Le phénomène Pastore dope la L1
2 pages
Français

Le phénomène Pastore dope la L1

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
2 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Le phénomène Pastore dope la L1 En 477 minutes de jeu, Javier Pastore a déjà conquis la Ligue 1. Le jeune argentin a même pratiquement fait oublier les 42 millions d'euros dépensés par le PSG pour l'acheter. Désormais, on ne parle plus du record de transfert pour un joueur de Ligue 1, mais de ses buts, ses actions d'éclats et ses passes décisives.

Informations

Publié par
Publié le 28 septembre 2011
Nombre de lectures 18
Langue Français

Extrait

Le phénomène Pastore dope la L1

En 477 minutes de jeu, Javier Pastore a déjà conquis la Ligue 1. Le jeune argentin a même pratiquement fait oublier les 42 millions d'euros dépensés par le PSG pour l'acheter. Désormais, on ne parle plus du record de transfert pour un joueur de Ligue 1, mais de ses buts, ses actions d'éclats et ses passes décisives. En 6 matchs (dont 5 comme titulaire), l'ancien joueur de Palerme s'est imposé comme l'un des meilleurs joueurs évoluant dans notre championnat. Peut-être même le meilleur pendant que son compatriote Lisandro est blessé et qu'Hazard ne réussit pas à maintenir le rythme avec le LOSC.

Lionel Messi : "Dans le monde, c'est le joueur qui m'impressionne le plus"

L'occasion de se rappeler de la réputation qui a précédé le jeune argentin dans la capitale. En janvier dernier, Lionel Messi en personne n'y était pas allé par quatre chemins pour parler de son partenaire en sélection. "Dans le monde, c'est le joueur qui m'impressionne le plus", avait lâché le double ballon d'or à l'époque convoité par les plus grands clubs européens. Avec près de 20 centimètre en plus sous la toise que lui, Pastore n'est pas loin de réaliser les mêmes prouesses. Dribbles, accélérations, sens du but, le n°27 du PSG a déjà montré tout ça depuis qu'il joue en Ligue 1. Pour Maradona, une telle facilité était d'ailleurs assimilée à de l'irrespect, presque de l'insolence, à ses débuts. El Pibe de Oro parlait de lui comme un "irrespectueux total, mal élevé du football. Il te regarde dans les yeux comme un fou, élimine trois joueurs et touche le ballon comme s'il avait joué quatre ou cinq Mondiaux". Mais comme tout le monde, Maradona est tombé sous le charme et a emmené avec lui Pastore en Afrique du Sud pour jouer la Coupe du Monde. Pas pour en faire un titulaire (il joue à peu près au même poste que Messi), mais sans doute pour voir d'un peu plus près le fond de ses yeux quand il réalise ses exploits. Depuis, Pastore n'a plus quitté l'Albiceleste. Un peu plus d'un an plus tard, après déjà une belle saison avec Palerme (11 buts en 34 matchs), "El flaco" (le maigre en espagnol) poursuit sa montée en puissance. Déjà décisif à Toulouse 4ème journée, victoire 3-1 du PSG avec deux passes décisives de l'Argentin), puis déterminant face à Nice en milieu de semaine dernière (en provoquant le penalty sur un exploit personnel), l'Argentin a remis ça avec un doublé contre Montpellier samedi dernier. "On connait la qualité de Javier Pastore, son sens du jeu. Techniquement, c'est quelqu'un qui est capable de mettre l'équipe en place et puis surtout d'ajuster les dernières passes", explique Kombouaré, qui se félicite depuis une quinzaine de jours de la montée en puissance de son équipe. "Il est en train de monter en puissance, à l'image de Jérémy Menez, de Kévin Gameiro et de Blaise Matuidi, et c'est vrai qu'en un sens, le temps travaille pour nous" analyse l'entraîneur du PSG qui se souvient que Pastore n'a débarqué à Paris que le 5 août. Mais avec l'Argentin, le club de la capitale dispose d'un véritable accélérateur de particules. "Il a mis la barre très haute, il a des statistiques impressionnantes. Il est encore jeune, il a 22 ans. Une carrière ça se juge sur la durée, mais surtout sur les trophées qu'on a gagnés. Il a du talent, du potentiel, comme Menez, comme Gameiro, comme Erding. Reste aujourd'hui à gagner des trophées", conclut Antoine Kombouaré. Premier gros obstacle sur la route : Lyon en visite au Parc dimanche.

> Le jeu et les joueurs

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents