Une population active plus faible à l horizon 2015 qu en 1999 dans la région et les trois quarts des zones d emploi
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Une population active plus faible à l'horizon 2015 qu'en 1999 dans la région et les trois quarts des zones d'emploi

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Si l'on prolongeait les évolutions passées des taux d'activité, la population active régionale s'établirait à 1 087 000 personnes en 2015, soit une baisse de 2 % par rapport au niveau de 1999. Sur la même période, le nombre d'actifs total de la métropole s'accroîtrait de 2 %. Une hausse plus importante des taux d'activité des 55-59 ans annulerait la baisse régionale alors que 'accroissement plus soutenu des taux d'activité féminins ne ferait que l'atténuer. Au niveau des zones d'emploi, la population active dans l'hypothèse d'une évolution tendancielle n'augmenterait que dans six d'entre elles. Les effets des deux variantes, celle de la hausse des 55-59 ans et celle de la hausse des taux d'activité féminins, dépendent surtout de la structure de la population active des zones.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

INSEE CENTRE INFO n° 133 Novembre 2005
n° 133
Novembre 2005
2,20 €
Si l’on prolongeait les évolutions passées des taux d’activité, laUne population
population active régionale s’établirait à 1 087 000 personnes en 2015,
soit une baisse de 2 % par rapport au niveau de 1999. Sur la mêmeactive plus faible
période, le nombre d’actifs total de la métropole s’accroîtrait de 2 %.à l’horizon 2015 Une hausse plus importante des taux d’activité des 55-59 ans annulerait
la baisse régionale alors que l’accroissement plus soutenu des tauxqu’en 1999
d’activité féminins ne ferait que l’atténuer. Au niveau des zones
d’emploi, la population active dans l’hypothèse d’une évolutiondans la région
tendancielle n’augmenterait que dans six d’entre elles. Les effets deset les trois quarts deux variantes, celle de la hausse des 55-59 ans et celle de la hausse
des taux d’activité féminins, dépendent surtout de la structure de lades zones d’emploi
population active des zones.
Marc Branchu
Un déclin de la population active régionale retardé par les La baisse à venir de la population active différentes variantes de taux d'activité
1 170 000de la France est un phénomène connu
depuis plusieurs années et elle aura un
impact important sur le marché du tra-
1 150 000
vail. L’estimation de cette baisse dépend
d’hypothèses faites sur l’évolution de
1 130 000l’activité. Le maintien des taux d’activité
de 1999 est une première hypothèse
(prprprooojection à taux constants). Quoiqueprproo 1 110 000
fortement improbable, elle servira ici de
comparaison pour mesurer l’impact des Taux d'activité constants
1 090 000
autres variantes d’évolution des taux Variante tendancielle
d’activité. Trois variantes sont proposées. Variante activité féminine
1 070 000La variante dite tendancielle se base sur Variante des 55-59 ans
l’observation des tendances en matière
d’activité sur la période 1968-2002. Elle
1 050 000
suppose que la baisse de l’activité chez les
moins de 25 ans s’arrête et que l’activité
Source : INSEE, Omphaledes femmes progresse au-delà de 45 ans
et celle des hommes après 55 ans. Cette
déclin n’apparaîtrait qu’à partir de population. Elle est due aux départs à lavariante sera utilisée pour présenter les
2008 au niveau de la métropole. Elleévolutions car elle prend en compte les retraite à partir de 2006 de générations
passerait ainsi de 1 136 000 actifs en nombreuses : les baby-boomers. Lesmodifications de comportement face à
2005 à 1 087 000 en 2015, soit une pertel’activité sur l’ensemble de la population. sorties de la vie active seront alors plus
de 4,3 %. Sur cette même période, la pro- importantes que les entrées. L’écart entre les
Selon cette projection tendancielle, entre
jection à taux constants conduirait à une dates d’inflexion de la région Centre et1999 et 2015, le nombre d’actifs augmen-
perte supérieure de 6,3 % et de 4 % sur de la métropole s’explique par le fait que
terait de 2 % dans la métropole alors qu’il
l’ensemble de la période 1999-2015 pour la population régionale est légèrementbaisserait de 2 % dans le Centre. La popu-
un total de 1 065 000 actifs en 2015. plus âgée que celle de la métropole.
lation active de la région, qui était de
1 109 000 en 1999 et augmente jusqu’en La baisse de la population active est une Cette étude a été réalisée en partenariat
2005, décroîtrait dès 2006 alors que ce des conséquences du vieillissement de la avec le Conseil Régional du Centre.
Directrice de la publication : Marie-Claude DUTÉRIEZ INSEE Centre - Service Etudes et Diffusion
ISSN : 0986-976X - Code SAGE : ICI13348 Accueil du public : 43, avenue de Paris - Orléans
1Abonnement : contacter le 02.38.69.53.62 Informations statistiques : 0 825 889 452 (0,15 € / mn) - www.insee.fr
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
2015
Population activeINSEE CENTRE INFO n° 133 Novembre 2005
DEUX VARIANTES DE HAUSSE La projection de population
DE L’ACTIVITÉ CIBLÉES SUR
En prolongeant de 1999 à 2015 les ten- de 5 %. A l’opposé, la population augmen-
UNE PARTIE DE LA POPULATION dances de la période 1990-1999 issues des terait de plus de 5 % dans les franges fran-
recensements de la population, la popula- ciliennes (exception faite de Dreux) ainsiA côté de la projection tendancielle,
tion de la région Centre augmenterait de que dans les zones d’emploi d’Orléans,deux autres variantes sont étudiées.
3,5 %, atteignant ainsi 2 526 000 habitants. Tours et d’Amboise. L’Eure-et-Loir et la zone
L’une d’elle consiste à retenir une hausse d’emploi de Châteaudun auraient uneDès les premières années de la projection,
de l’activité des 55-59 ans. Elle va dans population légèrement plus nombreuse enla croissance de la région se trouverait en
le sens de la modification de la législa- dessous de celle de la métropole. Mais cela 2015 qu’en 1999. La population baisserait
correspond également à ce que l’on a pu de moins de 5 % dans les autres zonestion des retraites de 2003. Au niveau
observer sur la période 1999-2003. Les taux d’emploi.de la région Centre, cette variante de croissance démographique de la région L’évolution de la population se décomposeapporte 57 000 actifs de plus en 2015 et de la métropole diminuent à partir de en deux éléments : la variation due au soldepar rapport à une projection avec des l’an 2000. Mais celui du Centre diminue naturel (naissances-décès) et la variation
plus rapidement. L’écart entre les deux setaux d’activité constants (ceux de due aux migrations (entrées-sorties du ter-
creuserait au fil des ans et la population du1999), soit un impact positif de 5 % ritoire). La variation due au solde naturelCentre stagnerait puis diminuerait alors que
serait positive dans les franges francilien-pour une population active totale de la métropole continuerait à gagner de la
nes et sur l’axe ligérien mais négative dans1 122 000 personnes en 2015. Le nom- population jusqu’en 2015.
le reste de la région. Les mouvements mi-
bre d’actifs en 2015 est alors supérieur Des disparités importantes apparaissent au gratoires seraient favorables à toutes les
à celui de 1999. Cette variation porte sein de la région. Tout d’abord, dans l’Indre zones d’emploi de la région sauf quatre :
et le Cher la population diminuerait de plus Bourges, Vierzon, Châteaudun et Dreux.sur la génération nombreuse des baby-
boomers, ce qui explique en grande par-
tie l’importance de l’effet d’une telle
variante. En allongeant ainsi la durée de
la vie active, l’inflexion de la population
active se retrouverait retardée dans la
région de deux ans.
La dernière variante retenue est celle
d’une hausse plus soutenue de l’acti-
vité féminine entre 25 et 54 ans : sont
appliqués en 2015 et pour la région Cen-
tre les taux d’activité féminins de l’Ile-
de-France qui étaient les plus élevés de
toutes les régions métropolitaines en
1999. Cette variante féminine apporte
27 000 actifs de plus par rapport à la
projection à taux constants pour la ré-
gion en 2015. L’impact de cette variante
sur la population active régionale entre
1999 et 2015 est donc bien plus mo-
deste (+ 2,4 %) que celui de la variante
des 55-59 ans. Le nombre d’actifs en
2015 serait inférieur de 1,6 % par rap-
port au niveau de 1999. Cette faiblesse
s’explique en grande partie par le fait
que la région avait déjà des taux d’acti-
vité féminins très élevés en 1999, les
deuxièmes après l’Ile-de-France.
Sur la région, l’effet démographique Chartres, Amboise, Pithiviers et Mon-
LA DÉMOGRAPHIE, PRINCIP ALE CAUSE targis. Leur population active baisseraitentraîne une baisse de 4 % de la popu-
tout de même en fin de période, à l’ex-lation active entre 1999 et 2015. Mais,DE LA BAISSE DE LA POPULA TION ACTIVE
ception de celle de la zone d’Orléans.surtout, il induit de fortes disparitésL’évolution de la population active
Cette diminution est plus ou moinsentre les zones d’emploi. Son impactdépend de d

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