de rartir notre travail en trois apes principales : Dans la premier chapitre, on va explorer les dinitions de l'interrogation dans les thries ablis son propos : Les travaux de Kerbrat-Orecchioni et Meyer, ceux d’Akvist- Hintikka et Belnap- Steel, et enfin ceux de Ducrot, sans oublier les questions rhoriques et leurs valeurs. Le deuxie chapitre contiendra les principales thries dvelopps sur l’ironie : ses proc traditionnels, ses para synonymes , les tropes classiques, les tropes non- classiques, la thrie de l’ironie loin du trope, la thrie de Ducort, l’ironie en terme de( polyphonie), celle de Sperber et Wilson, la thrie de (l’ironie en terme de mention d’ho) ,et en fin celle de Currie, la thrie (d’ironie comme feintise). Le troisime chapitre sera consacrl’analyse du corpus. L? on va prenter les spificit de la chronique en particulier celle de Chawki Amari, vifier nos hypothes l’une apr l’autre en analysant notre corpus, c’est-dire, chercher l’ironie dans nos questions. En udiant nos interrogations, cherchant le sens de chaque question et l’intention du locuteur dans le contexte dini, on va accer l’interpration de chaque onc examiner si le locuteur en ?mettant la proposition P pense simplement P, ou s’il pense –P, ou s’il pense P’ « une proposition diffente ». Pour duire enfin l’effet qui rulte de la combinaison « interrogation /ironie ». 5 Dans la conclusion, on reviendra sur les diffrentes apes de notre recherche pour les commenter. On fera ressortir les rultats de notre analyse. Voir si notre recherche a aboutit son objectif, et les perspectives pour des dveloppements ? venir. 6 CHAPITRE I L'INTERROGATION « La vie tout entie n’est-elle pas une suite de question sans ronse ? Plait-il » (Pierre Etaix) « La ronse est oui, mais quelle est la question? » (Woody Allen). Introduction Benveniste comme le rapporte Kerbrat-Orecchioni, rappelle ? juste titre que la question est un acte constitutif de l’activitlangagie : « On reconnait partout qu’il ya des propositions assertives, des propositions interrogatives, des propositions impatives, distingus par des traits spifiques de syntaxe et de grammaire (…….) Or, ces trois modalit ne font que refl?ter les trois comportements fondamentaux de l’homme parlant et agissant par le discours sur l’interlocuteur :il veut lui transmettre un ?ment de connaissance, ou obtenir de lui une 1information, ou lui intimer un ordre" Se sont les trois types de phrases, correspondant aux trois principales fonctions pragmatiques du discours que toutes les langues offrent leurs locuteurs .donc, « Il ya des phrases qui drivent le monde, ceux qui interrogent sur le monde, et ceux qui 2cherchent changer ce monde » . La que
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