Recensement de 1999 en Côte-d'Or : poursuite de la croissance démographique

David Brion

Description

La Côte-d'Or franchit le cap des 500 000 habitants. Sa population continue de croître grâce à un solde naturel favorable bien qu'en diminution. Les mouvements migratoires continuent d'alimenter la périurbanisation. L'agglomération de Dijon reste le principal moteur de la croissance démographique. Son desserrement entraîne une augmentation de la population vers sa direction ouest, le long des axes autoroutiers. Le nord du département perd des habitants.

Sujets

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Informations

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Extrait

Évolution en % entre 1990 et 1999 du nombre de résidences principales par pseudocanton

plus de 20 de 15 à 20 de 10 à 15 de 5 à 10 de 0 à 5 moins de 0

Montigny surAube

Aignay leDuc Baigneux lesJuifs

Fontaine lèsDijon Dijon 5 Dijon 2 Chenôve Gevrey Chambertin

Source : INSEE  Recensement de la population 1999 (résultats provisoires).

Le gain démographique en Côte d’Or est obtenu comme par le passé pour l’essentiel dans l’agglomération dijonnaise et ses environs.

Croissance de la population à l’ouest de Dijon

De 1982 à 1990, le dynamisme d é m o g r a p h i q u ed el am é t r o p o l e régionale s’est étendu nettement vers le sud. On observe maintenant un des serrement démographique de Dijon vers l’ouest en direction de Semuren Auxois sans toutefois l’atteindre.

© IGN  INSEE

Modeste à l’échelle de l’agglomération de Dijon, le gain démographique à l’ouest n’en demeure pas moins signifi catif à l’échelle des cantons impliqués. Le desserrement vers l’ouest gagne le canton de PouillyenAuxois et plus modestement de PrécysousThil. Le rythme annuel de croissance de la population y atteint environ 0,7 % pour une zone peuplée de 7 850 personnes. Le solde naturel est déficitaire et stable mais compensé par un solde migratoire en nette augmentation (13 personnes de plus par an entre 1982 et 1990 puis 76 entre 1990 et 1999). Il est probable que des familles sont venues s’y installer comme en témoigne l’augmentation du

Pour en savoir plus  Recensement de la population de 1999 :  .premier comptage national INSEE Première n° 663  juillet 1999.  .la population des régions INSEE Première n° 664  juillet 1999.  Depuis juillet 1999, les résultats provisoires du recensement de la population 1999 sont disponibles, avec mises à jour hebdomadaires, sur le site internet de l’INSEE (www.insee.fr) et le minitel (3615 INSEE).  Évolutions démographiques 19901999.Données provisoires. Communes, can tons, arrondissements, unités urbaines 1990, zones d’emploi.1999. Un INSEE, fascicule et une disquette par département, un cédérom France.  Populations légales de 1999. Population totale, municipale, comptée à part, sans doubles comptes. Rappel des populations de 1990.INSEE, à paraître à partir de janvier 2000. Un fascicule par département et un fascicule France. Tableaux et base de données : un cédérom France.  Évolutions démographiques depuis 1982. Logements.INSEE, à paraître à partir de mars 2000. Un fascicule par département et un fascicule France.  Évolutions démographiques depuis 1962. Logements.INSEE, à paraître à partir de mars 2000. Tableaux et base de données : un cédérom par région et un cédérom France.  Les résultats de l’exploitation statistique des bulletins individuels et des feuilles de logement seront diffusés à partir du 2ème semestre 2000.

Poursuite de la croissance de la population

nombre de résidences principales dans ces cantons (+ 13 % entre 1990 et 1999) ainsi que la baisse importante du n o m b r ed el o g e m e n t sv a c a n t s ( 26 %) et du nombre de résidences secondaires et occasionnelles ( 6%).

Baisse démographique à Montbard et dans le Châtillonnais

Dans la poursuite de la tendance observée dans les années quatrevingt, les espaces à dominante rurale perdent des habitants, au rythme de 0,1 % l’an depuis 1990. La partie nord de la Côte d’Or, en particulier, connaît une décrois sance significative de sa population. Ainsi, les cantons de Montbard et de ChâtillonsurSeine se dépeuplent au rythme de 0,9 et 0,7 % l’an, essentiellement du fait d’un déficit migratoire récurrent depuis plusieurs décennies. Depuis 1975, l’excédent naturel s’est réduit, le solde naturel étant maintenant proche de l’équilibre, et ne permet plus de compenser les migrations défavorables. Le déclin démographique de cette région a des répercussions en terme d’habitat. Ainsi, dans le canton de Mont bard, si le nombre de résidences princi pales continue de croître (5 par an depuis 1990), cette augmentation est plus faible (22 par an dans les années 80). Les résultats détaillés du recense ment de la population, notamment la répartition par tranche d’âge, donne ront des éléments d’interprétation complémentaires sur ces évolutions.

David Brion.

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Recensement de la population de 1999 en Côted’Or :

poursuite de la croissance démographique

La Côted’Or franchit le cap des 500 000 habitants. Sa population continue de croître grâce à un solde naturel favorable bien qu’en diminution. Les mouvements migratoires continuent d’alimenter la périurbanisation. L’agglomération de Dijon reste le principal moteur de la croissance démographique. Son desserrement entraîne une augmentation de la population vers sa direction ouest, le long des axes autoroutiers. Le nord du département perd des habitants.

Un territoire inégalement peuplé

Yonne

Nièvre

Aube

HauteMarne

Haute Saône

Châtillon surSeine Jura Montbard IssurTille SaôneetLoire Dijon Genlis Auxonne NuitsSaintGeorges Beaune Densité de population en 1999 par commune (nombre d'habitants au km²) de 500 à 7 000 de 80 à 150 de 20 à 40 de 150 à 500 de 40 à 80moins de 20

Source : INSEE  Recensement de la population 1999 (résultats provisoires).

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