Nantes Métropole pourrait gagner 100 000 habitants d ici 2030
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Nantes Métropole pourrait gagner 100 000 habitants d'ici 2030

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www.insee.fr/pays-de-la-loire N° 96. Mai 2011 Nantes Métropole pourrait gagner 100 000 habitants d’ici 2030 l’horizon 2030, si les tendances de Toulouse serait encore plus vive avec En 2030, l’aire urbaine de Nantes démographiques observées sur un taux de croissance annuel moyen de pourrait compter environ 150 000 À la période récente, en termes de + 1,0 %. En revanche, l’aire urbaine de habitants supplémentaires notamment fécondité, de mortalité et de migrations Lille enregistrerait un taux beaucoup plus grâce à sa fécondité. Nantes se se maintenaient, l’aire urbaine de Nantes faible de + 0,2 %. Les villes du littoral place ainsi au troisième rang des compterait environ 915 000 habitants, méditerranéen, quant à elles, auraient grandes aires urbaines pour son taux soit une hausse de 19 % en vingt-cinq des taux de croissance annuels moyens de croissance, derrière Toulouse et ans. La population augmenterait ainsi faibles : les aires urbaines de Marseille, Rennes. d’environ 150 000 habitants, soit envi- de Toulon et de Nice ne dépasseraient En son sein, les nouveaux arrivants, ron 6 000 habitants supplémentaires pas + 0,4 % et + 0,3 % pour les deux plutôt des jeunes actifs, privilégieraient chaque année en moyenne. Même si dernières.une première installation à Nantes les arrivées de nouveaux habitants de-Métropole.

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www.insee.fr/pays-de-la-loire
N° 96. Mai 2011
Nantes Métropole
pourrait gagner
100 000 habitants
d’ici 2030
l’horizon 2030, si les tendances de Toulouse serait encore plus vive avec En 2030, l’aire urbaine de Nantes
démographiques observées sur un taux de croissance annuel moyen de pourrait compter environ 150 000 À la période récente, en termes de + 1,0 %. En revanche, l’aire urbaine de habitants supplémentaires notamment
fécondité, de mortalité et de migrations Lille enregistrerait un taux beaucoup plus grâce à sa fécondité. Nantes se
se maintenaient, l’aire urbaine de Nantes faible de + 0,2 %. Les villes du littoral place ainsi au troisième rang des
compterait environ 915 000 habitants, méditerranéen, quant à elles, auraient grandes aires urbaines pour son taux
soit une hausse de 19 % en vingt-cinq des taux de croissance annuels moyens de croissance, derrière Toulouse et
ans. La population augmenterait ainsi faibles : les aires urbaines de Marseille, Rennes.
d’environ 150 000 habitants, soit envi- de Toulon et de Nice ne dépasseraient En son sein, les nouveaux arrivants,
ron 6 000 habitants supplémentaires pas + 0,4 % et + 0,3 % pour les deux plutôt des jeunes actifs, privilégieraient
chaque année en moyenne. Même si dernières.une première installation à Nantes
les arrivées de nouveaux habitants de-Métropole. Les tensions sur les marchés Arrivées d’Île-de-France et des vraient être nombreuses, cet essor de l’habitat et notamment les diffcultés régions limitrophes, départs serait presque totalement porté par l’ex-liées à l’accession à la propriété d’une vers le reste de la Loire-cédent des naissances sur les décès. maison avec jardin poussent aujourd’hui Atlantique
de nombreuses familles à déménager Avec ces hypothèses, le scénario central
Le dynamisme démographique de l’aire hors de la métropole, parfois au-delà des projections de population indique que
urbaine nantaise d’ici 2030 reposerait des limites de l’aire urbaine. les aires urbaines de Nantes et Bordeaux
essentiellement sur son solde naturel. La métropole nantaise cherche à connaîtraient une évolution similaire de
Grâce à une fécondité élevée, le nom-enrayer cette évasion urbaine qui leur population avec un taux de croissance
touche globalement les grandes aires bre de naissances devrait largement annuel moyen de + 0,7 %. Pour toutes
dépasser celui des décès. Côté échanges urbaines. Des politiques volontaristes deux, le dynamisme démographique
migratoires, l’aire urbaine gagnerait peu d’habitat et de lutte contre l’étalement dépasse celui de l’aire urbaine de
d’habitants au jeu des entrées-sorties urbain seront autant d’ingrédients qui référence (voir encadré) qui connaîtrait
malgré des fux d’arrivées très importants joueront localement un rôle majeur un gain de population de + 0,5 % par an.
dans les vingt années à venir et chaque année.L’aire urbaine de Rennes pourrait croître
qui pourraient permettre à Nantes plus vite que celle de Nantes, à + 0,9 %, et L’Île-de-France continuerait à constituer
Métropole de gagner 100 000 habitants l’évolution de la population de l’aire urbaine un vivier important de population pour
d’ici 2030.
Cette étude est issue d’un partenariat entre l’Agence d’urbanisme de la région Lionel KERDOMMAREC (Insee)
nantaise (Auran) et l’Insee. Elle s’inscrit dans la démarche « Ma Ville Demain » Patrick PAILLOUX (Auran)
lancée par les 24 communes de Nantes Métropole qui vise à construire un projet
pour la métropole à l’horizon 2030.Nantes Métropole pourrait gagner
100 000 habitants d’ici 2030
Les grandes aires urbaines sont dynamiques à l’Ouest Grande aire urbaine de référence : Dans
cette étude, l’aire urbaine de Nantes est com-Taux de croissance annuel moyen de la population des plus grandes aires urbaines françaises
parée aux neuf plus grandes aires urbaines de (hors Paris) sur l’ensemble de la période 2007-2032 (en %)
France métropolitaine (hors Paris). Il s’agit des
aires urbaines de Lyon, Marseille, Lille, Tou-
louse, Bordeaux, Nice, Strasbourg, Toulon et
Rennes. Afn de relativiser ou bien de situer un
niveau ou une évolution, une aire urbaine de ré-
férence a été construite. Il s’agit de la moyenne
pondérée de ces aires urbaines par la taille de
leur population.
à près de 653 500, soit une hausse de
13 % sur la période. Sur le reste de l’aire
Source : Insee, Omphale 2010 scénario central.
urbaine, la population augmenterait de
l’aire urbaine de Nantes, qui bénéfcie - (hors département de la Loire-Atlantique) 188 000 à plus de 265 000, soit une
rait ainsi d’un solde positif de 35 000 comme avec le reste du territoire hausse de l’ordre de 41 %, nettement
personnes sur la période analysée. Plus métropolitain serait à l’équilibre. supérieure à celle de Nantes Métropole. Le
exactement, les arrivées en provenance dynamisme serait aussi particulièrement
de l’Île-de-France pourraient s’élever à Le cœur des grandes aires important sur le reste du département de la
105 000 habitants contre 70 000 départs urbaines connaîtrait un Loire-Atlantique, avec une hausse de 32 %
en sens inverse. Près de la moitié de départ important des familles en vingt-cinq ans. Le taux de croissance
ces arrivées concernerait des personnes annuel moyen s’élèverait ainsi à + 0,5 % Au jeu des migrations résidentielles, de 25 à 39 ans, les 15 à 24 ans se pour Nantes Métropole, à + 1,4 % pour Toulon, Toulouse et Bordeaux seraient plaçant en deuxième position. Pour ces le reste de l’aire urbaine et à + 1,1 % les zones les plus attractives des dix plus jeunes ménages, l’attrait de la métropole pour le reste du département. Dans ce grandes aires urbaines françaises (hors nantaise semble ne pas devoir décroître. cadre, Nantes Métropole contribuerait
Paris). Toulouse et Bordeaux auraient À l’opposé, les ligériens qui partiraient vers à hauteur de la moitié à l’accroissement un profl similaire, à savoir un solde l’Île-de-France seraient principalement des de la population totale de l’aire urbaine, migratoire positif accompagné d’une fuite étudiants ou de jeunes actifs. contre environ les trois quarts entre 1990 des familles. Chacune des grandes aires
et 1999.Les régions limitrophes des Pays de la urbaines, à l’exception de celles de Toulon
Loire (Basse-Normandie, Bretagne, Centre, et de Nice, aurait un solde de personnes Ce dynamisme démographique plus élevé
Poitou-Charentes) représenteraient égale- de 25 à 39 ans négatif voire extrêmement à mesure que l’on s’éloigne de la ville de
ment une zone d’échanges de population négatif. Cet exode massif et général des Nantes s’explique par une inadéquation
importante pour l’aire urbaine de Nantes. « familles » (plus de 100 000 habitants à entre les prix de l’immobilier et les revenus
Le solde avec cette zone serait d’environ Lille et à Lyon, et environ 60 000 à Rennes des ménages. Ainsi, d’après le Programme
19 000 personnes : 105 000 personnes et Strasbourg), bien que conséquent, Local de l’Habitat (PLH) de Nantes
quitteraient l’aire urbaine et 124 000 s’y semblerait fnalement moins prononcé Métropole, « dans les conditions actuelles
installeraient. Les échanges correspon- dans l’aire urbaine de Nantes. Son solde de prêt et sans apport, un ménage de
draient à un départ de jeunes familles et serait presque à l’équilibre pour l’ensemble quatre personnes gagnant 3 300 euros
d’actifs de l’aire urbaine, sans doute dû à la de la population, mais il serait défcitaire nets par mois (ce qui correspond au plafond
recherche d’un logement correspondant à pour les 25 à 39 ans avec une perte de du Prêt à taux zéro) pourra mobiliser un
leurs attentes, et à des arrivées d’étudiants 38 500 personnes en vingt-cinq ans. budget d’environ 180 000 euros pour un
et de jeunes actifs et familles proftant du achat, soit pour un T4 de 80 m², un prix
bassin d’emploi nantais. Évasion urbaine : des d’achat de 2 250 euros au m², diffcile à
métropolitains à la campagne trouver tant sur le marché du neuf que de Sans changement majeur dans les <

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