Culture Générale 2005 Institut de formation en soins infirmiers - Châteauroux
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Culture Générale 2005 Institut de formation en soins infirmiers - Châteauroux

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Examen du Supérieur Institut de formation en soins infirmiers - Châteauroux. Sujet de Culture Générale 2005. Retrouvez le corrigé Culture Générale 2005 sur Bankexam.fr.

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Publié le 22 août 2008
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Langue Français

Extrait

Institut de formation en soins infirmiers - Châteauroux / 2005 / Culture Générale
IFSI CH CHATEAUROUX � CONCOURS D'ENTREE 2005
EPREUVE D'ADMISSIBILITE
TEXTE N°1
Le vieillissement de la population : Existe-t-il un pouvoir gris ?
Le vieillissement d'une société recouvre des enjeux éminemment politiques. L'importance numérique des
personnes âgées influe-t-elle sur les choix sociaux et sur la vie démocratique ? Assisterait-on à l'émergence
d'une nouvelle force politique ouvrant la voie à une gérontocratie ? Dans la plupart des pays occidentaux, le
poids électoral croissant des aînés et leur propension à voter davantage que le reste de la population incitent à
parler d'un « pouvoir gris », en référence à l'action de ce groupe pour la défense de ses propres intérêts au sein
du débat sur la politique de la vieillesse. Le sociologue français Jean-Philippe Viriot Durandal a examiné les
organisations de retraités depuis la moitié des années 90. Il a identifié la variété de leur pouvoir de pression,
des activités de veille et d'informations à la création de partis politiques, en passant par les consignes de vote.
L'impact de ces organisations sur les programmes politiques peut se traduire par une polarisation autour de la
défense des retraites et des services de santé au détriment de mesures en faveur de la jeunesse et de la famille.
Sandy TORRES
Revue Sciences Humaines
Août 2005
Question n°1 :
Que vous suggère cette réflexion sur la prise de pouvoir des personnes âgées ?
TEXTE N° 2
Quand mentent les proverbes�
« Le travail c'est la santé »
vieil adage. Les graves problèmes de santé constatés chez de nombreuses
personnes au chômage de longue durée semblent, en effet, le confirmer et démentir la suite tirée de la chanson
d'Henri Salvador :
« ne rien faire c'est la conserver ! »
! Cependant, les problèmes de santé liés au type de
travail exercé, constatés chez nombre de travailleurs, montrent à l'inverse que le travail ne garantit pas à coup
sûr la santé. Alors, qui croire ? Et surtout, que faire lorsque l'on sait que la majorité d'entre nous est dans
l'obligation de travailler pour subvenir à ses besoins ? Mais au fond, est-ce vraiment le contenu du travail en
lui-même qui fait peser des risques sur la santé, ou bien n'est-ce pas plutôt les conditions et les relations qui
l'entourent qui sont les plus délétères ? Car le travail en soi n'est pas fatalement une souffrance ou un danger
quand les moyens de le réaliser sont correctement ajustés aux besoins de la personne humaine. Il est vrai que
ce peut être souvent le contraire : pression morale soutenue � parfois à la limite du harcèlement -, esprit
comptable, rentabilité, sous-effectifs chroniques, quand ce n'est pas la délocalisation du travail, ont de quoi, en
effet, malmener la santé par l'état de stress permanent que produisent de telles conditions, au mépris de
l'humain.
1
Danielle MOREAU
Revue Soins Cadres
n° 54 � Mai 2005
Question n°2
: Pensez-vous, comme le signale l'auteur, que l'influence des conditions de travail sur la santé
est suffisamment considérée ?
TEXTE N°3
Le corps en psychiatrie
Dans le champ de la psychiatrie, le corps pose problème, il est embarrassant, il a du mal à trouver une juste
place, il est oublié, dénié, et parfois même agressé. Il est fréquent de faire le reproche à la médecine physique
de ne voir chez un patient que son corps, ou partie de son corps. Le reproche inverse peut être fait à la
psychiatrie, celui d'oublier le corps du sujet. En effet, les données épidémiologiques sont intraitables. Il existe
une surmortalité importante chez les patients présentant des troubles psychiatriques. Au début du siècle
précédent, ceci pouvait s'expliquer par le développement des maladies infectieuses que favorisait la
concentration asilaire associée à de mauvaises conditions d'hygiène. Actuellement, ces hypothèses expliquent
difficilement cette surmortalité que les études contemporaines continuent de confirmer, les patients
psychotiques étant vraisemblablement les plus touchés. Les facteurs de risques, aux maladies
cardiovasculaires ou au cancer, habituellement trouvés dans la population générale, sont particulièrement
fréquents chez ces patients : sexe masculin, célibat, addictions (tabac, alcool). La négligence du corps est un
symptôme fréquemment rencontré dans les troubles psychiatriques. Mais ceci n'explique pas tout.
PLURIELS N°44-45
Mai � Juin 2005
Question n°3 :
Que pensez-vous de cette approche du corps en psychiatrie ?
TEXTE N°4
Vivre avec le Sida
Chaque jour dans le monde, encore 14 000 personnes, dont 6 000 jeunes âgés de 15 à 24 ans, sont infectés par
le virus d'immunodéficience humaine (VIH), et 8 000 en meurent, ce qui représente près de 3 millions de
décès par an, c'est-à-dire un décès toute les 10 secondes. Vingt ans après son apparition, l'épidémie de sida
(syndrome de l'immunodéficience acquise) a déjà fait plus de 20 millions de victimes, dont 95% dans les pays
en développement� Sur les 38 millions de personnes actuellement porteuses du virus, 6 millions ont besoin
d'un traitement antirétroviral, mais seules 250 000 y ont accès, dont la moitié pour le seul Brésil. Ce pays a en
effet mis en place un programme pour fournir gratuitement des antirétroviraux à chaque patient qui en a
besoin. La conséquence a été une réduction spectaculaire des décès et hospitalisations, ainsi que le
ralentissement du taux de transmission du VIH, lui permettant de compenser les dépenses engagées. A travers
le monde, les programmes nationaux se multiplient avec les soutiens de l'Organisation Mondiale de la Santé
(OMS) et de l'Onusida dans l'objectif de traiter 3 millions de personnes d'ici fin 2005.
Véronique GIRAULT
Revue Soins
2
Août 2004
Question n°4 :
Que pensez-vous de la prise en charge gratuite des malades du SIDA ?
TEXTE N°5
Qualité et sécurité alimentaire
La qualité alimentaire se résume en quelques critères : de bons produits, bien présentés, bien préparés et sains.
Le but de la qualité alimentaire est de préserver la santé du consommateur et de transmettre un savoir (une
culture) culinaire. Ainsi la qualité alimentaire est gustative, sanitaire et nutritionnelle. Aux qualités gustatives
et nutritives des aliments s'ajoutent d'autres critères des produits : marque, présentation et surtout sécurité. La
principale évolution ces vingt dernières années est que l'on consomme plus de services en prenant de plus en
plus de repas à l'extérieur et en consommant des produits élaborés d'assemblage� On note un déclin
important de certains aliments (pomme de terre, pain, sucre) au profit d'une consommation accrue produits
élaborés (biscuiterie, confiserie). Ces produits doivent donc correspondre à des normes qualitatives bien
précises. Les médias informent les consommateurs sur les bénéfices et les progrès des technologies mais aussi
sur leurs dérives et leurs malfaçons. Les pouvoirs publics ont bien compris qu'ils devaient être garants de la
sécurité du consommateur et donc mis en place tout un réseau de surveillance de la qualité alimentaire.
Revue de l'Infirmière
Avril 2005
Question n°5 :
D'après vous, que signifie la qualité alimentaire ?
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