In Brocéliande

Elodie Donatella

Description

Dans la province lyonnaise, il y a bien longtemps… Confiée par sa mère au monde des humains dès sa naissance, Elinwen sait qu’elle est différente des autres mais ignore qu’elle est une elfe. La mort de ses parents adoptifs pendant l’attaque brutale de leur village par les Arpenteurs, sinistres créatures à la solde de Traxoryd, roi de la sombre cité d’Arpan, va l’amener, elle et son inséparable amie Mazilla, à rejoindre le royaume d’Alfheim, à Brocéliande, en Bretagne… Car, à quinze ans, la princesse va enfin faire face à son destin… Une épopée menée tambour battant, des personnages accrocheurs, un Val sans retour comme vous en aviez toujours rêvé: avec "In Brocéliande", Elodie Donatella nous plonge au cœur des légendes celtiques et signe une fresque pleine de magie, d’action, de frissons mais aussi d’amour, mariant à merveille aventure et récit initiatique.

Informations

• Publié par: publibook
• Nombre de lectures: 23
• EAN13: 9782748352597
• Langue: Français

Extrait

In Brocéliande

Elodie Donatella In Brocéliande

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Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0114792.000.R.P.2010.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2010

Chapitre 1 L’enfant abandonné

Une frêle silhouette avançait rapidement dans la nuit noire, le long du ruisseau bordant le petit village aux abords de St-Priest, non loin de Lyon. On pouvait, si l’on regardait attentivement sa démarche, s’apercevoir qu’il s’agissait d’une femme, plutôt jeune en apparence, et qui avait l’air de souffrir. Son comportement était des plus étranges : quand elle commençait à s’approcher des habi- tations, elle s’écartait brusquement comme si elle se ravisait, puis recommençait son manège quelques minutes plus tard. À la regarder, on avait l’impression de voir un animal sauvage se rapprocher d’un feu de camp. Sans ja- mais se décider, il avance petit à petit, mais pas trop vite tout de même… La jeune femme trébucha soudain, sa cape s’étant prise dans un bosquet d’arbres, ce qui laissa apparaître une robe longue de couleur argentée qui res- semblait à de l’eau tant l’étoffe était légère. Elle se releva avec difficulté et reprit sa course, complètement essouf- flée. Soudain, elle obliqua vers la droite et se dirigea d’un pas ferme vers les lumières du village. Arrivée à l’orée de ce dernier, elle hésita encore un peu puis s’avança lente- ment et prudemment vers la place. Là, elle entreprit d’observer minutieusement chaque boutique et, bien qu’il fût encore très tard, elle se dirigea vers la pharmacie, où la lumière était encore allumée, et frappa à la grille. Après quelques minutes d’attente, un homme échevelé ouvrit et, voyant la jeune femme, s’empressa de la faire entrer. Cette dernière, une fois dans la minuscule boutique, se débarras- sa de sa cape et se tourna vers l’homme, qui put ainsi

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s’apercevoir qu’elle était sur le point d’accoucher ! En effet, hormis son ventre plus que rebondi, le visage de l’inconnue était marqué par la souffrance et des larmes de douleurs pointaient dans ses yeux. Tout en essayant de garder son calme, le pharmacien l’amena vers l’arrière- boutique, éclairée par une simple bougie, et l’allongea sur une vieille table de bois brut. Après quelques minutes d’angoisse, un cri retentit dans l’échoppe sinistre et pe- sante. Un cri de bébé ! Alors que l’enfant prenait ses premières bouffées d’air, l’homme sortit son mouchoir et s’en servit pour tamponner le front de la mère. C’est à ce moment-là qu’il se rendit compte qu’elle était très belle. Ses cheveux blonds ressemblaient à de l’or pur et son vi- sage, à présent calme, était aussi frais que la rosée, bien que marqué par la fatigue. Le seul détail qui surprit le pharmacien, fut la couleur des yeux de la jeune mère… Ils étaient d’une intense couleur violette ! Légèrement dé- concerté, il continua pourtant à prodiguer ses soins. Au bout de vingt bonnes minutes, la jeune femme commença à s’agiter et voulut se lever. En regardant autour d’elle, elle s’aperçut que l’homme n’était plus là. Elle se dirigea alors vers la boutique avant et reconnut son sauveur. Ne sachant que dire, elle se racla légèrement la gorge, ce qui le fit se retourner. « Ah, vous êtes levée, lui lança-t-il chaleureusement. Voulez-vous boire quelque chose ? Thé ? Café ? Jus de fruit ? Oh pardon, quel impoli ! Je ne me suis même pas présenté ! Faut dire qu’on n’a pas eu beaucoup le temps de parloter pas vrai ma p’tite dame ! Je m’appelle Marcel Paignon ! Ravi de faire votre connaissance, ajouta-t-il en tendant une main puissante. » La femme recula alors de deux pas, regardant la main avec méfiance. « Euh… bégaya le pauvre homme apparemment perdu, Vous n’êtes pas française ? Vous ne comprenez pas ce que je vous dis ? »

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