Entre 2 288 000 et 2 337 000 ménages en 2015 et une demande de logements en évolution
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En 2005, la région Provence-Alpes-Côte d'Azur compte un peu plus de 2 millions de ménages et leur nombre progresse. Cela s'explique essentiellement par la croissance de la population et par son vieillissement. Le nombre de résidences principales croît fortement, tout comme les résidences secondaires. Ces augmentations s'accompagnent d'un recul de la vacance entre 1999 et 2005. Les logements individuels contribuent tout particulièrement à cette augmentation du parc de résidences principales. À l'horizon 2015, la région pourrait compter entre 244 000 et 293 000 ménages supplémentaires selon les hypothèses retenues. Le nombre de personnes seules augmenterait contrairement aux couples.

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Langue Français

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SUD INSEE
N° 119 - mai 2008 l'essentiel
Entre 2 288 000 et 2 337 000 ménages
en 2015 et une demande de logements
en évolution
En 2005, la région Provence-Alpes- Avec 4,7 millions d’habitants en 2005,
Provence-Alpes-Côted’Azurestuneré-Côte d’Azur compte un peu plus
gion dynamique d’un point vue démo-
de 2 millions de ménages et leur graphique, et sa croissance s’accélère
(0,85 % par an entre 1999 et 2005). Lenombre progresse. Cela s’explique
nombre de ménages, qui coïncide avec
essentiellement par la croissance le nombre de résidences principales,
de la population et par son vieillis- augmenteencoreplusrapidementquela
population (1,4 % par an). Cela est dû àsement. Le nombre de résidences
une baisse de la taille des ménages qui
principales croît fortement, tout s’opère depuis plusieurs années déjà :
elle est passée de 2,60 personnes encomme les résidences secondaires.
1982 à 2,27 en 2005. Au niveau natio-
Cesaugmentationss’accompagnent nal, la taille des ménages suit la même
d’un recul de la vacance entre baisse, passant de 2,70 personnes en
1982 à 2,31 en 2005.1999 et 2005. Les logements indi-
viduels contribuent tout particuliè-
L’essentiel de la
rement à cette augmentation du
croissance du nombre de
parc de résidences principales. À ménages est dû à l’effet
"démographique"l’horizon 2015, la région pourrait
compterentre244 000et293 000 L’évolution du nombre de ménages ré-
ménagessupplémentairesselonles sultededeuxeffets :uneffet"démogra-
phique"quicorrespondàl’évolutionde
hypothèses retenues. Le nombre
la population (suite aux naissances, dé-
de personnes seules augmenterait cès,migrations)etauvieillissement;un
effet "mode de cohabitation" qui est lacontrairement aux couples.
conséquence des changements dans la
nature des ménages (plus de personnes
seules,defamillesmonoparentales,moinsLa région Provence-Alpes-Côte d’Azur
connaît depuis environ une dizaine defamillesnombreuses,…).Entre1990
d’années une augmentation considé- et 1999, 75 % des nouveaux ménages
rable du prix des terrains et des loge- étaient induits par l’effet démogra-
ments, comme l’ensemble des régions phiqueetseulement25 %parl’effetdes
dusuddelaFrance.C’estaujourd’huila modes de cohabitation. Entre 1999 et
2005, 85 % des nouveaux ménages ré-région de province où les prix sont, de
très loin, les plus élevés, ce qui té- sultent d’évolutions démographiques et
moigne d’une tension sur le marché du seulement 15 % de changements de mo-
logement. des de cohabitation. Cet effet est plus
© Insee - DRE 2008SUD INSEE
N° 119m- ai 2008
l'essentiel
1990 et 1999, les familles composées nombrederésidencessecondairesaug-
d’uncoupleetd’aumoinsunenfantont mente bien plus rapidement que sur la
diminué de 0,9 % par an (-1,0 % en période passée. La conjugaison de ces
France). Sur la période suivante, entre deux phénomènes est rendue possible
1999et2005,latendancesepoursuità par la construction neuve, mais aussi
un rythme inférieur, le nombre de mé- par une compression du nombre de lo-
nages de ce type baissant de 0,4 % par gements vacants : ces derniers ont for-
an(0,5 %enFrance).Levieillissement tement diminué entre 1999 et 2005,
de la population, le nombre de sépara- passant de 192 000 à 161 000, soit un
tions qui augmente ainsi que l’âge des recul de 3,0 % par an.
femmes à la première maternité expli-
quent cette situation. En quinze ans,
Entre 1990 et 2005, les
la part des familles "classiques" (un
maisons représentent lacouple avec au moins un enfant) est
majorité de la croissance duainsi passée de un tiers à un quart de
nombre de logementsl’ensemble des ménages. Ces familles
représentent en 2005 un peu moins de
Enquinzeans,lenombredelogementsla moitié de la population.
individuels a fortement progressé :important en France (25 % de la crois-
ils représentent 40 % des résidencessance) : il est possible qu’il soit freiné,
Le nombre de résidences principales en 2005 contre 36 % endans la région, par l’enchérissement
principales continue de 1990. Ils ont contribué pour plus de lades logements.
croître fortement moitiéàl’accroissement du nombrede
résidences principales. Entre 1990 et
Plus de ménages "âgés" La région dispose en 2005 de près de 1999,leurprogressionestde2,1 %par
et moins de familles 2,7 millions de logements. Ces loge- ancontre0,8 %pourleslogementscol-
lectifs. La différence est ensuite moinsments ne sont pas tous occupés en"classiques"
marquée jusqu’en 2005 et elle tendraitpermanence : en 2005, les résidences
Le nombre de ménages dont la per- principales représentent 76 % de ces même à s’inverser dans les zones les
sonne de référence a plus de 55 ans a logements, 18 % sont des résidences plusurbaines.Aujourd’huiplusqu’hier,
crû fortement entre 1999 et 2005, en secondaires et 6 % sont vacants. Le les ménages âgés et les familles avec
lien avec le vieillissement des généra- nombre de résidences principales enfants se dirigent davantage vers les
tions "baby-boom", leur part passant logements individuels. Sur l’ensemblecontinue à progresser fortement entre
de44 %en1999à47 %en2005.Entre de la France, l’urbanisation est moins1999 et 2005. Dans le même temps, le
Entre 1999 et 2005, 161 000 logements supplémentaires, dont près de 40 000 résidences secondaires
et une baisse de la vacance
Paca France Paca
Ensemble logements 1990 1999 2005 Part Part Part Part Variations Variations
en 1990 en 1999 en 2005 en 2005 annuelles annuelles
1990-1999 1999-2005
Population des ménages 4 162 000 4 401 000 4 623 000 - - - - 0,6 0,8
Résidences principales 1 693 000 1 896 000 2 051 000 74,8 75,2 76,4 83,9 1,3 1,4
Résidences secondaires et occasionnelles 397 000 433 000 471 000 17,5 17,2 17,6 10,0 1,0 1,5
Logements vacants 180 000 192 000 161 000 7,9 7,6 6,0 6,1 0,7 - 3,0
Total 2 271 000 2 522 000 2 683 000 100,0 100,0 100,0 100,0 1,2 1,1
Source : Insee, Recensements de 1990, 1999 et Enquêtes Annuelles de Recensement de 2004 à 2006
Les logements individuels contribuent fortement à la hausse du nombre de résidences principales
sur quinze années
Paca France Paca
Type de logement 1990 1999 2005 Part Part Part Part Variations Variations
occupé par les ménages en 1990 en 1999 en 2005 en 2005 annuelles annuelles
1990-1999 1999-2005
Individuels 615 000 740 000 821 000 36,3 39,0 40,1 54,3 2,1 1,8
Collectifs 1 078 000 1 156 000 1 229 000 63,7 61,0 59,9 45,7 0,8 1,1
dont 1 et 2 pièces 448 000 484 000 495 000 26,5 25,5 24,1 - 0,9 0,4
dont 3 pièces 337 000 360 000 392 000 19,9 19,0 19,1 - 0,7 1,5
dont 4 pièces ou plus 293 000 312 000 342 000 17,3 16,4 16,7 - 0,7 1,6
Total 1 693 000 1 896 000 2 050 000 100,0 100,0 100,0 100,0 1,3 1,4
Source : Insee, Recensements de 1990, 1999 et Enquêtes Annuelles de Recensement de 2004 à 2006
© Insee - DRE 2008SUD INSEE
N° 119m- ai 2008
l'essentiel
importante que dans notre région, les ché" mesure l’ensemble des facteurs, nale s’établirait à 5,1 millions d’habi-
logements individuels sont donc plus autresquelatailleetlacompositiondes tants dans dix ans. La taille moyenne
fréquents au niveau national. Ce sont ménages, qui les incitent à résider dans des ménages continuerait à diminuer
égalementlesplusdynamiques.Àl’in- un type de logement donné. pouratteindre2,16personnesen2015.
verse, les petits logements collectifs Mais ces paramètres peuvent évoluer
d’une et deux pièces, incluant les de façon un peu différente dans les an-
Si la préférence pour lesfoyers, les meublés et les logements néesàvenir :silapopulationaugmente
logements individuelsmobiles, ne progressent que lente- et que le desserrement des ménages
persiste, elle est de moins enment : 0,4 % par an contre 1,4 % pour s’accélère,onpeutaboutiràunnombre
moins marquéel’ensemble du parc. Le nombre de lo- deménagesplusélevé(scénariohaut);
gements collectifs de trois pièces ou si,aucontraire,lacroissancedémogra-
Uniquementsousceteffet"marché",leplus augmente bien plus rapidement phiquerégionaleralentitetqueladimi-
nombre de logements individuels a(1,5 % par an). nution de la taille des ménages est
augmentéd’environ 4 400 par an entre freinée,lenombredeménagespourrait
1999

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