Genre et Djihad
124 pages
Français

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Description

Une jeune femme maghrébine, étudiante brillante, semble être la proie d'un séducteur-recruteur qui la manipule sur le net et veut l'attirer en Syrie. Sa professeure de "Civilisation et de littérature française", avertie par son frère, et ses parents sidérés, ont-ils le pouvoir de la sortir de cette emprise? Cette pièce ouverte à plusieurs langages scéniques, oscille entre le burlesque et le drame du départ des jeunes pour le Djihad.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 février 2017
Nombre de lectures 5
EAN13 9782140028830
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Copyright
























© L’Harmattan, 2017
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
www.harmattan.com
EAN Epub : 978-2-336-78119-8
Titre
Dominique GAUTHIEZ-RIEUCAU






Genre et Djihad :
le théâtre, outil de prévention
de la radicalisation ?

Une expérience d’écriture franco-tun sienne


Préface Hafedh DJEDIDI
De la même auteure
Théâtre
– La carte du tendre dans « Onze versions d’un entre-deux », Collectif de théâtre (Hafedh Djedidi Dir), Edition E-Narrator, 2013
Littérature – Recueils de Nouvelles
– Frontières , Paris, Edition L’Harmattan, collection « Ecritures » 1998
– In et Off suivi de A vendre , Paris, Edition l’Harmattan, 2001
– Duel , Paris, Edition L’Harmattan, février 2003.
– Pessoa, le secret révélé , Paris, Edition Lanore, 2004.
– La soixante-huitarde , dans « Mai 68, Echos du Languedoc », Collectif Ada, Cap Béar éditions, 2008.
Essai historique
– Un homme de l’ombre, Jean Rous, Paris, Edition Cana, 1983
Articles universitaires et ouvrages collectifs
– (2006) « L’institutionnalisation du Genre : l’exemple de l’Académie de Montpellier », in Le Genre en éducation , Fort-de-France, Publications IUFM Martinique-Grenoble, janv.2006
– (2010) « La formation à la mixité scolaire à la mesure du genre », Revue TREMA , n°32, juin 2010 [en ligne 2012]
– (2011) « Les représentations des filles et des garçons à l’école : entre déconstructions et reconstructions », Revue AFAE , n°3
– (2015) « La philosophie des Lumières à l’épreuve du genre ; l’exemplarité de Condorcet, Olympe de Gouges et Mary Wollstonecraft pour nos sociétés modernes. » in Collectif Nizar Ben Saad (dir.) Philosophie des Lumières aujourd’hui. Bilan et perspectives , Mons : Ed. CIPA, p 393-413
– (2015) « Les obstacles à la conscientisation du genre » in Collectif Christa Dumas (dir.) Genre et transgression, Edition PUM Presses universitaires de la Méditerranée, Coll. Sociologie des imaginaires, p 249-281
– (2016) « Un atelier d’écriture thématique sur la mixité sexuée » in Former à l’Egalité : Défi pour une mixité véritable, A. Lechenet, M. Baurens, Isabelle Collet (dir.) Edition. L’Harmattan, Coll. Savoir et Formation, Série : Genre et éducation.
« Le rire est la plus belle des subversions, la meilleure réponse à la barbarie. C’est le remède contre la peur. » Rachid BENZINE, Nour, pourquoi n’ai-je rien vu venir ?
« Daech a une immense faille, c’est son idéologie de la mort. » François HEISBOURG , Membre de la Fondation pour la Recherche Stratégique
Sommaire
Couverture
4 e de couverture
Copyright
Titre
De la même auteure
Sommaire
Préface de Hafedh DJEDIDI
Titre et dédicace de la pièce
Pages liminaires : l’écriture de la pièce
Pièce de théâtre : La belle et le djihadiste
Argumentaire du Colloque international de Sousse, mars 2016 « L’interculturalité dans les arts : Enjeux et perspectives »
Communication présentée par l’auteure-animatrice de l’Atelier à l’Université de Sousse : une expérience interculturelle transférable ?
Références bibliograhiques
Ressources Documentaires
Epilogue
La Tunisie aux éditions de l'Harmattan
Adresse
Préface
De l’Histoire en œuvre… au « Théâtre du réel ». Dans quelle mesure le « théâtre documentaire » peut-il réenchanter les jeunes de cette génération dite « sacrifiée », les remobiliser et jouer un rôle cathartique ?
Comment la Tunisie, fragilisée par la politique désastreuse du RCD, pouvait-elle échapper à la gangrène révolutionniste ? Comment encore ne pouvait-elle pas ne pas être gangrenée une deuxième fois par la politique revancharde et irresponsable d’Ennahda pendant ses trois années de pouvoir en ouvrant sur le pays les portes des enfers salafistes ?
Dans un pays où seule l’UGTT, l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens a fait acte de résistance aux scories de la politique avec les ratages, les spéculations et les compromis que l’on sait, faut-il déclarer forfait face à l’hydre salafiste, car les jeux sont faits et que le ver est dans le fruit ? En effet, et c’est un secret de Polichinelle, Ennahda a souscrit, dans une mauvaise et hideuse distribution des rôles, à une stratégie électorale où elle veut faire croire qu’elle fait des jihadistes terroristes un adversaire dans sa lutte pour une République soi-disant démocratique et sournoisement islamiste. Nous disons sournoisement parce que l’intégrisme religieux musulman n’a pas les moyens de voiler ses contradictions et ses faiblesses. Il est amené, dans une stratégie primaire, à s’enliser dans le double discours.
Gilbert Naccache, un résistant tunisien de gauche, malmené par les deux régimes qui ont gouverné le pays jusqu’à l’avènement du 14 janvier 2011, a une opinion claire et lucide sur le phénomène religieux en Tunisie et dans les pays d’Orient 1 : « … ce phénomène islamiste, qui joue dans certains pays le rôle de mouvement fasciste contemporain, a aussi des apparences contradictoires : paraissant souvent à la fois très fort et très fragile, il semble se nourrir bien plus de l’absence d’opposition sérieuse au pouvoir que de ses propres sources, et présente souvent une grande confusion politique, voire des discours simultanés incompatibles ». Sur ce plan, celui particulièrement de l’absence d’opposition sérieuse, nous ne sommes pas d’accord avec lui sinon ces lignes mêmes que nous écrivons, en fantassin de cette résistance à l’obscurantisme, n’auraient aucun sens.
D’ailleurs sans cette conviction, toute activité de résistance culturelle et artistique serait déniée. Gilbert Naccache, du point de vue qui est le sien, parlait sans doute de la résistance de gauche, à visée socio-économique, organisée en partis ou en mouvements politiques. Sur ce point, précisément, une certaine gauche s’est, en Tunisie, toujours, acoquinée avec les Frères musulmans et a même, pour des opportunités politiques, joué dans la transition démocratique le jeu de ces derniers. Quand, nous, nous parlons de résistance, nous avons à l’esprit les ressorts de la société civile « qui veille au grain ».
La résistance contre l’obscurantisme et ce qu’il engendre comme discours fanatiques et actes sordides sous couvert d’Allah et de son prophète est un fait concret. Toutes les formes de résistance pacifique sont mises à l’épreuve et meublent la vie politique, culturelle et économique dans une tentative de sauver le pays du sinistre scénario du crash économique qu’attendent les faucons de l’intégrisme pour implanter dans le pays un « Etat islamique de salut ».
Parmi ces actes de résistance, Dominique Gauthiez insiste sur l’exemplarité du travail accompli par le franco-marocain Rachid Benzine 2 à l’IEP d’Aix-en-Provence ou à l’Institut de théologie protestante de Paris, lequel s’applique à purger « l’imaginaire islamique » des fantasmes de violences, par un réexamen scientifique des Textes sacrés mis à l’étude. Pour faire face à Daesh, il faut selon lui un contre-discours puisé dans l’histoire et l’anthropologie qui fasse de l’islam un objet de savoir autant que de croyance.
En Tunisie, des débats, séminaires, colloques et ateliers pluriels visent à réorienter le pays dans la tradition démocratique et la dénonciation des politiques reptiliennes des islamistes. C’est dans ce cadre-là que le projet de cette pièce ‒ a priori intitulée « Djihad et Palinodie » 3 puis renommée « La belle et le djihadiste » dans la version finale publiée dans cet ouvrage ‒ a été initié d’abord, sur une initiative de Radhedh Méditerranéen pour les Arts , comme un Atelier d’écriture reliant les deux rives de la Méditerranée. Concrètement à travers la rencontre de Dominique Gauthiez-Rieucau, écrivaine française, enseignante-chercheuse et militante sur le genre et

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