Aperçu des principaux résultats du recensement de la population de 1999 du Calvados - Population  - Logement - Une jeunesse qui passe
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Description

Le Calvados concentre 97 % de la croissance démographique régionale. Plus de la moitié des nouveaux arrivants de 20-24 ans viennent des deux autres départements bas-normands. Le déficit migratoire des 25-34 ans s'est très largement accentué. Les arrivées ne dépassant les départs qu'après 35 ans. Les plus de 40 ans représentent désormais 46 % de la population calvadosienne contre 40 % en 1990.

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Langue Français

Extrait

n° 73 - septembre 2000
Aperçu des principaux résultats du recensement
de la population de 1999 du Calvados
Population - Logement
UNE JEUNESSE QUI PASSE
% Le Calvados concentre
e 8 mars 1999, le Calvados
97 % de la croissance démo-
comptait 648 300 habitants soit
graphique régionale.L29 600 de plus qu’en 1990. Le
département poursuit ainsi sa crois-
sance à un rythme à peine atténué par
rapport à la décennie quatre-vingt, % Plus de la moitié des nou-
l’attractivité grandissante du Calvados veaux arrivants de 20-24 ans
permettant de limiter les effets de la viennent des deux autres dé-Source : Recensement de 1999, exploitation principale.
Issus de l’exploitation complète des bulletins du recensement,baisse de la natalité. 72 950 naissances partements bas-normands.ces chiffres diffèrent très légèrement des populations officielles
publiées au Journal Officiel fin 1999..ont en effet été enregistrées en neuf ans
% Le déficit migratoire des
25-34 ans s’est très large-
ment accentué. Les arrivées
ne dépassant les départs
qu’après 35 ans.
% Les plus de 40 ans repré-
sentent désormais 46 % de la
population calvadosienne
contre 40 % en 1990.
. . . . . . . . . . .CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 73 . . . . . . . . . . . .ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSEANALYSE ANALYSE ANALYSE
depuis 1990, soit à peine plus qu’en huit ans entre 1982 et
1990. En revanche, si 87 800 personnes ont quitté le Calva-
dos depuis 1990, 93 000 sont venues s’y installer, soit un
gain de 5 200 habitants, contre à peine un demi-millier entre
1982 et 1990. Le Calvados concentre désormais 97 % de la
croissance démographique régionale.
Des jeunes, mais peu d’enfants
Avec 25,6 % de sa population âgée de moins de 20 ans contre
25 % dans la Manche et dans l’Orne, le Calvados reste le plus
jeune des départements bas-normands. Ceci ne l’empêche
cependant pas de voir le nombre de ses plus jeunes habitants
diminuer de6%au cours de la dernière décennie. Ce phéno-
mène, moins accentué dans le Calvados que dans l’Orne et la
Manche (qui connaissent tous deux des diminutions supé-
rieures à 9 %), est le résultat de la baisse de la natalité, à
l’oeuvre depuis plusieurs décennies. Le nombre de naissan- concentrer les plus forts contingents d’enfants et d’adoles-
ces par habitant a en effet baissé de 13 % dans le département cents. En effet, les familles continuent à être attirées par les
par rapport aux années quatre-vingt. périphéries plus riches en espaces. Ainsi, depuis 1990, la
Ce sont les zones urbaines qui concentrent les populations ville de Caen a-t-elle perdu 11 % de ses moins de 20 ans, es-
les plus jeunes. L’aire urbaine de Lisieux présente le profil le sentiellement au profit de sa banlieue qui, malgré la baisse de
plus juvénile avec 27,5 % de sa population n’ayant pas dé- la natalité, conserve presqu’autant de jeunes qu’en 1990, et
passé la vingtaine, juste devant Caen (26 %). Au sein des zo- de sa grande périphérie qui voit la baisse des moins de 20 ans
nes urbaines, les villes-centres sont cependant loin de limitée à 4 %. Le problème du maintien des jeunes se pose en
revanche davantage dans les petites villes du monde rural
d’où partent massivement des jeunes et des familles face aux
difficultés économiques. C’est le cas notamment de Con-
dé-sur-Noireau où les moins de 20 ans ont vu leurs effectifs
baisser de 24 %, de Villers-Bocage (- 23 %) et, dans une
moindre mesure, de Vire (- 16 %).
Mais, auprès des 20-25 ans, l’attractivité du Calvados se dé-
marque bien plus nettement des deux autres départements
bas-normands. En effet, si la Manche et l’Orne connaissent
plus de départs que d’arrivées chez les jeunes de cet âge, le
Calvados a su en attirer 12 200 entre 1990 et 1999, n’en lais-
sant partir que 7 700. A elle seule, l’aire urbaine caennaise,
forte de son pôle universitaire et de ses emplois, a attiré près
de 3 000 jeunes Calvadosiens qui n’habitaient pas dans l’aire
d’influence de Caen et pas moins de 10 000 non Calvado-
RÉPARTITION PAR ÂGE ET PAR SEXE DE LA POPULATION
1999 1990
Âge
Hommes Femmes Total Hommes Femmes Total
Moins de 20 ans 84 208 81 754 90 069 86 683165 962 176 752
De 20 à 39 ans 92 215 92 754 95 702 96 788184 969 192 490
De 40 à 59 ans 81 882 83 555 66 483 69 098165 437 135 581
De 60 à 74 ans 38 276 46 985 34 184 41 53385 261 75 717
75 ans et plus 16 131 30 539 12 339 25 85046 670 38 189
Ensemble 312 712 335 587 298 777 319 952648 299 618 729
Source : Insee, recensements de la population de 1990 et 1999
. . . . . . . . . . . CENT POUR CENT BASSE-NORMANDIE n° 73. . . . . . . . . . . .ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE ANALYSE
siens dont la moitié en provenance de la Manche (3 500) et de
l’Orne (2 000). Ce phénomène de drainage des jeunes en âge
de suivre des études a en outre eu tendance à s’accélérer de-
puis dix ans, puisque les nouveaux arrivants représentent dé-
sormais 28 % des jeunes du département, contre seulement
23 % en 1990. Dans le même temps, les départs vers d’autres
pôles universitaires (Paris, Rennes...) ou des villes économi-
quement plus dynamiques, n’ont augmenté que très légère-
ment pour atteindre 18% de l’effectif de la classe d’âge,
signe que les fonctions supérieures caennaises ont su fixer
largement les jeunes Bas-Normands. Les départs des jeunes
adultes (vers Caen ou d’autres départements) touchent en re-
vanche de plus en plus les bassins de Bayeux et de Lisieux
puisque le quart de leur population de 20 à 25 ans est parti de-
puis 1990, contre à peine plus de 15 % au cours des années
quatre-vingt. Désormais, ces deux bassins sont confrontés à
un exode de même ampleur que celui de Vire.
L’attractivité caennaise reste cependant cantonnée aux âges
universitaires. Au delà de 25 ans, c’est-à-dire après la fin des
études, les jeunes adultes quittent massivement le départe-
ment. Entre 1990 et 1999, ce sont plus de 7 000 personnes
âgées de 25 à 29 ans qui sont parties du Calvados sans être
remplacées. Phénomène classique de retour vers des dépar- ces arrivées étant particulièrement nombreuses à Vire qui a
tements d’origine, ces départs n’en expriment pas moins tou- bénéficié depuis dix ans d’un bon développement de son tis-
tes les difficultés que rencontre le bassin caennais, comme la su économique.
plupart des bassins universitaires, à fixer une population ac-
De forts contingents d’âge mûrtive jeune qu’il a su attirer par ses fonctions universitaires.
et des retraités plus nombreuxOr, si les départs étaient déjà importants au cours des années
quatre-vingt, ils n’ont fait que se renforcer depuis lors, le Au-delà de la quarantaine, les migrations s’atténuent et le
poids des partants passant de 27 % des 25-29 ans à 35 % tan- phénomène le plus notable tient à l’arrivée aux environs de la
dis que le nombre d’arrivants restait stable. Cette tendance se cinquantaine des classes nombreuses de l’après-guerre. Les
prolonge même au delà de 30 ans, certains actifs attendant 45-52 ans ont ainsi vu leur nombre augmenter de 54 % en dix
d’avoir eu une première expérience professionnelle pour ans. Actifs dans la force de l’âge en cette fin de siècle, ils for-
quitter le département. Ce n’est désormais qu’au-delà de 35 meront un fort contingent de jeunes retraités d’ici 2010, dans
ans que les migrations redeviennent favorables au Calvados, un département où la présence des plus de 60 ans reste encore
peu marquée par rapport à la Manche et à l’Orne. Un Calva-
dosien sur cinq a en effet dépassé la soixantaine en 1999,
contre un Manchot ou un Ornais sur quatre. C’est sur les zo-
nes côtières et dans les campagnes du bocage virois et du
Bessin que les personnes âgées sont les plus présentes, les
plus fortes concentrations se retrouvant dans les cantons de
Trouville-sur-Mer et de Saint-Sever-Calvados, la plupart de
ces seniors étant calvadosiens depuis plus de dix ans. Au
cours de la décennie, un peu plus de 10 600 retraités qui sont
venus s’installer dans le Calvados. La Manche, une fois et
demi moins peuplée, en a accueilli seulement 2 000 de
moins. C’est dans le nord du Pays d

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