Variations sur le James Bond Theme
190 pages
Français

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Variations sur le James Bond Theme , livre ebook

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190 pages
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Description

On reconnaît James Bond 007 à son thème musical aussi bien qu'à sa voiture Aston Martin DB5. Cet effet de reconnaissance est-il dû à la répétition de ce thème au gré des vingt-deux films officiels de ce personnage ? A travers l'étude historique du James Bond Theme, l'auteur essaie de déterminer s'il existe un son propre à James Bond.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2012
Nombre de lectures 58
EAN13 9782296509924
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0750€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Vincent Chenille






Variations
sur le James Bond Theme
Du même auteur
La norme et le mouvement : la mode dans la coiffure des Français, 1837-1987 , L’Hamattan, 1996.
Mais où sont les « salauds » d’antan ? : 20 ans de patrons dans le cinéma français, 1976-1997 , Mutine, 2001.
Zorros, zéros et zozos : quelques femmes et beaucoup d’hommes politiques dans le cinéma français, 1974-1998 , Mutine, 2003.
Le plaisir gastronomique au cinéma , Jean-Paul Rocher, 2004.
James Bond (2)007 : anatomie d’un mythe populaire , Belin 2007.
James Bond 007 : figure mythique , Autrement, 2008.
Bon appétit Mr Bond , Agnès Viénot Éditions, 2008.
Richard Matheson : il est une légende , Encrage, 2011.
Copyright

© L’Harmattan, 2013
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-98820-0
EAN : 9782296988200
Variations sur le James Bond theme
L’ouvrage « Variations sur le James Bond theme » entend bien sûr aborder l’histoire de ce morceau musical célèbre qu’est le James Bond theme , mais plus globalement il se propose d’étudier la question de la musique des films de la série James Bond. Pourquoi ce choix ? Parce qu’il offre un double intérêt, à la fois cinématographique et du point de vue musical.
Du point de vue cinématographique, il est attaché à une série qui a la plus grande longévité, cinquante ans cette année. Aucune série dans l’histoire du cinéma n’a connu quelque chose de comparable. Cette série est née de la conception de deux producteurs de cinéma installés en Grande-Bretagne : Harry Saltzman et Albert R. Broccoli, associés à un studio américain United Artists. Depuis, les enfants d’Albert R. Broccoli (Barbara Broccoli et Michael Wilson) ont pris la succession. À l’inverse des productions cinématographiques européennes dans lesquelles le réalisateur joue un rôle central, Eon productions, l’entreprise d’Harry Saltzman et Albert Broccoli, est le pivot des films de James Bond. Dans ces films de producteurs, des artistes autres que le metteur en scène ont pu émerger, à commencer par les acteurs Sean Connery et Daniel Craig, peu connus avant de devenir les interprètes de James Bond. Mais il y eut aussi Ken Adam pour les décors (dont personne n’a oublié la salle des coffres de Fort Knox dans Goldfinger ou le volcan lance-fusée dans On ne vit que deux fois ). Pour la musique citons John Barry 1 , qui rêvait de devenir musicien de films, et dont le talent fut révélé par les James Bond. Or, si des ouvrages ont été dédiés aux costumes de James Bond et d’autres aux voitures et aux gadgets de 007, il semblait juste de consacrer un livre aux musiques tant le James Bond theme permet d’identifier le personnage autant que son Aston Martin et son Walter PPK.
Du point de vue musical, comme l’a fait remarquer Christoph Lidner, la moitié du monde peut reconnaître le James Bond theme . 2 Peu de chansons peuvent se targuer d’être aussi célèbres, même certains hymnes nationaux ne peuvent se vanter d’avoir une telle audience. La question qui se pose est celle de la qualité musicale de ce morceau et des autres morceaux des films de James Bond. Car la moitié du monde aussi connaît les films du plus célèbre des agents secrets, et l’on peut affirmer que la notoriété des films a fait beaucoup pour celle de la musique. La question de la qualité musicale consiste à savoir si elle peut avoir une vie indépendante des images et être appréciée ainsi, et si une musique de James Bond nécessite des qualités particulières pour être réussie, notamment par rapport à d’autres musiques de film : autrement dit James Bond a-t-il un son particulier ?
Cet ouvrage ne part pas de rien, même si celui-ci est le seul à être intégralement consacré à ce sujet. L’approche éditoriale du sujet s’est faite de façon indirecte ou fragmentaire. De façon indirecte, des biographies de compositeurs de musiques de James Bond ont été publiées, souvent en anglais, ainsi que de certains interprètes et paroliers des chansons titres. Au premier chef il y a eu plusieurs biographies de John Barry qui ont obligatoirement traité en grande partie des James Bond puisque ce compositeur a travaillé sur douze James Bond (sur un total de vingt-deux officiels). Il y a eu aussi des autobiographies des compositeurs George Martin et Marvin Hamlisch, mais ils n’ont travaillé que sur un seul James Bond. Les autres biographies de musiciens qui ont travaillé sur les James Bond, un peu conséquentes, concernent Shirley Bassey qui chanta sur trois films et le parolier Don Black qui écrivit cinq chansons. Tout cela est utile mais ne peut donner une idée de la globalité de la question de la musique. Même John Barry, dont le travail et l’image restent associés à la série, n’a travaillé que sur un peu plus de la moitié des films produits. Et parmi la moitié qu’il n’a pas composée, certains ont été de gros succès (comme « Vivre et laisser mourir » et « L’espion qui m’aimait »).
Il y a bien sûr des ouvrages qui ont une approche assez globale de la musique, parce qu’ils abordent James Bond dans son ensemble. Ce n’est pas le cas de tous les ouvrages consacrés à James Bond. J’ai écrit il y a quatre ans avec Françoise Hache-Bissette et Fabien Boully un ouvrage intitulé « James Bond : héros mythique » qui aborde bien des aspects de la question, mais pas la musique, sujet traité par ailleurs dans les livres officiels sur James Bond et les ouvrages illustrés commémoratifs, qui, au mieux – comme chez Christoph Lidner ou Robert G. Weiner – ne consacrent qu’un ou deux chapitres à la musique ; pas de quoi en faire un historique.
Internet fournit comme il se doit un grand nombre d’informations sur des sites consacrés aux films, aux musiciens ou aux chanteurs ; beaucoup d’informations disparates, qu’il convenait tout à la fois de rassembler, et de comparer. Car de nombreux sites laissent les informations à l’état anecdotique faute de faire des comparaisons entre les films, les compositeurs et les musiciens, même sur des portails qui regroupent les films et les artistes. De même, certains sites (souvent de fans) offrent quelques interviews de compositeurs, mais aucune information de nature exhaustive. Toutefois, l’addition de ces sites aux ouvrages déjà publiés permet de ne pas laisser de zones d’ombre quant au sujet retenu quoique la multiplicité de sources ne permette pas de garantir l’authenticité des faits. Or nous abordons un domaine d’investigation où les intérêts d’entreprises de communication sont en jeu ; et celles-ci ont un souci tout particulier à entretenir une image de marque, ce qui ne s’accommode pas toujours avec le souci de vérité. Et cela doit avertir notre vigilance.
En outre, aborder la question de la musique de James Bond, ce n’est pas se contenter d’aborder la question de la musique officielle, celle de la production des films, mais aussi celle de la musique officieuse, des reprises et des avatars ; une reprise étant l’utilisation d’un ou plusieurs morceaux de la musique officielle des James Bond par un autre artiste, avec une autre orchestration, d’autres instruments. Un avatar est une musique qui a une ressemblance avec des titres de la production officielle, dans la dénomination, la composition ou l’instrumentation mais qui n’est pas exactement le même morceau. De sorte que le musicien officiel ne peut réclamer des droits sur cette « nouvelle composition ». Le musicien peut faire un avatar pour rendre un hommage ou parodier le plus souvent ; mais quelquefois, il s’agit d’une critique. Or on peut estimer à plus de huit mille le nombre de titres édités (en comptant les rééditions) des morceaux principaux de chaque album (essentiellement la chanson ou un titre instrumental). Sachant qu’il y a eu vingt-deux films, même en comptant les rééditions officielles, celles de la bande originale, nous dépassons de loin les huit mille titres. Ce qui signifie que James Bond a été beaucoup repris et parodié. Étudier cette partie de l’histoire de la musique des James Bond est important notamment pour savoir si ces morceaux ont une vie indépendante des films. Ce chiffre des titres a été obtenu grâce au site allmusic.com mais aussi, surtout pour les vinyles, grâce à une collection personnelle qui s’enrichit au fil des ans. Nous sommes donc sûrs que huit mille est loin d’être un chiffre exhaustif, même si, avec la mondialisation, tous les pays peuvent proposer à la revente leurs disques sur Internet ; mais il y eut des tirages pirates, d’autres confidentiels.
Il a donc fallu identifier les musiciens, les officiels et les reprises. Pour les officiels, il n’y a pas grande difficultés à trouver des informations sur Internet ou dans des encyclopédies. Concernant les reprises et les avatars nous avons pu identifier 909 artistes gr&#

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