Arrivée d actifs en Aquitaine entre 2000 et 2005
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Arrivée d'actifs en Aquitaine entre 2000 et 2005

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L'Aquitaine a bénéficié entre 2000 et 2005 d'un apport migratoire annuel de 17 000 personnes en provenance des autres régions de France métropolitaine. Parmi elles, 7 500 personnes sont des actifs et 3 600 sont des retraités. Pour toutes les grandes catégories socioprofessionnelles, les arrivées dans la région dépassent les sorties. La région attire des migrants de tous les âges, plus de la moitié de ces nouveaux Aquitains sont âgés de 30 à 59 ans. Les migrations se réalisent surtout avec trois régions : l'Ile de France, Midi-Pyrénées et Poitou-Charentes.

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Langue Français

Extrait

LE QUATRE PAGES
INSEE AQUITAINE
ARRIVÉE D’ACTIFS EN AQUITAINE
ENTRE 2000 ET 2005
L’attractivité de l’Aquitaine
ne se dément pas.
10 000 personnes. Cela représente 7 500 actifs aqui-
Des personnes actives, en général avec leur
tains de plus tous les ans.
famille, et aussi des personnes retraitées
Trois régions dépassent ce taux annuel de migrations’installent dans la région.
nette d’actifs : le Languedoc-Roussillon (80 actifs
L’Aquitaine a bénéficié entre 2000 et 2005
pour 10 000 actifs présents), Midi Pyrénées et la
d’un apport migratoire annuel de Corse (64).
17 000 personnes en provenance des
Des migrations d’actifs
autres régions de France métropolitaine.
Le profil des soldes migratoires entre 2000 et 2005Parmi elles, 7 500 personnes sont des actifs
des principales catégories socioprofessionnelles est
et 3 600 sont des retraités.
très proche de celui observé sur la dernière période
Pour toutes les grandes catégories intercensitaire. Pour chacune des catégories, les
socioprofessionnelles, les arrivées dans entrées sont supérieures aux sorties. La différence la
plus visible concerne les “cadres et professions intel-la région dépassent les sorties.
lectuelles supérieures” dont l’excédent migratoire,Au total, l’Aquitaine est au troisième rang
quasi-nul entre 1990 et 1999, a contribué pour
des régions pour le solde migratoire total
8 % à l’excédent migratoire d’actifs de la période
et au quatrième rang si l’on ne prend 2000-2005.
en compte que les migrations d’actifs.
Un excédent migratoire pour toutes les PCS
Plus de la moitié de ces nouveaux Aquitains
Retraitéssont âgés de 30 à 59 ans.
EmployésLes migrations se réalisent surtout
Ouvriers Sortantsavec trois régions :
Entrants
Professions intermédiairesl’Île de France, Midi-Pyrénées
Cadreset Poitou-Charentes.
Milliers
02468
Entrants-Sortants en moyenne annualisée entre 2000 et 2005
Source : Insee EAR 2004-2006, exploitation complémentaire
Les professions intermédiaires et les employés res-
L’Aquitaine connue pour sa douceur de vivre attire
tent toutefois les plus nombreux à venir s’installer en
des personnes à l’âge de la retraite, mais elle séduit
Aquitaine, ces deux catégories concentrent 60 %des
plus encore les personnes actives. Chaque année,
actifs nouvellement installés dans la région.
pour 10 000 actifs présents dans la région, 252 actifs
supplémentaires viennent y résider, contre 212 entre Pour les entrées comme pour les sorties, les cadres
1990 et 1999. En sens inverse, 196 actifs quittent la apparaissent toujours comme la catégorie sociopro-
région entre 2000 et 2005. Chaque année, l’Aqui- fessionnelle la plus mobile, largement devant les
taine gagne ainsi 56 actifs supplémentaires pour professions intermédiaires : de 2000 à 2005, pour
o
N 172
JANVIER 2008Une accélération des migrations d'actifs Les retraités sont aussi plus nombreux à
Taux annuel Taux annuel Taux annuel venir s’installer en Aquitaine qu’à quit-
de migration nette d'entrée de sortie
(p. 10 000) (p. 10 000) (p. 10 000) ter la région. Entre 2000 et 2005, ils sont
1990-1999 2000-2005 1990-1999 2000-2005 1990-1999 2000-2005 3 600 de plus chaque année à venir
Cadres . . . . . . . . . . . 1,1 34,4 409 447 408 413 apprécier le charme de la région. Par
Prof. intermédiaires . 51,9 76,9 286 327 235 250 rapport à la décennie 90, le taux annuel
Ouvriers . . . . . . . . . 29,1 47,9 122 158 93 110
de migration nette des retraités a pro-
Employés 35,8 56,3 204 238 168 181
gressé (53 contre 43 pour 10 000 habi-Ensemble des actifs . 34,5 55,6 212 252 177 196
Retraités . . . . . . . . . 43,3 53,4 108 114 65 61 tants), mais dans des proportions
Source : Insee-RP99 - Enquêtes annuelles de recensement 2004 à 2006 (Exploitation complémentaire) moindres que le taux des actifs
Champ : population des ménages, personnes actives de 15 à 64 ans de la CS indiquée et personnes retraitées
(56 contre 35).
eer10 000 cadres travaillant en Aquitaine, 3 région métropolitaineAu 1 janvier 2007, 3 123 000 Aquitains
prés de 450 y sont entrés et 413 en sont la plus attractive
ersortis chaque année. Ces rythmes sont Au 1 janvier 2007, la population aquitaine est
Ces migrations d’actifs et de retraitésestimée à 3,123 millions, soit le sixième rang dessensiblement supérieurs à ceux de la
régions françaises. Sur la période 1999-2007, génèrent d’autres mouvements migratoi-
période 1990-1999. L’accélération de avec une croissance démographique moyenne
res, notamment ceux de leurs familles.annuelle de 0,9 %, l’Aquitaine se situe au qua-cette mobilité interrégionale concerne
trième rang des régions de France métropoli- Le solde migratoire positif entre 2000 et
toutes les catégories sociales. taine, derrière le Languedoc-Roussillon (1,3 %),
2005 confirme le caractère attractif de la
Midi-Pyrénées (1,1 %) et la Corse (1,0 %).
La moitié de ces échanges d’actifs se région tel que le montraient les résultatsRhône-Alpes et Pays de la Loire (0,89 %) suivent
de près. Le dynamisme démographique régionalréalise avec trois régions. La proximité des deux premières enquêtes de recen-
s’explique en quasi-totalité par un solde migra-
sement. Ainsi, entre 2000 et 2005, laest un facteur majeur de mobilité entre toire (entrées-départs du territoire) très positif, le
solde naturel apportant une contribution margi-les régions. En effet, à l’exception de région a bénéficié d’un apport migra-
nale.
l’Île-de-France, Midi-Pyrénées et Poi- toire des autres régions métropolitaines
Les chiffres régionaux des soldes migratoires tra-
tou-Charentes sont les deux autres de l’ordre de 17 000 personnes par an,duisent le phénomène bien connu de l’héliotro-
pisme des populations.régions les plus concernées pour les deux fois plus que sur la période
Au niveau départemental, les taux de croissance 1990-1999. Cet excédent représentemouvements d’actifs avec l’Aquitaine. erdes populations - estimées au 1 janvier 2006 -
plus de 90 % de la croissance démogra-sont contrastés. Sur la période allant du 1er jan-
Parmi les actifs, les cadres représentent vier 1999 au premier janvier 2006, les Landes phique de 2000 à 2005. Les échanges
font largement course en tête : la population dé-la catégorie sociale dont la part d’en-
migratoires de l’Aquitaine avec lespartementale est en effet passée de 327 240 à
trants provenant d’Île-de-France est la
359 500 habitants, soit un taux de croissance an- autres régions ont augmenté dans les
plus forte (32 %). Cette région est égale- nuel moyen de 1,35 %. La Gironde vient ensuite
deux sens, plus fortement pour les
avec une augmentation moyenne annuelle dement leur destination préférée lorsqu’ils
entrants que pour les sortants. Plus de1,1 %: 1,387 million, puis les Pyrénées-Atlanti-
quittent l’Aquitaine : 35 % des cadres ques, avec 0,7 % (631 000 habitants). Le 230 000 personnes sont venues s’instal-
Lot-et-Garonne, avec 0,6 % (319 000 habi-sortants vont habiter la région
ler entre 2000 et 2005, soit l’équivalenttants) et la Dordogne avec 0,5% (402 500 habi-
francilienne. tants) ferment la marche. Au total, le poids de la population de Bordeaux. Inverse-
démographique de la Gironde dans la popula-
ment, 145 000 Aquitains ont quitté lation régionale augmente et atteint 44,8 % en
Des migrations d'actifs d'abord 2006.
avec l’Île-de-France
Les estimations régionales que l'Insee publie
Origine des Destination tiennent compte des évaluations effectuées
actifs des actifs grâce aux collectes annuelles de recensement et
entrants sortants
des estimations basées sur le de
(%) (%)
1999 et mises à jour chaque année à partir des
Île de France . . . . 27,9 23,7 données d'état civil et de plusieurs sources ad-
Midi-Pyrénées . . . 13,2 19,6 ministratives.
Poitou-Charentes . 8,1 10,0 Les populations des départements ont pu être es-
PACA. . . . . . . . . . 5,4 6,8 timées selon une méthode similaire à celles des
régions, grâce au cumul des enquêtes 2004,Centre . . . . . . . . . 5,1 3,8
2005, 2006 et 2007. La méthode en revanche neRhône-Alpes . . . . 4,9 5,4
permet pas d'obtenir, à la différence des régions,
Autres régions . . . 35,4 30,7 er
une estimation au 1 janvier 2007. Un décalage
Total . . . . . . . . . . 100,0 100,0
d'un an demeure par conséquent entre les esti-
Source

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