Masson, Hervé dit Hervé Masson
464 pages
Français

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Masson, Hervé dit Hervé Masson , livre ebook

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Description

"Je suis un figuratif abstrait!" aimait à dire Hervé Masson dont l'oeuvre est contemporaine de celles des peintres de l'Ecole de Paris d'après-guerre. Venu à la peinture en 1941, il a introduit dans le cubisme les canons féminins de la statuaire hindoue et du groupe de Calcutta. Quoique brève, sa carrière politique dans une île courtisée par les grandes puissances en a fait une des figures marquantes du parti MMM dans les années 70. Au cours de ce retour à l'Ile Maurice le peintre allait retrouver les éblouissements de la lumière tropicale et les oeuvres atteindre une sérénité bouleversante.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2005
Nombre de lectures 525
EAN13 9782336268286
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,1450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

A Jacques Daras
Du même auteur
Hervé-Masson, catalogue de l’exposition Hervé-Masson à Dunkerque,
Sans-Frontières, 1981.
L’Île Maurice , Karthala, Paris, 1984 ; rééd. 2005.
Histoire de la littérature française , sous la direction de B.
Lecherbonnier, Nathan, Paris 1984.
Naissance de l’Ecole moderne, 1791-1804 , Nathan, Paris, 1989.
Antilles 1789, la Révolution aux Caraïbes , en coll. avec L. Abenon, J.
Cauna et L. Chauleau, Nathan, Paris, 1989.
Camille Claudel-Auguste Rodin, la passion à quatre mains , Acropole, Paris, 1999.
Marie et Pierre Curie, Unis dans la science , Acropole, Paris, 1999.
Colette et Willy, Un amour à la Belle Epoque , Acropole, Paris, 2000.
Tzara et Isou , contribution au colloque Tristan Tzara, le surréalisme et l’internationale poétique, Itinéraires et contacts de cultures vol. 29,
Université Paris 13, L’Harmattan 2000.
Géopolitique du monde contemporain, 1969-2000 , Le Nouvel
Autodidactique, Quillet 2000.
Les Etats d’Afrique et de l’océan Indien , Cartes et dossiers, Dictionnaire Universel, Hachette-Edicef, Paris 1995, mise à jour 2002.
Bécassine, une légende du siècle , Gautier-Languereau, Paris, 2005.
Hervé Masson, rétrospective , en coll. avec Barbara Luc, catalogue de l’exposition 2005 au Mahatma Gandhi Institute, Maison des Mécènes, Port-Louis, 2005.
À paraître :
Deux flibustiers de Curepipe : Malcolm de Chazal et Hervé Masson, contribution aux Journées Malcolm de Chazal, Universités Paris 13 et Paris 3, 31 mai-1 er juin 2002.
www.librairieharmattan.com harmattan1@wanadoo.fr
© L’Harmattan, 2005
9782747588515
EAN 9782747588515
Sommaire
Du même auteur Page de Copyright Page de titre Remerciements PREFACE I - Les heures bleues du Capricorne 2 - La case malédiction 3 - Les flibustiers de la rue Meldrum 4 - Le Cénacle de la rue Cossigny 5 - Sens-plastique à l’épreuve du quotidien 6 - De l’Ile Maurice à l’Ile-de-France 7 - Les années de réclusion à Recloses 8 - Créteil : l’Atelier du Petit-Pré 9 - La Galerie Bernheim-Jeune 10 - La saison des métaformes 11 - L’engagement politique en faveur de l’indépendance 12 - Le retour au pays natal : l’Art Adviser 13 - A la tête du quotidien Le Militant 14 - Un artiste dans la tourmente de la politique 15 - Vers un nouvel orphisme 16 - L’homme-équateur Index
Masson, Hervé dit Hervé Masson
Peintre et homme politique de l’île Maurice 1919-1990

Bernard Lehembre
Remerciements
Au terme de ce travail, je serais coupable d’ingratitude si j’omettais de remercier tous ceux qui m’ont soutenu dans cette entreprise. Leur liste est longue et en dépit de mon désir de les nommer tous - j’aimerai n’en oublier aucun -, force m’est de m’en tenir à un petit nombre. Que ceux que je ne cite pas ne m’en tiennent pas rigueur, car dans le corps du texte leur nom a été mentionné, si par inadvertance cela n’a pas été le cas je les prie de m’en excuser et de me le faire savoir afin que je puisse le moment venu pallier à ces omissions.
Les premières personnes qui me viennent à la pensée se trouvent bien sûr être celles qui ont été à l’origine de la biographie et que j’ai cruellement fait souffrir durant trois années tant par ma méthode d’investigation souvent inquisitoriale que par mes conclusions éloignées de leurs propres visions de l’artiste : Brigitte et Sibylle Masson, sa fille et sa femme. Comme je suis conscient de n’avoir pas composé une hagiographie je leur suis gré de ne pas m’en avoir fait le reproche et d’avoir eu la délicatesse de ne pas m’imposer de censure. Si je n’ai pas pris la liberté de tout révéler de leur vie privée c’est que je ne me sentais pas autorisé à le faire dès lors que cela ne permettait pas une meilleure approche de l’œuvre comme du personnage public. Je dois dire ici que ce travail a été facilité grâce à l’accès aux archives familiales conservées à l’atelier par Sibylle et à la confiance dont elle m’a gratifié. J’espère n’avoir pas démérité au regard de celle-ci. Qu’il me soit aussi permis d’avoir un souvenir ému envers deux de mes correspondants mauriciens aujourd’hui disparus, Lucien Masson et André Decotter. A la veille de mourir, ces deux critiques ont puisé dans leurs dernières forces pour m’encourager et satisfaire ma curiosité, que leurs fils respectifs, Olivier Masson et Robert Decotter qui ont à cette occasion joué des rôles de messager, reçoivent ici l’expression de ma gratitude.
Si je connaissais l’artiste depuis décembre 1973, date où j’avais effectué à l’île Maurice une mission d’information pour un comité de défense des droits des immigrés, en revanche j’ignorais tout des années antérieures passées en France à Recloses, Créteil et aux Amandiers. Je suis donc tributaire des témoignages précieux que les uns et les autres ont cru bon de déposer dans mon escarcelle et de leur accueil chaleureux chaque fois que j’ai eu la possibilité de leur rendre visite, je pense notamment aux amis et collectionneurs du peintre, Josiane et Claude Haza, Andrée et Claude de Jenken, Emilia et Robert Galardini, Janine et Robert Maurel, et à ses fils Dominique et Jacques Masson. Je garde présentes en mémoire les émotions que Jacques m’a fait partager au cours de la journée où nous sommes allés sur les lieux de son enfance à Recloses et au Petit-Pré et celles qu’Anaïs Bérard-Masson, la petite-fille de Paula et Loys, m’a procurées cet autre jour où elle nous a permis de voir et photographier les œuvres conservées par ses grands-parents. Cette remontée dans le temps m’a fait rencontrer les peintres Jean-Jacques Morvan et Pierre Argo, le sculpteur Shelomo Selinger, l’éditeur Bruno Durocher, la psychologue Aliette de Seyssel, le journaliste Philippe Leymarie et correspondre par la voie épistolaire avec les cousines Magda et Claire Mamet, Frank Avray Wilson, Mlle Edmée Le Breton, la fille d’Edmée Le Breton, Mme Lyane Domaingue, la fille du Dr Curé, François Bayle et Armand Maudave de Maizière, ou par le téléphone comme ce fut le cas avec Lucien Masson et Odile Dozol, une des sœurs jumelles d’Hervé, Nina Vidrovitch, Roland Balme, Monique Lepêtre et Jacques Peuchmaur des éditions Robert Laffont.
J’ai à présent quelques dettes à reconnaître publiquement à l’égard d’Alain Paucard et de Claude Haza, fidèles d’entre les fidèles, qui m’ont prêté et autorisé à utiliser les documents manuscrits et sonores qu’ils avaient réunis lors d’entretiens avec le peintre. J’en ai fait mon miel et j’espère que le profit que j’en ai tiré ne les décevra pas. De même je dois adresser à Michel Dauberville de vifs remerciements pour le prix de son aide et la chaleur de ses encouragements. Se savoir appuyé par l’homme qui avait le plus contribué à promouvoir l’œuvre d’Hervé Masson sur le marché international de l’art au cours des années 60 a été un fantastique stimulant au moment où les perspectives d’une rétrospective semblaient de plus en plus hypothétiques.
Des encouragements m’ont encore été donnés par mes amis du Centre d’Etudes littéraires francophones et comparées de l’Université Paris-13 de Villetaneuse et du Centre de Recherches sur le Surréalisme de l’Université Paris-3 de Censier en particulier à l’occasion des Journées Malcolm de Chazal de mai et juin 2002. Que Jean-Louis Joubert, Emmanuel Rubio, Henri Béhar et Bernard Lecherbonnier en soient ici remerciés. A ces noms, je dois encore associer ceux de Mauriciens établis en France, mais demeurés attachés à Maurice qui m’ont éclairé sur de nombreux particularismes de leur île natale, au premier rang desquels je place Catherine La Hausse de la Louvière et A-Ken Wong.
Enfin cette biographie est redevable à l’historienne d’art, Barbara Luc, de son étroite collaboration. Celle-ci m’a en effet accompagné d’un bout à l’autre de cette enquête, éclairé sur les problèmes picturaux soulevés par la peinture d’Hervé Masson, et commenté toujours avec pertinence les chapitres de cet ouvrage au fur et à mesure de leur rédaction. Ses critiques et ses remarques ont beaucoup contribué à donner à ce travail sa physionomie définitive. Pour toutes ces raisons j’espère que cette édition concourra à lui témoigner ma reconnaissance et à pérenniser notre amitié.
Ce livre a bien failli ne pas être au rendez-vous du Mahatma Gandhi Institute de juin 2005 à cause de la défection à la dernière heure de l’éditeur pressenti pour l’édition mauricienne. Par bonheur, Maïna Lecherbonnier et mon ami Denis Pryen ont volé à son secours et tout mis en œuvre pour qu’il paraisse dans les délais sous ses couleurs. C’est fait. J’en applaudis l’exploit et j’en félicite ses collaborateurs dont Chekib Abdessalam.
PREFACE
J’a

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