Déclaré d'intérêt public en 2005, le projet de ligne à grande vitesse, confié à Bouygues en janvier dernier, qui doit prendre fin en 2017, relira Nîmes à Montpellier. 60 kilomètres de nouveaux rails à poser entre les deux villes... plus de 20 pour relier cette nouvelle ligne, conçue pour les TGV et pour le fret, au réseau existant. Quelles retombées en attendre ? «La création de 6.000 emplois par an», avance le Réseau ferré de France. Autre bonne nouvelle, le groupe Bouygues, qui attend désormais que le montage financier entre les collectivités et l'État soit bouclé pour donner le premier coup pioche (pas avant 2013), a promis de réserver 20% de la valeur du chantier aux PME locales.
À terme, le contournement ferroviaire de Nîmes-Montpellier ouvrira la circulation à grande vitesse entre l'Espagne, l'Italie et les pays du Nord de l'Europe, une formidable opportunité et un réel enjeu stratégique. Nîmes Métropole, partie prenante du projet, prévoit que la nouvelle gare, située sur les communes de Manduel et Redessan, s'accompagnera de la création d'un nouveau quartier urbain innovant, intégrant une démarche de haute qualité environnementale.