Les Diaboliques
251 pages
Français

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Description

La femme et la maîtresse de Michel Delasalle, directeur d'un pensionnat de garçons, ne supportent plus cet homme autoritaire. Elles organisent minutieusement son meurtre et jettent le corps dans la piscine. Mais quelques jours plus tard, le cadavre disparaît mystérieusement...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 69
EAN13 9791022001359
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0030€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Diaboliques

Scénario : Henri-Georges Clouzot, Frédéric Grendel, Jérôme Geronimi, René Masson Réalisation : Henri-Georges Clouzot

Découpage plan par plan : Alain Minot

© Presses Électroniques de France, 2013
Scénario d’après le roman de Pierre Boileau et Thomas Narcejac, Celle qui n’était plus , Éditions Denoël.
Lexique
Abréviations utilisées pour le découpage :

PE : Plan d’ensemble
PL : Plan large
PM : Plan moyen
PA : Plan américain
PR : Plan rapproché
PS : Plan serré
GP : Gros plan
TGP : Très gros plan
Pano : Panoramique
D-G : Droite/gauche
G-D : Gauche/droite
Trav. : Travelling
AV : Avant
AR : Arrière
L : Latéral
Rec. : Recadrage
CC : Contrechamp
H-B : Haut/bas
B-H : Bas/haut
Générique
Générique. Les cartons se fondent successivement les uns après les autres en lettres blanches sur une image fixe, en plan serré et en forte plongée, de l’eau stagnante de la piscine de la pension, où se déroule l’histoire. L’eau, n’ayant pas été renouvelée depuis longtemps, est recouverte d’une couche de mousse croupissante d’aspect plutôt répugnant, et à travers laquelle se reflètent çà et là les arbres du jardin. Une musique tragique, agrémentée de chœurs de jeunes garçons, couvre l’ensemble du générique.
Carton 1. Filmsonor S. A. présente…
Carton 2. SIMONE SIGNORET
Carton 3. VÉRA CLOUZOT
Carton 4. PAUL MEURISSE
Carton 5. et CHARLES VANEL
Carton 6. dans un film produit et dirigé par…
Carton 7. H. G. CLOUZOT
Carton 8. Les diaboliques
Carton 9. d’après le roman de BOILEAU et NARCEJAC « CELLE QUI N’ÉTAIT PLUS » Éditions DENOËL
Carton 10. Scénario et dialogues de H. G. CLOUZOT et Jérôme GERONIMI avec la collaboration de René MASSON et Frédéric GRENDEL
Carton 11. avec Jean BROCHARD, Thérèse DORNY, Michel SERRAULT
Carton 12. (déroulé de bas en haut) Georges CHAMARAT Sociétaire de la Comédie-Française, Robert DALBAN, Camille GUERINI, Jacques HILLING, Jean LEFEBVRE, Aminda MONTSERRAT, Jean TEMERSON, Jacques VARENNES, Georges POUJOULY, Yves-Marie MAURIN
Carton 13. et Noël ROQUEVERT
Carton 14. et Pierre LARQUEY
Carton 15. Directeur de la Photographie : Armand THIRARD
Carton 16. Opérateur : Robert JUILLARD, Cameramen : Louis NEE – Jacques ROBIN – Jean LALIER, Assistants Opérateurs : Jean DICOP – Daniel DIOT
Carton 17. Architecte – Décorateur : Léon BARSACQ
Carton 18. Chef Opérateur du Son : William-Robert SIVEL, Système A. R. T. E. C
Carton 19. Assistant Réalisateur : Michel ROMANOFF, Montage : Madeleine GUG, Script-Girl : Jeanne WITTA-MONTROBERT, Régie : Georges TESTARD
Carton 20. Musique de Georges VAN PARYS, Editions CHOUDENS
Carton 21. Directeur de Production : Louis de MASURE
Carton 22. Studios FRANSTUDIO – SAINT-MAURICE, Laboratoires L. T. C Saint-Cloud, Truquages LAX
Carton 23. Une Production FILMSONOR, Producteur Associé VERA FILMS (Visa de contrôle cinématographique n° 14 131)
Carton 24. Distribué en France par CINEDIS
Carton 25. « Une peinture est toujours assez morale quand elle est tragique et qu’elle donne l’horreur des choses qu’elle retrace. » BARBEY D’AUREVILLY
Fondu au noir.
Rue de Saint-Cloud – extérieur jour
1. Ouverture fondu. PL. Une fourgonnette de type 2CV s’avance face caméra dans une rue de Saint-Cloud, croisant un autobus qui s’éloigne vers l’arrière-plan. Le temps est maussade. Tandis que la voiture tourne à gauche et sort du cadre, la caméra s’avance – Trav. AV, PR – vers une borne kilométrique blanche indiquant Paris – Porte de St-Cloud à 2 km.
Saint-Cloud, rue menant à la pension – extérieur jour
2. PL. La fourgonnette s’approche face caméra depuis l’arrière-plan tandis qu’une femme, protégée sous son parapluie, s’éloigne de dos depuis le premier plan sur le bas-côté droit de la rue. La voiture s’arrête dans un crissement de freins à la hauteur du portail de la pension, hors cadre à gauche. Un homme en sort aussitôt et va rejoindre une porte latérale près du portail fermé – Rec. G – Il entre. La voiture s’avance alors et s’immobilise de profil face au portail. Sur la portière latérale du véhicule, on peut lire l’inscription « Institution DELASSALLE » en lettres blanches sur la tôle grise.
3. (PR, Contre-plongée) En haut du portail grillagé on peut lire également l’inscription INSTITUTION DELASSALLE. Les portes s’ouvrent. Off, la fourgonnette redémarre.
Institution Delassalle – extérieur jour
4. PM. Tandis que Monsieur Plantiveau, le gardien que l’on a vu sortir du véhicule, termine d’ouvrir la grille du portail, la voiture pénètre dans la propriété de trois quarts face caméra.
Plantiveau
(Faisant signe au conducteur du véhicule)
Ah, Monsieur le Directeur !…
Le directeur (Michel Delesasalle)
Oui ?
Plantiveau passe derrière le véhicule qui s’arrête de profil et vient rejoindre le directeur, assis derrière son volant, le visage penché vers l’extérieur par la fenêtre entrouverte de sa portière. Rec. G. PA.
Plantiveau
(Consultant sa montre de gousset)
Il serait peut-être temps de le sonner.
Il remet la montre dans la poche de son gilet.
Michel
Allez-y mon vieux, je déchargerai moi-même. Je m’en suis coltiné d’autres !
La voiture redémarre et sort du cadre à gauche. Plantiveau rejoint alors sa maison de gardiennage que l’on découvre à l’arrière-plan. Il secoue son chapeau humide et enjambe quelques flaques d’eau. PM.
5. PS. Plongée sur une flaque d’eau sur laquelle flotte un bateau en papier. Les roues de la fourgonnette traversent le champ de droite à gauche, balayant tout sur leur passage.
6. PL. La fourgonnette s’éloigne vers la pension qui s’élève à l’arrière-plan. C’est une grande bâtisse ancienne à l’allure austère.
7. PM. Pano D-G. Suivi de la fourgonnette qui s’approche, passe à proximité d’une piscine mal entretenue à l’eau croupissante recouverte de feuilles et de mousse, et s’arrête devant une des portes de la pension. Il n’y a pas âme qui vive aux alentours.
Institution, maison du gardien – intérieur jour
8. PA. Monsieur Plantiveau, le gardien, entre dans sa chambre face caméra tout en secouant son chapeau. Il l’accroche à un porte-manteau et y saisit sa casquette règlementaire qu’il met aussitôt sur sa tête. Il prend alors un panier d’osier (du type de ceux utilisés dans les cinémas pour distribuer les friandises) posé sur la table voisine et enfile la lanière autour de son cou.
Institution – extérieur jour
9 = fin 7. PM. Une jeune femme aux allures de domestique vient rejoindre Michel Delassalle, occupé à sortir des victuailles de l’arrière de la fourgonnette. Il lui passe un premier panier.
La jeune femme
Elles sont pourries vos salades !
Michel
(Sèchement)
C’est pas toi qui les paye, hein ?
Il pose sans précaution un second panier sur le premier que tient la jeune femme. Celle-ci s’affaisse aussitôt sous le poids.
10. PS. Plongée sur le panier porté en bandoulière par Plantiveau qui s’avance dans le parc. On y découvre des tablettes de chocolat et autres gourmandises destinées au goûter des jeunes élèves – Rec. D et Trav. AR, PM – Plantiveau vient rejoindre un angle du bâtiment où est accrochée une cloche qu’il actionne aussitôt.
Couloirs de l’Institution – intérieur jour
11. PM. Tandis que la cloche retentit off, des élèves sortent d’une classe à l’arrière-plan et s’engagent rapidement face caméra dans le couloir de la pension. L’un d’entre eux fait un croche-pied à un de ses camarades qui s’écroule sur le sol, faisant rire les autres. Un vieux professeur, Monsieur Drain, sort alors de la classe à l’arrière-plan et s’immobilise face caméra.
Monsieur Drain
(Cherchant à faire régner l’ordre)
En rang s’il vous plaît Messieurs, en rang ! Et en silence !
Un élève
Oh là là !…
Les élèves s’engagent par une porte à gauche et sortent du cadre sous l’œil vigilant du professeur.
Institution – extérieur jour
12. PA. Plantiveau termine d’actionner la cloche, raccroche la chaînette au clou fixé dans le mur et sort du cadre de profil à gauche, après être passé devant une fenêtre ouverte vers laquelle la caméra s’avance – Trav. AV – On distingue les élèves de Monsieur Drain sortant de cours puis d’autres dévalant l’escalier dans un brouhaha général. Tous sortent du cadre à gauche, rejoignant le parc. Monsieur Raymond, un jeune professeur, descend rapidement l’escalier derrière ses élèves et sort du cadre à droite, les mains dans

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