2620 roman policier
326 pages
Français

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Description

Ce roman n’est pas seulement un thriller policier, car les tréfonds les plus intimes du lecteur frissonnent d’émotion tout au long des pages.
L’histoire commence pourtant presque banalement, dans un quartier tranquille, où une maison vient de voler en éclats suite à une fuite de gaz. De même, il n’y aurait rien d’extraordinaire à ce que les secours retrouvent une survivante dans les décombres fumants. Mais lorsque cette femme, cette mère, affirme entre ses lèvres brûlées que sa fille a été enlevée quelques instants avant l’explosion, les enquêteurs doivent se résoudre à ouvrir une enquête.
Pour un homicide ? Pour un enlèvement ?
Ils ignorent encore que ce drame est le premier d’un sinistre décompte qui pourrait bien atteindre le chiffre fatidique de 2620.

Informations

Publié par
Publié le 06 mai 2014
Nombre de lectures 10
Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

2620
La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de l’éditeur, ou de leurs ayants droit ou ayants cause, est illicite » (alinéa premier de l’article 40). Cette représentation ou reproduction par quelque procédé que ce soit constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du code pénal. All rights reserved. No part of this book may be reproduced in any form, by print, photoprint, microfilm or any other means, without prior written permission from the publisher and the copyright owner. Des photocopies payantes peuvent être réalisées avec l’accord de l’éditeur ou du Centre français du Copyright (3, rue Hautefeuille 75006 Paris). Si vous souhaitez recevoir notre catalogue et être tenu au courant de nos publications, envoyez
vos nom et adresse, en citant ce livre, ainsi que ceux des personnes auxquelles vous nous suggérez d’envoyer notre catalogue, à : PAVILLON NOIR / CORSAIRE ÉDITIONS 1, rue Royale, 45000 Orléans Courriel :polarspavillonnoir@laposte.net www.polarspavillonnoir.com Équipe éditoriale dirigée par Gilbert Trompas Éditorial : Marie-José Vitry Correctrice : Sandra Pizzo Relecture : Jacqueline Bayard Mise en page : Hélène Lefort Couverture conçue par Anne-Laure Brevet, Amélythe Créations PAVILLON NOIR©est une marque de CORSAIRE ÉDITIONS® CORSAIRE ÉDITIONS®,éditeur indépendant 2009 ISBN : 9782917843031 EAN numérique : 9782917843574 Fabrication numérique : I-Kiosque, 2013
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
Jacques NARVAL
2620
1
La ville est tranquille, paisible, et ses nuits sont rarement agitées. On y dort même mieux que dans le reste de l’Europe Unie puisque aucun aéroport trop proche n’emplit l’espace du vrombissement de ses moteurs d’avion. Ce calme relatif devient total lorsqu’on s’éloigne du centre, dominé par les tours et les scintillements des néons, pour pénétrer dans le premier cercle de la périphérie, où s’étalent les maisons basses, régulièrement repeintes, encerclées d’herbes rases, régulièrement tondues. Hormis les feux des lampadaires, disposés tout le long des rues rectilignes, cette partie de la ville ne s’éclaire la nuit que de rares lueurs : phares des véhicules de patrouille, détecteurs de présence lumineux déclenchés par le passage d’un chat… Parfois, un insomniaque, à la recherche d’un verre de lait ou de quelque autre boisson salvatrice, allume furtivement la lumière de sa cuisine. Plus rarement, cet insomniaque déambule et fouille dans l’obscurité, après avoir négligé d’appuyer sur l’un des multiples interrupteurs disposés sur les murs à un mètre vingt-sept du sol – hauteur conforme à la norme européenne
EU717A456872. Il pourrait s’agir d’un père soucieux du sommeil de sa famille ; mais, dans cette hypothèse, pourquoi porterait-il des gants noirs et une cagoule de couleur sombre ? Un déguisement ? Non, Halloween est déjà loin et carnaval a sombré dans l’oubli. Un cambrioleur ? Peut-être. Mais pourquoi s’attarde-t-il dans la cuisine alors que le salon regorge d’appareils à forte valeur ajoutée ? Pourquoi ne fouille-t-il pas l’entrée où sont jetés pêle-mêle manteaux et sacs à main ? L’individu quitte finalement la cuisine, non pour se diriger vers le salon ou vers l’entrée, mais pour tourner à droite et monter l’escalier menant à l’étage. Avec précaution, il pose ses pieds sur les marches au plus près du mur, afin d’éviter qu’elles ne craquent. On pourrait encore espérer qu’il s’agit d’un père, animé du désir de ne pas réveiller sa tendre famille. Mais on n’y croit déjà plus. Il n’y a pour cela qu’à regarder ses yeux, qui ne cillent presque jamais, qui fixent durement la pénombre. Sans faire craquer une seule marche, l’individu atteint le palier recouvert de moquette. Dans la maison qui dort et qui retient son souffle, le bruit de ses pas est étouffé par la laine épaisse. Dans le couloir sombre, les rectangles plus clairs de cinq portes sont visibles. Toutes sont closes. La première, précautionneusement ouverte par l’homme ganté, laisse entrevoir les formes
épaisses des parents, bras et jambes écartés, bouches ouvertes. L’un d’eux ronfle, doucement. Le regard de l’individu balaie l’espace assombri de la pièce, où brillent avec une froide intensité les diodes du radio-réveil. Il est quatre heures et cinq minutes. L’homme se retire. Sans bruit. Une autre porte est ouverte ; sûrement celle d’une chambre d’enfant, puisque des jouets jonchent tout le sol. Dans le lit en forme de bateau pirate, un petit garçon roulé en boule suce son pouce avec application. L’homme en cagoule pénètre de deux pas dans la pièce, tend le cou vers le lit, comme le ferait un papa qui voudrait s’assurer du bon sommeil de son rejeton. Mais le coup d’œil est fugace et l’individu ressort rapidement de la chambre en refermant la porte avec précaution. La troisième porte pivote silencieusement sur ses gonds pour exposer le désordre modèle d’une salle de bain utilisée par une famille tout aussi modèle. Une famille de quatre personnes. L’homme n’a vu que trois d’entre elles. Il en manque donc une. Celle qu’il cherche. Et il la trouve dans la dernière chambre située au fond du couloir. Avec encore plus de précaution, l’individu pousse la porte, qui était entrebâillée. Une veilleuse pour enfant projette des ombres fantastiques sur le mur. La forme de l’homme se joint à elles. Toutes avancent vers le lit, dans lequel dort une petite fille de cinq, six ans à
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