Recensement de population : la croissance de la population bretonne (Flash d Octant n° 115)
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Au 1er janvier 2005, la population de la Bretagne est estimée à 3 043 500 habitants, ce qui signifie que la population s'accroît de 23 000 personnes par an depuis 1999. Les résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 et 2005 confirment la forte croissance démographique en Bretagne. Et ils témoignent également de l'extension de la périurbanisation, qui s'étale désormais plus loin des villes centres.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

LE FLASH
Octant
Recensement Numéro 115 - Janvier 2006
de population
La croissance
de la population bretonne
er
Au 1 janvier 2005, la population de la Bretagne est estimée
à 3 043 500 habitants, ce qui signifie que la population s’accroît
de 23 000 personnes par an depuis 1999.
Les résultats des enquêtes annuelles de recensement de 2004 et 2005
confirment la forte croissance démographique en Bretagne. Et ils témoi-
gnent également de l’extension de la périurbanisation, qui s’étale désormais
plus loin des villes centres.
er par an. connu un creux à seulementu 1 janvier 2005, la
Cette statistique confirme 3 000 personnes au début despopulation de la Bretagne
l’embellie de la croissance années 1990. En outre, la régionAest estimée à 3 043 500
1 démographique en Bretagne. bénéficie d’un renforcement dehabitants , ce qui représente une
2 Le renforcement de la croissance son excédent naturel (naissancesdensité de 112 habitants au km .
entre 1999 et 2004 (inclus) est - décès).La Bretagne a ainsi gagné près de
surtout dû à l’amélioration du Au classement des régions mé-140 000 habitants entre 1999 et
solde apparent des entrées- tropolitaines selon leur taux de2005, soit 23 000 habitants en
sorties. En effet, l’excédent des croissance démographique, lamoyenne annuelle. Pour ces six
earrivées sur les départs atteint Bretagne se place au 8 rang. Siannées, le taux de croissance de
17 000 personnes par an contre l’on considère la croissance duela population s’établit à 0,78 %
8 000 en moyenne dans les au solde migratoire, elle se situe
eannées 1990-1998, après avoir désormais au 7 rang.1- Estimation provisoire
ISSN 1276-972X - CODE SAGE : FLAS11564 - PRIX : 2,3€Taux annuels moyens de variation de la population bretonne 2004 ou 2005 - ont gagné environLes villes au ralenti
58 000 habitants depuis 1999.
Ceci représente un taux moyen de
0,8 A l’intérieur de la région, la varia-
croissance de 1,2 % par an sur la
solde total bilité des taux de croissance
période, alors qu’il était de 0,5 %
solde naturel0,6 témoigne des différentes situa-
par an dans les années 1990. Ce
solde migratoire apparent* tions territoriales et des stratégies
résultat confirme donc l’évo-
résidentielles actuelles.0,4
lution observée l’an dernier
Les communes bretonnes%
(parmi les 247 communes enquê-
comptant 10 000 habitants et plus0,2 tées). Il s’observe également au
en 1999 voient leur population
niveau national, avec un taux de
augmenter lentement : + 9 0000,0 croissance de 1 % par an. Les
habitants depuis 1999 pour ces
1962-1967 1968-1974 1975-1981 1982-1989 1990-1998 1999-2004 communes bretonnes concernées
31 communes, soit + 0,1 % par- 0,2 bénéficient certes d’un légeran. Cependant, certaines de ces
excédent naturel, mais surtout
Source : Insee - Recensements de la population communes gagnent des habitants
d’une amélioration de leur bilan* Ce solde apparent est calculé par différence entre la variation de population tandis que d’autres en perdent.
et le solde naturel. migratoire (entrées - sorties).
Taux annuel de variation de la population Sur les 494 communes bretonnes
enquêtées, 391 (soit près deentre le 01/01/1999 et le 01/01/2005 Forte croissance
80 %) comptent plus d’habitants
des petites communes en 2005 qu’en 1999 ; 71 com-
munes se trouvent même en forte
Les communes de moins de croissance avec des taux annuels
10 000 habitants - 494 commu- supérieurs à 3 %. Entre 1990 et
nes enquêtées en Bretagne en 1999, seules 274 de ces mêmes
L’enquête de recensement de 2006
Elle démarre le 19 janvier personnes sans abri et desEn % résidant habituel-prochain pour s’achever le 18
1,00
février dans les communes de lement dans des habitations0,75
0,50 moins de 10 000 habitants et le mobiles terrestres, les deux
0,25 25 février dans celles de 10 000 premiers jours de la collecte.
Quelques précisions sur lahabitants et plus. Comme en
2004 et en 2005, 8,5 millions de définition de ces populations :
personnes vivant en France les sans abri sont des personnes
recevront la visite d’un agent qui dorment le plus souvent dans
la rue, à ne pas confondre avecrecenseur. Cette enquête est© IGN - Insee 2006
essentielle à la vie des les « sans domicile fixe » qui
Source : Insee - Recensements de la population communes puisqu’elle fournit recouvrent un concept plus large
des statistiques sur le nombre de englobant les sans abri et ceux
qui passent d’un hébergement àlogements et d’habitants et sur
leurs caractéristiques (âge, un autre. Quant aux habitations
Évolution annuelle moyenne de la population
profession exercée, dépla- mobiles, elles concernent princi-
entre 1999 et 2004 ou 2005 cements quotidiens, situation palement les caravanes et les
Communes de moins de 10 000 habitants en 1999 roulottes (en particulier lesmatrimoniale, diplôme…). En
2006, les communes de 10 000 forains et gens du voyage), mais
habitants ou plus procèdent également les péniches et autres
Saint-Malo également au recensement des bateaux immobilisés à quai.
Brest Saint-Brieuc
Variations annuelles moyennes de la population bretonne
Quimper 1982-1989 1990-1998 1999-2004Rennes
4 100 6 000Soldes naturels 6 100
Lorient
0,22 0,14 0,21Taux (en %)
VannesHausse
Soldes migratoires 4 900 8 100 17 200
Baisse
Taux (en %) 0,18 0,29 0,57
Aires urbaines définies en 1999
23 200Soldes totaux 11 000 12 200
Taux (en %) 0,40 0,43 0,78© IGN - Insee 2006
Source : Insee - Recensements de la populationSource : Insee - Recensements de la population
Insee Bretagne - Flash d’OCTANT - N° 115 - Janvier 20062communes (soit 55 %) étaient en des taux de croissance des com- Communes ayant connu des recensements complémentaires*
croissance. munes périphériques, signe que
entre 1999 et 2005
l’étalement périurbain est déjà àLa carte des variations de popu-
l’œuvre.lation par commune montre
clairement de larges zones en
croissance autour des grandes
Le temps
villes, principalement dans les Saint-Malo
de l’étalement urbainzones d’emploi de Rennes et de
Saint-Brieuc
BrestVannes. Cela corrobore l’im-
pression donnée par la répartition Les résultats des enquêtes de
des communes ayant recours à la recensement permettent d’obser-
procédure de recensement com- ver une étape caractéristique Quimper
Rennesplémentaire. dans l’évolution de l’urba-
Les plus fortes augmentations de nisation : une nouvelle phase de
Lorientpopulation concernent Foues- la dynamique de peuplement se
nant (29), Theix et Ploeren (56). dessine. Un bref retour en arrière,
Les plus fortes baisses apparais- au moyen des taux de variation de Vannes
sent notamment à Plouguernevel la population des communes
et Guingamp (22). bretonnes selon leur nombre
Communes enquêtées (252)2Parmi les 103 communes en d’habitants , permet de s’en
© IGN - Insee 2006décroissance, 65 perdaient déjà rendre compte.
Source : Insee - Recensements complémentaires de la populationdes habitants dans les années Dans les années 1960, la
* Recensement complémentaire : opération qui consiste à réévaluer la population légale1990, mais leur chute s’est préférence des Bretons s’oriente
d’une commune dans la période qui sépare deux recensements en tenant compte de ses
atténuée. Ces communes sont nettement vers les villes de plus logements neufs. Pour y prétendre, la commune doit satisfaire deux conditions :
souvent de petite taille (1 200 de 10 000 habitants dont la · au moins 25 logements neufs ou en construction ;
· 15 % d’augmentation de population par rapport à la dernière population légale.habitants en moyenne). Elles population s’accroît de 2 % par
constituent toutefois des excep- an, tandis que les petites
Communes de la zone d’emploi de Rennes enquêtéestions puisque, dans l’ensemble, communes se vident. C’est le
en 2004 ou 2005les petites communes montrent mouvement d’urbanisation
au contraire une certaine vigueur alimentée par l’exode rural. Taux annuels moyens de variation de la population selon la distance à la ville
démographique. Dans les années 1970, l’urba-
nisation s’étend aux petites villes, 8
les plus fortes poussées démogra- 1968-1974La croissance autour phiques concernent les commu- 1975-1981
6de Rennes et de Vannes nes de la tranche 5 000 - 10 000 1982-1989
habitants. L’exode rural continue 1990-1998
d’amputer les petites communes. 4L’aire d’influence de la ville de 1999-2003/4
Dans la période 1975-1999,Rennes continue de s’étendre. Les %
l’exode rural prend fin, lataux de variation de la population
2
croissance des villes-centresdes communes enqu&#

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