La gendarmerie nationale sénégalaise
180 pages
Français

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La gendarmerie nationale sénégalaise , livre ebook

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180 pages
Français

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Description

"Ce qui fait l'originalité de ce livre, c'est la méthode de la relativité utilisée par l'auteur, pour élucider la naissance et l'évolution d'une gendarmerie hiérarchisée, de 1843 à 2010. Cet ouvrage est un outil d'information, de communication entre citoyens ou justiciables et les forces de sécurité ou aotorités de poursuite" (Samba Thiam).

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2012
Nombre de lectures 396
EAN13 9782296479685
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L A GENDARMERIE
NATIONALE SÉNÉGALAISE

Son rôle dans la consolidation de l’État
Dernières parutions
chez L’Harmattan-Sénégal
(Catalogue en ligne sur harmattansenegal.com)

NGOM Abdou, La danse du saltiki , roman, décembre 2011.
SOLY Tombon, Autour du feu de nuit , contes, décembre 2011.
NANKASSE Félix, L’impure , roman, novembre 2011.
MBACKE Khadim, Le parcours d’un arabisant de Touba , collection « Mémoires & Biographies », novembre 2011.
DIOUF Malamine, Sinig , poèmes, « Rimes & Proses », octobre 2011.
GUISSÉ Ameth, Femmes dévouées, femmes aimantes , roman, « Nouvelles Lettres Sénégalaises », septembre 2011.
FOFANA Mamadou Lamine, Maître Abdoulaye Wade. Sa vision libérale de la gouvernance , essai, septembre 2011.
THIOUNE Bassirou, Gott. Le retour vers la terre , roman, « Nouvelles Lettres Sénégalaises », septembre 2011.
DIA Khassimou, Pour une alternative générationnelle : l’humanisme , manifeste, septembre 2011.
DIENG Amady Aly, Histoire des organisations d’étudiants africains en France , essai, août 2011.
DIAGNE Mayacine (Sous la dir. de), La relance du développement local au Sénégal , revue Leeuru , n° 1, août 2011.
NIOUKY Ange-Marie et ROBERT Michel, Les Brames ou Mancagnes du Sénégal et de la Guinée-Bissau. Essai sur leurs us et coutumes , juillet 2011.
DIALLO Kalidou, Le syndicalisme dans l’enseignement public en Afrique occidentale française. 1903-0960. Préface de Iba Der Thiam , juillet 2011.
SARROUSS Ousmane Sarr, Anagrammaire suivi de Prières de Sarrouss , poésie, juin 2011.
TOURE Tamaro, Bracelets d’Afrique , Beau livre, avril 2011.
WONE Malick, La récitation du chapelet , poèmes, « Rimes & Proses », avril 2011.
DELLAU Alexandra Guénaèlle, Mélodies intérieures , poèmes, « Rimes & Prose », mars 2011.
NGAÏDE Abderrahmane, Les voix abyssales de Bissau, ou les douleurs de la mémoire , récit, mars 2011.
S IDY S ADY


L A GENDARMERIE
NATIONALE SÉNÉGALAISE


Son rôle dans la consolidation de l’État
© L’H ARMATTAN , 2011
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-54893-0
EAN : 9782296548930

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
R EMERCIEMENTS
Mes remerciements à tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à la réalisation de cet ouvrage ; en particulier :
Mon épouse Ami et mes enfants ;
Le Général de Divion Abdoulaye FALL, Haut Commandant de la gendarmerie et Directeur de la Justice militaire ;
Le Général de Brigade Alioune DIEYE, Haut Commandant en second de la gendarmerie ;
Le Général de Brigade (c.r) Mansor NIANG ;
Le Professeur Samba THIAM ;
Le Colonel (ER) Tamsir NDIAYE ;
Le Colonel (ER) Alioune Badara NIANG ;
Le Colonel (ER) Djiby DIOP ;
Le Colonel (ER) Abel NGOM ;
Le Chef d’escadron (ER) Silmakha DATY ;
Le Chef d’escadron (ER) Alphonse NDIAYE ;
Le Chef d’escadron (ER) Ely Manel DIALLO ;
Le Chef d’escadron (ER) Babacar DIOP ;
Le Colonel Cheikh SENE ;
Le Colonel Djibril NDIME ;
Le Colonel Wagane FAYE ;
Le Lieutenant-colonel Papa DIOUF ;
Adjudant-chef Moussa NDIAYE ;
Gendarme Aliou FAYE ;
Gendarme Aly GAYE ;
Gendarme (ER) Souleymane Samba FOFANA ;
Gendarme (ER) Alexandre BADIANE ;
M. Amadou NDIAYE, journaliste.
A VANT-PROPOS
Si tous les Sénégalais lient l’année 1960 à l’accession de leur pays à la souveraineté internationale, très peu d’entre eux arrivent à établir une quelconque relation entre 1843 et la gendarmerie. Pourtant, il s’agit d’une institution à laquelle ils sont habitués. Ils la côtoient tous les jours, bénéficient de ses services et la respectent. Lorsqu’ils sont interrogés sur la gendarmerie, les concepts les plus usités sont : professionnalisme, tenue, sérieux, courtoisie, zones rurales, police de la route, neutralité, etc. Cette perception, globalement positive ne doit pas faire perdre de vue que parfois, par voie de presse, des citoyens font part de leur déception. L’institution est parfois critiquée ; même si ces critiques sont faites localement – notamment quand un sentiment d’insécurité s’installe dans une localité, ou encore lorsque des gendarmes sont mis en cause dans des affaires de corruption – ou de façon ponctuelle – lorsqu’un magistrat critique à l’audience le travail de la gendarmerie dans une enquête judiciaire. Ces critiques parfois vivement ressenties par des personnels à la fois dévoués et engagés dans la réalisation de leur mission, restent minoritaires au sein de la population, des élus, des associations, des notables, des autorités administratives, judiciaires, coutumières et étatiques. En effet, tous ceux-là comprennent qu’une œuvre humaine n’est jamais parfaite ; d’ailleurs, l’objectif de la gendarmerie n’est pas d’être infaillible. Elle montre tous les jours son aptitude à agir sur un large spectre de crises. Les Sénégalais continueront de faire confiance à la gendarmerie dans leur large majorité. Le mot d’adieux inscrit sur le livre d’or de la gendarmerie par le président Léopold Sédar SENGHOR à son départ du pouvoir constituera pour le personnel de cette institution un viatique permanent :
« en prenant ma retraite politique pour passer le flambeau à la génération suivante, je suis heureux d’adresser toutes mes félicitations à la gendarmerie nationale.
Ce n’est pas un hasard si, en son temps, j’ai décidé que la garde présidentielle serait composée de gendarmes. Arme d’élite grâce à la riche variété de leurs connaissances en matière de défense militaire et de sécurité civile, les gendarmes, depuis notre indépendance nationale acquise en 1960, se sont montrés disciplinés, instruits, efficaces parce qu’animés d’un patriotisme au-dessus de tout éloge.
En leur faisant mes adieux, je leur renouvelle ma confiance pour l’honneur de la nation et la sécurité des Sénégalais. Ils seront toujours à la hauteur de leurs devoirs. »
Lorsqu’ils sont interrogés sur les composantes de l’institution, ses missions et ses personnels, les citoyens sont moins diserts. Cette méconnaissance de la gendarmerie s’explique avant tout par la rareté des études scientifiques dont elle fait l’objet. D’ailleurs, ces études sont le plus souvent menées par des universitaires étrangers ou des Sénégalais expatriés. Une telle ignorance jure avec l’importance de sa contribution dans la mise en place d’un État de droit au Sénégal. La gendarmerie est en effet un pilier de l’État de droit avant d’être un outil sécuritaire efficace, notamment à travers sa vocation d’instrument de consolidation de l’État.
I NTRODUCTION
L’existence de la société, donc de l’État, repose essentiellement sur deux objectifs : poursuivre le bonheur des individus et assurer leur sécurité. Or la sécurité de l’État semble être attribuée à la gendarmerie {1} . Pratiquement exclue du champ de recherche des universitaires, la gendarmerie nationale est pourtant un objet d’étude riche. En effet, elle peut faire l’objet d’une approche sociologique, anthropologique, juridique, historique, politique ou philosophique, etc. Toutefois, cette étude mettra en avant les aspects politico juridiques, pour permettre à tous les citoyens d’avoir une vision claire de la gendarmerie.
La gendarmerie est une institution. La notion d’institution doit être prise ici dans son sens sociologique. Souvent appelée Arme ou Corps, ces qualificatifs sont des survivances d’une époque révolue au cours de laquelle la gendarmerie était juste une quatrième armée – à côté des Armées de terre, air et mer – voire un corps de troupe. Véritable organisation dont la stabilité dans le temps n’a jamais fait défaut, la gendarmerie peut être étudiée en privilégiant un des trois critères suivants : soit celui de la répartition des pouvoirs en son sein, soit celui du rôle des différents personnels ou même celui de la mission de chacune de ses structures.
La gendarmerie nationale apparaît ainsi comme :
une organisation agencée (critère de répartition des pouvoirs) ;
une organisation hiérarchisée (critère d’échelonnement de s

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