Malgré une baisse de la mortalité en 5 ans, l écart se creuse avec la France
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La situation de la Picardie conernant la mortalité est peu enviable comparativement au reste de la France. En 2000-2001, le taux de mortalité générale de la Picardie était de 1 031 décès pour 100 000 habitants contre 904 pour la France métropolitaine. L'Aisne occupe la situation la plus défavorable dans la région pour la mortalité générale et le 3e rang des départements français derrière le Nord et le Pas-de-Calais. Les taux de mortalité générale ont baissé depuis 5 ans mais moins qu'en France et davantage chez les hommes que chez les femmes, ce qui réduit l'écart de la mortalité entre les deux sexes. Seule la mortalité par cancer a baissé plus en Picardie qu'en France.

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Langue Français

Extrait

SANTÉ
Plus de 500 000 séjours de courte durée
dans les établissements de santé en 2002
Au cours de l’année 2002, armi l’ensemble des séjours effec- la France sont les plus prononcées (tauxP tués par des personnes domiciliées supérieurs de plus de 10 % en Picardie parles Picards ont effectué
1 en Picardie, 31 % concernent un service rapport à la France).près de 505 400 séjours en soins
de chirurgie et 29 % sont des séjours dede courte durée (médecine,
moins de 24 heures. La durée moyennechirurgie, obstétrique) 82 % des Picardsd’un séjour en service de soins de courtedans les établissements
ont été hospitalisésdurée est de 4,6 jours. Néanmoins, celle-de santé publics et privés.
ci varie avec l’âge, dépassant 5 jours chez dans la régionÀ structure par âge et sexe
les personnes âgées de 65 ans ou plus.
comparable, la Picardie présente
Elle est également supérieure en chirur- La majorité des séjours d’hospitalisa-
un recours aux établissements
gie par rapport aux services non chirurgi- tion effectués par des Picards s’est dérou-
de santé plus fréquent que celui caux. lée dans la région. L’Île-de-France est la
de l’ensemble du territoire Le taux d’hospitalisation, rapportant région hors Picardie la plus attractive puis-
métropolitain. les séjours effectués par un groupe d’âge qu’elle a rassemblé 10 % des séjours de
Au sein de la région, à la population de ce groupe d’âge, est Picards. Viennent ensuite les autres
l’Aisne présente le recours élevé pour la première année de vie. En- régions frontalières de la Picardie :
aux établissements de santé suite, il diminue pour atteindre son mini- Champagne-Ardenne (5%), Nord - Pas-
le plus élevé. mum entre 5 et 14 ans puis remonte de-Calais (2 %) et Haute-Normandie (1 %).
progressivement jusqu’aux âges les plus Les établissements de santé des dé-
avancés. Les hospitalisations nombreuses partements de l’Oise et de la Somme ont
des femmes pour grossesse et accouche- accueilli pour chacun d’entre eux 29 % des
ment entraînent une augmentation du taux séjours et le département de l’Aisne 24 %.
pour le groupe d’âge 25-34 ans visible sur Pour certains groupes de pathologies,
le graphique. les fuites hors région sont particulièrement
Comparés à la France, les taux d’hos- nombreuses. Ainsi, les séjours pour mal-
pitalisation picards sont plus élevés et ceci formations congénitales et anomalies chro-
quel que soit l’âge, excepté pour les grou- mosomiques se sont effectués pour près
pes d’âge 30-39 et 40-49 ans (les taux de 35 % hors de la Picardie (et pour près
picards sont très faiblement inférieurs, d’un séjour sur cinq en Île-de-France).
de -1 % aux taux moyens français). Après
75 ans, les différences entre la Picardie et
Maladies de l’appareil digestif :
10 % des motifs d’admission
en soins de courte durée ** -
" # 9 " " ’ B1
N 6 % 3/ A" / Après les autres motifs de recours aux
(
2soins responsables de 18 % des séjours,
les pathologies entraînant le nombre le plus
important de séjours sont les maladies de
l’appareil digestif. Elles ont constitué le
*
1Données fournies par la Direction de l'hospitalisation et
de l'organisation des soins (DHOS).
4
2Examens et investigations sans mention de résultats
anormaux, Stérilisation, Mesures procréatives,
Surveillance d’une grossesse à haut risque, Dépistage ( ) ?
prénatal, Enfants nés vivants, Soins palliatifs, Motif autreM"
de recours aux soins. 05<
INSEE PICARDIE - Bilan économique et social 2004 61



SANTÉ
motif principal d’admission de près de national sont significatives, témoignant de
50 300 séjours effectués par des Picards. séjours particulièrement nombreux.
Les maladies de l’appareil circulatoire
(9 % des séjours) et les lésions trau-
Maladies de l’appareilmatiques et empoisonnements (8% des
e eProgression du nombre de séjours circulatoire et cancer :séjours) arrivent en 3 et 4 places
d’hospitalisation entre 1998 et 2002 parmi les motifs d’admission les plus hospitalisation plus fréquente
fréquents.Entre 1998 et 2002, le nombre de séjours ef- qu’en moyenne
fectués par des Picards dans un établissement
de santé a progressé de +5,5 %. Le taux brut Concernant les séjours pour les ma-
eLe 3 recoursd’hospitalisation est passé de 256 séjours pour ladies de l’appareil digestif, ils sont moins
1 000 habitants en 1998 à 271 séjours en 2002. le plus élevé de métropole fréquents en Picardie que sur l’ensemble
Le taux comparatif d’hospitalisation, qui permet du territoire, excepté pour les séjours detoutes pathologies confondues
les comparaisons entre les périodes, est passé femmes domiciliées dans l’Aisne qui sont
de 263 séjours pour 1 000 habitants en 1998 à En 2002, la Picardie présente un re- significativement plus nombreux qu’en
272 séjours en 2003, les séjours étant métropole (+ 5 %).cours aux établissements de santé supé-
significativement supérieurs en Picardie par rap-
rieur de 6% à celui de l’ensemble du Les séjours pour les maladies de l’ap-
port à l’ensemble du territoire sur la totalité de la eterritoire, soit le 3 recours le plus élevé de pareil circulatoire sont significativement
période. Sur les 5 années, la Picardie se situe
métropole hors Corse. plus nombreux en Picardie que sur l’en-nd eentre le 2 et le 5 rang parmi les régions pré-
Chez les hommes, l’indice comparatif semble du territoire métropolitain chez lessentant les indices les plus élevés.
d’hospitalisation (cf encadré) s’élève à 107, hommes (+12 %) comme chez les femmes
eplaçant la Picardie, 4 parmi les régions (+21 %). C’est de nouveau le département
de l’Aisne qui présente le recours le plusmétropolitaines les plus concernées. Le
Nord - Pas-de-Calais occupe la tête du fréquent au sein de la région.
classement alors que les Pays de la Loire De même, les séjours pour le cancer
sont particulièrement nombreux dans laprésentent l’indicateur le plus faible. Chez
les femmes, les séjours en Picardie sont région, ils sont supérieurs de 14% chez
supérieurs de 6 % aux séjours de la France les hommes et de 4 % chez les femmes
Source et définition ndmétropolitaine, la région présentant le 2 par rapport à la moyenne nationale.
Ces données sur les établissements de santé indicateur le plus élevé après la région Contrairement aux autres pathologies,
proviennent de l’exploitation de la base PMSI Provence-Alpes-Côte d’Azur. L’indicateur c’est le département de l’Oise qui dispose
(Programme de médicalisation des systèmes le plus faible est celui de l’Auvergne. des indicateurs les plus élevés suivi par le
d’information), mesure médico-économique de département de la Somme.Au sein de la région, les indicateurs
l’activité hospitalière. Cette base rassemble des les plus élevés s’observent dans l’Aisne, Présentant habituellement des indica-
données de séjours dans les services de soins puis dans l’Oise et ceci pour chacun des teurs économiques, sanitaires et sociaux
de courte durée (médecine, chirurgie, obstétri- particulièrement défavorables, la Picardiedeux sexes. Pour les trois départements,
que) des établissements de santé publics et pri-
les différences observées avec le niveau dispose ici encore d’un recours aux soins
vés participant au PMSI. À chaque séjour cor-
respond un RSA (Résumé de sortie anonyme)
contenant diverses informations. Le diagnostic
principal d’hospitalisation est « le motif de prise
en charge qui a mobilisé l’essentiel de l’effort mé-
dical et soignant au cours de l’hospitalisation ».
9 " ) " " * 9 $ ) 94
Les données sont domiciliées, c’est-à-dire comp- ! I/ F / " ! G
tabilisées au domicile du patient. L’unité de

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