Premiers résultats estimés du RP 99 - 1 420 000 bas-normands
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La Basse-Normandie a gagné 29 000 habitants entre 1990 et 1999. Mais le rythme de croissance de sa population s'est ralenti d'un tiers. Le Calvados porte à lui seul la croissance démographique, la population de la Manche s'étant globalement stabilisée et celle de l'Orne poursuivant son léger déclin. Les espaces urbains connaissent des fortunes diverses : dynamisme pour Caen, Granville et Trouville, dépeuplement pour Flers, L'Aigle et Cherbourg. Le monde rural reprend des couleurs : sa population s'est accrue de 7000 habitants.

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Langue Français

Extrait

n° 58 Juin 1999
Premiers résultats estimés
du recensement de population 1999
1 420 000 BAS NORMANDS
e recensement de la population ne sont pas plus importants que durant% La Basse-Normandie a ga-
délivre ses premiers comptes : la décennie quatre vingt. L’excédent
gné 29 000 habitants entre 1990erLau 1 mars 1999, 1 420 300 per-des départs de Bas normands sur les
et 1999. Mais le rythme de crois-
sonnes habitent en Basse Normandie, arrivées de nouveaux habitants s’élève
sance de sa population s’estsoit 29 000 de plus qu’en 1990. en effet à 11 000 personnes sur la pé-
ralenti d’un tiers.riode. En revanche, ces mouvements
Chaque année, la région a donc gagné
ont fortement évolué au sein des diffé-
en moyenne 3 200 habitants. Cette pro-
rentes composantes de la Basse-
gression est inférieure de plus d’un
Normandie : départements, espaces % Le Calvados porte à lui seultiers à la croissance constatée au cours
urbains et territoires ruraux. la croissance démographique, lade la décennie quatre vingt. Ce ralen-
population de la Manche s’étanttissement s’explique intégralement par
globalement stabilisée et celleun excédent moins important des nais- La Manche accuse le coup
sances sur les décès. En effet, si la de l’Orne poursuivant son léger
La Manche a perdu son dynamismenatalité et la mortalité s’étaient mainte déclin.
démographique des années quatre-nues à leur niveau des années quatre
vingt. Avec 481 400 habitants, sa po vingt, la Basse Normandie compterait
pulation progresse tout juste de 1 800aujourd’hui 18 000 personnes de plus, % Les espaces urbains con-
personnes en neuf ans. C’est, ensoit environ 1 438 000 habitants. Les
naissent des fortunes diverses :moyenne, ce qu’elle gagnait chaque an-mouvements migratoires, quant à eux,
dynamisme pour Caen, Gran-née entre 1982 et
ville et Trouville, dépeuplement1990. L’effondre-
ment du rythme de pour Flers, L’Aigle et Cherbourg.
croissance de la po
pulation de la Man
che tient au recul de % Le monde rural reprend des
ses deux principales
couleurs : sa population s’est ac-
agglomérations,
crue de 7 000 habitants.
Cherbourg et Saint
Lô. Seul, le littoral
gagne des habitants
principalement dans
les bassins de Cou
tances (+ 1 800) et de
Granville (+ 2 600).
. . . . . . . . CENT P . . OUR CENT . BASSE NORMANDIE n° 58. . . . . . . . . . . .La population de l’Orne continue, habitants, il gagne ainsi 28 900 person Entre 1982 et 1990, le mouvement de
quant à elle, de décroître à un rythme à nes. L’attractivité grandissante du Cal périurbanisation avait profité à l’en-
peine atténué par rapport à la décennie vados permet de limiter les effets de la semble des communes situées au-delà
quatre vingt, époque du premier recul baisse de la natalité, responsable à elledes limites de l’agglomération caennaise.
démographique. Avec 291 500 habi seule d’un manque à gagner estimé à Depuis 1990, de nombreuses commu-
tants, l’Orne perd ainsi près de 1 700 8 000 habitants. Le Calvados n’en reste nes ne bénéficient plus de ce mouve-
personnes et retrouve le même nombre pas moins un département jeune où les ment ; certaines, notamment au sud, et
d’habitants qu’au début des années naissances sont nombreuses, notam au sud est en particulier, perdent même
soixante dix. Les pertes les plus impor ment dans les villes. Seulement 5 can des habitants. A l’exception notable de
tantes affectent le bocage, le bassin detons sur 49 enregistrent plus de décès quelques communes comme Bourgué-
Flers perdant plus de 2 600 habitants. que de naissances. Toutes les parties du bus, la périurbanisation s’est d’ailleurs
En revanche, le bassin d’Alençon, en- Calvados ont connu une croissance de concentrée à l’ouest de la capitale bas-
core très jeune, et celui de Mortagne leur population à l’exception du bassin normande. Dans le sillage de Saint-
au Perche gagnent quelques habitants. de Vire qui voit néanmo ins ses pertes Germain La-Blanche Herbe, Carpiquet
s’atténuer par rapport à la dernière dé- et Epron, les communes voisines d’Authie
La progression de la population bas cennie. La baisse de population y est, et Saint-Contest ont connu un rythme de
normande tient donc à la seule crois en effet, trois fois moins rapide que parcroissance supérieur à 2 % par an. Plus
sance du Calvados. Ce département le passé et se concentre dans le Mortai largement, c’est un triangle dont la base
bénéficie d’un accroissement démo nais. Le bassin d’emploi caennais reste va d’Epron à Grainville-sur-Odon et
graphique à peine atténué par rapport àle principal moteur de la croissance qui s’étire le long de l’axe Caen-
la décennie quatre vingt. Avec 647 400 démographique bas-normande : son Bayeux, qui profite le plus de la périur
gain de population représente 86 % debanisation. Enfin, le littoral reste
l’évolution de la population régionale, également très attractif, notamment
Caen et son aire d’influence totalisant Ouistreham qui gagne près de 2 000
à eux seuls 72 % de cet accroissement. habitants.
Des disparités d’évolutions
Une périurbanisation
au sein des aires urbaines
caennaise moins homogène
Avec celle de Caen, les aires urbaines
La commune de Caen gagne à nouveau de Granville et de Trouville sur mer
des habitants grâce à une forte réduc- ont été les grandes bénéficiaires de la
tion de son déficit migratoire. Au cours décennie quatre vingt dix. Ces deux
de la décennie quatre vingt, plus de agglomérations avaient pourtant, jus-
10 000 personnes avaient quitté la que là, connu une croissance relative-
ville centre sans être remplacées, pré- ment faible, comparée à celle des autres
férant s’installer à la périphérie pour laagglomérations bas normandes.Grâce
plupart. Entre 1990 et 1999, moins de à l’arrivée massive de nouvelles popu-
6 000 Caennais ont été tentés par l’ex-lations au cours de la décennie, la pre-
périence. Profitant d’une population mière gagne aujourd’hui près de 2 000
jeune où les naissances l’emportent lar- habitants et la seconde 1 200. Cette
gement sur les décès, la ville de Caen attractivité des deux aires urbaines
gagne ainsi 800 habitants depuis 1990, littorales semble concerner avant tout
du fait du ralentissement des mouve- des personnes âgées, les naissances
ments de périurbanisation. restant relativement peu nombreuses
dans ces deux ensembles urbains. Ce
Autour de Caen, l’agglomération ga-
gain de population profite tout au-
gne encore 6 900 personnes dont 2 200
tant aux agglomérations, riches en
à Ifs, 900 à Mondeville, 900 à Saint
services et commerces, qu’à leur péri-
Germain la-Blanche-Herbe et 500 à
phérie immédiate, plus calme et offrant
Colombelles. La population de
de plus larges espaces.
Cormelles-le-Royal reste stable et,
seule, la ville d’Hérouville Saint Clair Après avoir connu un fort déficit dans
connaît une baisse de presque 800 les années quatre vingt, l’aggloméra
habitants. tion de Vire parvient à stabiliser le
. . . . . . . . . CENT POUR CENT . . BASSE NORMANDIE n° 5. 8 . . . . . . . . . . .nombre de ses habitants. La croissance trouvent dans une situation similaire. cédente tandis que l’agglomération
de sa périphérie, en revanche, se ralen- La croissance se maintient en périphé- centrale parvient à mieux fixer ses ha
tit, mais atteint tout de même 450 per rie mais à un rythme près de deux foisbitants que par le passé, l’aggloméra-
sonnes. Avranches et Alençon se plus faible que durant la décennie pré- tion alençonnaise dans sa partie
. . . . . . . . CENT P . . OUR CENT . BASSE NORMANDIE n° 58. . . . . . . . . . . .Les résultats présentés ici sont provisoires. Les chiffres définitifs du dénombrement de population au 8 mars 1999 par
commune seront officialisés à la fin de l’année 1999, après contrôle des opérations effectuées sur le terrain et validation des
résultats obtenus. Cette étape de vérification a débuté au mois d’avril pour les petites communes mais a tout juste commencé pur o
les grandes villes.
Les données d’état civil (naissances et décès) sont, elles aussi, provisoires. Le nombre de naissances et de

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