Femmes en Provence-Alpes-Côte d Azur édition 2007
4 pages
Français

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Femmes en Provence-Alpes-Côte d'Azur édition 2007

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
4 pages
Français
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

SUD INSEE N° 113 - décembre 2007 l'essentiel Femmes en Provence-Alpes-Côte d'Azur : aussi diplômées mais moins reconnues que les hommes Depuis le début des années 80, les naît et promeut l’égalité entre hommes et femmes, celle-ci ne semble pas tou-inégalités entre hommes et femmes jours atteinte. Qu’en est-il aujourd’hui se sont réduites en matière d’édu- en Paca dans les domaines de l’éduca- tion, de l’insertion professionnelle, decation et d’activité professionnelle. l’économie et de la vie politique ? Cependant, alors que les filles réus- sissent mieux scolairement que les Lesjeunesfemmesplus garçons, leurs choix d’orientation diplômées que les et la nécessité de concilier vie pro- hommes fessionnelle et vie familiale leur Alarentréede2005,414 500élèvesont font perdre une partie du bénéfice étéaccueillisdanslesclassesdusecond degré de Provence-Alpes-Côte d’Azur.de cette réussite. Les femmes ont Le second cycle général et technolo- de plus en plus souvent une activité gique attire plus de filles (54 %) que de professionnelle, mais elles sont plus garçons. Le second cycle professionnel est traditionnellement plus masculin : iltouchées par le chômage que les compte seulement 46 % de filles. Ces hommes. Elles occupent plus fré- proportions sont identiques au niveau national. Lorsque les filles s’oriententquemment des emplois peu qua- verslesecondcycleprofessionnel,elles lifiés et à temps partiel.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 25
Langue Français

Extrait

SUD INSEE
N° 113 - décembre 2007 l'essentiel
Femmes en Provence-Alpes-Côte d'Azur :
aussi diplômées mais
moins reconnues que les hommes
Depuis le début des années 80, les naît et promeut l’égalité entre hommes
et femmes, celle-ci ne semble pas tou-inégalités entre hommes et femmes
jours atteinte. Qu’en est-il aujourd’hui
se sont réduites en matière d’édu- en Paca dans les domaines de l’éduca-
tion, de l’insertion professionnelle, decation et d’activité professionnelle.
l’économie et de la vie politique ?
Cependant, alors que les filles réus-
sissent mieux scolairement que les
Lesjeunesfemmesplus
garçons, leurs choix d’orientation diplômées que les
et la nécessité de concilier vie pro- hommes
fessionnelle et vie familiale leur
Alarentréede2005,414 500élèvesont
font perdre une partie du bénéfice étéaccueillisdanslesclassesdusecond
degré de Provence-Alpes-Côte d’Azur.de cette réussite. Les femmes ont
Le second cycle général et technolo-
de plus en plus souvent une activité gique attire plus de filles (54 %) que de
professionnelle, mais elles sont plus garçons. Le second cycle professionnel
est traditionnellement plus masculin : iltouchées par le chômage que les
compte seulement 46 % de filles. Ces
hommes. Elles occupent plus fré- proportions sont identiques au niveau
national. Lorsque les filles s’oriententquemment des emplois peu qua-
verslesecondcycleprofessionnel,elles
lifiés et à temps partiel. Ces inégali- choisissent plus fréquemment que les
tés se répercutent sur les salaires et garçons les filières préparant aux mé-
tiersdesservices.Ellessontpeuprésen-les retraites. Sur la scène politique,
tesdanslesspécialitésdelaproduction.
la présence des femmes progresse,
En 2004, les filles représentent à peinemais uniquement lorsque la loi
le tiers des apprentis de la région.
l’impose. Elles délaissent les domaines techni-
co-professionnels de la production au
profit des services : coiffure-esthétique,
En 2005, 2 475 000 femmes résident commerce-vente, santé et hôtellerie-
danslarégion,soitprèsde52 %desha- tourismerassemblentlestroisquartsdes
bitants de Paca. Alors que la loi recon- apprenties.
© Insee - DRDFE - Région Paca 2007SUD INSEE
N° 113 - décembre 2007
l'essentiel
DesjeunesfemmesplussouventdiplôméesdusupérieurqueleshommesRépartition de la population totale
en Provence-Alpes-Côte d'Azur
Aucun diplôme, CAP, BEP Bac général, Bac Diplôme de Total
CEP, BEPC technologique ou l'enseignementFemmes Hommes
professionnel supérieur
Moinsde15ans 406 402 425 651
Ensemble
De15à29ans 423 188 428 729
Femmes 42,5 18,5 16,9 22,1 100,0
De30à49ans 674 550 629 145
Hommes 36,2 26,0 15,7 22,1 100,0
50 ans ou plus 970 887 792 395
14à29ans
Total 2 475 027 2 275 920
Femmes 22,3 20,4 23,2 34,1 100,0
Source : Insee, Estimations de population au Hommes 26,5 28,4 21,5 23,6 100,0er1 janvier 2005
30à49ans
Femmes 26,8 23,2 19,3 30,7 100,0
Hommes 26,3 31,0 16,0 26,7 100,0
50 ans ou plusLe taux de réussite au baccalauréat
Femmes 57,8 15,0 13,7 13,5 100,02006 atteint 81 % dans la région. Tous
Hommes 46,8 21,4 13,8 18,0 100,0
baccalauréats confondus, les filles Champ : population des ménages, personnes de 14 ans ou plus ayant terminé leurs études.
réussissent mieux que les garçons Source : Insee, Enquêtes annuelles de recensement de 2004 à 2006 - Exploitation principale
(83 % contre 80 %). Parmi les lauréats
gnement supérieur, les femmes le sont 25 %travaillentàtempspartielet16 %du baccalauréat général, les filles res-
edésormais également dans le 3 cycle sontauchômage.Lesfemmestrouventtentminoritairesdanslessériesscienti-
universitaire. moins facilement un emploi que lesfiques (45 % des admis). Inversement,
hommes malgré un niveau de forma-elles sont largement majoritaires dans
Les nouvelles générations de femmes tion plus élevé. C’est parmi les 30-49les séries littéraires (81 %).
(moinsde30ans)sontainsiplusdiplô- ans que l’écart de taux de chômage
mées que les hommes alors que chez entre les hommes et les femmes est leEn 2005, dans l’enseignement supé-
les personnes âgées de 50 ans ou plus plus élevé (plus de 5 points).rieur,57 %desétudiantssontdesfilles
les femmes sont nettement moins di-en Provence-Alpes-Côte d’Azur. La
plômées.Aufinal,en2005,parmil’en- Depuis 1982, la présence des femmesféminisation des effectifs n’a pas effa-
semble de la population ayant achevé sur le marché du travail s’est progres-célesdifférencesd’orientation.Lesfil-
ses études, les niveaux de formation sivement accrue. En 2005, 48 % de lalessontfortementreprésentéesdansles
des hommes et des femmes sont relati- population active est de sexe fémininfilières littéraires qui débouchent sou-
vement similaires. contre40 %en1982.Letauxd’activi-ventsurl’enseignement.Ellessontma-
té des femmes est de 64 %, nettementjoritaires dans les filières médicales.
inférieur à celui des hommes (75 %).Les jeunes femmes ne constituent en
Desfemmesplus Cependant, l’écart entre les taux d’ac-revanche que 20 % des étudiants dans
présentes sur le marché tivité des femmes et des hommes s’estles écoles d’ingénieurs, 38 % dans les
du travail réduit ; il est aujourd’hui de 11 pointsfacultés de sciences et 41 % dans les
dans la région contre 29 points enIUT.
1982. C’est parmi les 15-29 ans qu’ilEn2005,975 200femmessontprésen-
est le moins important (8 points). LeTraditionnellement majoritaires dans tes sur le marché du travail en Paca :
tauxd’activitédesfemmesdelarégionlespremieretsecondcyclesdel’ensei- 59 % ont un emploi à temps plein,
est inférieur à celui de la France, et cet
écart a plutôt tendance à s’accroître.
Les femmes tardent à percer dans les
secteurs et les métiers traditionnelle-
ment masculins : elles ne représentent
que 29 % des salariés de l’industrie et
10 %dessalariésdelaconstruction.En
revanche, elles constituent 48 % des
salariésducommerceet54 %dessala-
riés des services. A diplôme égal, les
femmessontmoinssouventcadresque
les hommes. Quand elles exercent des
métiers d’ouvrier, elles sont majori-
tairement sur des postes considérés
comme non qualifiés. Elles exercent
rarement des métiers techniques ou in-
dustriels (ingénieurs, techniciens ou
© Insee - DRDFE - Région Paca 2007SUD INSEE
N° 113 - décembre 2007
l'essentiel
les hommes (salaire médian net en
2005). Les écarts de salaire entre les
hommes et les femmes sont plus im-
portantschezlesouvriersetlescadres.
Ils sont plus mesurés parmi les profes-
sions intermédiaires et les employés,
en particulier dans les emplois de la
santé, du travail social et de l’adminis-
tration publique. Les écarts de salaires
entre hommes et femmes s’expliquent
principalement par les différences de
professions exercées, de secteurs d’ac-
tivitéetletravailàtempspartiel.Néan-
moins, parmi les salariés travaillant à
tempsplein,lesécartsderémunération
perdurent : les femmes travaillant à
temps plein perçoivent un salaire mé-
dian de 1 350€ nets mensuels, soit
10 % de moins que les hommes.
Chez les retraités, les écarts entre gen-
res sont plus importants que chez les
(1)actifs.EnFrance ,laretraitemoyenne
ouvriers)et restentplusprésentesdans etviefamiliale.Maistouslesemploisà des femmes (1 020€ mensuels en
les professions administratives ou temps partiel ne permettent pas d’at- 2004)estinférieurede38 %àcelledes
commerciales. teindre cet objectif. Selon l’enquête
hommes (1 640€). Outre les effets sur
"Emploidutemps",moinsdelamoitié
lesretraitesd’unniveaudesalaireplus
des salariées à temps partiel ont pu81 %des salariés à temps faible, seules 44 % des femmes retrai-
choisirlibrementlarépartitiondeleurspartiel sont des femmes tées ont pu faire valider une carrière
horaires de travail. Le temps partiel
complète contre 86 % des hommes. Si
choisi par les femmes pour s’occuperEn 2005, 29 % des femmes ayant un l’on ne prend en compte que la retraite
de leurs enfants concerne des emploisemploi travaillent à temps partiel de droit direct (hors pension de réver-
stablesetqualifiés.

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents