La rhétorique de la passion dans le texte francophone
203 pages
Français

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La rhétorique de la passion dans le texte francophone , livre ebook

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Description

Dix-sept ans déjà depuis que le père Jean Déjeux a douloureusement disparu, mais les multiples travaux qu'il a conduits, durant plus d'une trentaine d'années, sur la littérature francophone au Maghreb demeurent toujours une référence obligée pour ceux qui entreprennent des recherches sur cette singulière et quelque peu polémique écriture littéraire maghrébine. Jean Déjeux mérite que ces Mélanges lui soient offerts en amical témoignage de reconnaissance et de considération.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2010
Nombre de lectures 101
EAN13 9782296714588
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La rhétorique de la passion
dans le texte francophone
Sous la direction de
Ridha Bourkhis


La rhétorique de la passion
dans le texte francophone

Mélanges offerts à Jean Déjeux
© L’Harmattan, 2010
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-12534-5
EAN : 9782296125345

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
Ces Mélanges contiennent les témoignages et les textes de


Charles BONN
Samia KASSAB-CHARFI
Marc GONTARD
Mohamed AIT-RAMI
Ana SOLER
Jean-Nicolas DE SURMONT
Salima KHATTARI
Thouraya BEN SALAH
Ralph HEYNDELS
Samir MESTIRI
Sylvie FORESTIER
Patrick NAVAI
Touria UAKKAS
Ridha BOURKHIS
Liste des ouvrages de Jean DÉJEUX de 1963 à 1993
La poésie algérienne de 1830 à nos jours. Approches sociohistoriques, Paris-La Haye, Mouton, 1963 (2e édition revue et corrigée, Paris, Publi-sud, 1983.
Littérature maghrébine de langue française , Sherbrooke, Naâman, 1973 (3e édition 1980).
Les tendances depuis 1962 dans la littérature maghrébine de langue française, Alger, Centre culturel français, 1973.
La littérature algérienne contemporaine, Paris, Presses universitaires de France, « Que sais-je ? » n° 1604, 1975 (2e édition revue et mise à jour, 1979).
Mohamed Dhib, écrivain algérien, Sherbrooke, Naâman, 1978.
Djoh’ a, hier et aujourd’hui, Sherbrooke, Naâman, 1978 (2e édition 1982).
Bibliographie de la littérature « algérienne » des Français, Paris, CNRS, Coll. « Les cahiers du CRESM », n° 7, 1978.
Bibliographie méthodique et critique de la littérature algérienne de langue française. 1945-1977, Alger, Sned, 1981.
Jeunes poètes algériens, Paris, Saint-Germain-des-Près, 1981.
Situation de la littérature maghrébine de langue française, Alger, Office des publications universitaires, 1982.
Assia Djebbar, romancière algérienne, cinéaste arabe, Sherbrooke, Naâman, 1984.
Poètes tunisiens de langue française, Paris, Saint-Germain-des-Près, 1984.
Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française, Paris, Saint-Germain-des-Près, 1984 (mention spéciale du Prix Georges Pompidou 1984).
Poètes marocains de langue française, Paris, Saint-Germain-des-Près, 1985.
Le sentiment religieux dans la littérature maghrébine de langue française, Paris, L’Harmattan, 1986.
Femmes d’Algérie. Légendes, Traditions, Histoire, Littérature, Paris, la Boîte à Documents, 1987.
Image de l’Étrangère. Unions mixtes franco-maghrébines, Paris, La Boîte à Documents, 1989.
La littérature maghrébine d’expression française, Paris, Presses universitaires de France, « Que sais-je ? », n° 2675, 1992.
Maghreb Littératures de langue française, Paris, Arcantère1993.
Nos remerciements les plus sincères vont à tous les chercheurs ayant accepté de prendre part à ces Mélanges et sans qui cet hommage rendu à la mémoire de Jean Déjeux n’aurait pas été possible.
À Jean Déjeux, ami des écrivains, des étrangers et des
pauvres
« Certes, Jean Déjeux n’était pas le seul spécialiste des plumes francophones du Maghreb, mais il était le plus ancien, le plus connu et surtout le plus disponible. Tout thésard débarquant de Tizi-Ouzou ou de Foum-Tatouane savait trouver auprès du "père" aide, documentation et conseils. Les universités francophones du monde entier, de Yaoundé à Sherbrooke (Québec) se disputaient l’honneur de le recevoir... »
Jean-Pierre Péroncel-Hugoz

Le Monde
26 octobre 1993
Avant-propos Mourir un dimanche de pluie
Ridha BOURKHIS

Quand, le 17 octobre 1993, il est parti, sans avertir, sur la pointe des pieds, comme souvent partent les poètes et les rêveurs, par un dimanche de pluie, et que la journée était teintée de la couleur fauve des feuilles mortes qui jonchaient les trottoirs de Paris dont s’emparaient l’automne et la mélancolie du « ciel bas et lourd (qui) pèse comme un couvercle » (Baudelaire), beaucoup d’étudiants, de chercheurs et d’amis du monde entier l’ont regretté !
Ils ont regretté le savant qu’il était, certes, mais aussi et surtout l’homme. Et quel homme ! Un homme d’une étonnante simplicité, fraternel et souriant. Un homme tout à la fois grave et léger, allègre et plein d’humour qui vous accueille avec beaucoup d’affabilité et des mots de joie, partout où vous allez à sa rencontre, quelque part au boulevard Saint-Michel comme à l’Institut du monde arabe, au Marché de la poésie sur la place Saint-Sulpice ou encore vers la rue Fréant, dans le quatorzième arrondissement, du côté de la porte d’Orléans où il a élu domicile avec pour tout bagage une machine à écrire, ancien modèle, au rythme de laquelle il semblait avoir cadencé sa respiration et une bibliothèque entre toutes remarquable, son seul trésor dans une existence toute simple et claire qu’il a dédiée à Dieu d’abord et à sa passion de littérature ensuite. Ni femme ni enfants ni fortune !
Dans le journal « Le Monde » du 26 octobre 1993, Jean-Pierre Péroncel-Hugoz écrivait, quelques jours après que ce grand maître, enseignant à la Sorbonne, chercheur à l’Inalco et membre de l’Académie des Sciences d’Outre-Mer, est mort, terrassé par une crise cardiaque dans le métro de Saint-Germain : « Certes, Jean Déjeux n’était pas le seul spécialiste des plumes francophones du Maghreb, mais il était le plus ancien, le plus connu et surtout le plus disponible. Tout thésard débarquant de Tizi-Ouzou ou de Foum-Tatouane savait trouver auprès du "père" aide, documentation et conseils. Les universités francophones du monde entier, de Yaoundé à Sherbrooke (Québec) se disputaient l’honneur de le recevoir… »
Dix-sept ans déjà depuis que le Père Jean Déjeux a douloureusement disparu, mais les multiples travaux qu’il a conduits, durant plus d’une trentaine d’années, sur la littérature francophone du Maghreb demeurent toujours une référence obligée pour ceux qui entreprennent des recherches sur cette singulière et quelque peu polémique écriture littéraire maghrébine. Quel chercheur en ce domaine peut s’abstenir de la lecture de son ouvrage très demandé dont on a fait, à Sherbrooke, de 1973 à 1980, trois éditions différentes, Littérature maghrébine de langue française (496 pages), ou se passer de la consultation de son Dictionnaire des auteurs maghrébins de langue française , édité en 1984 (404 pages) ou se permettre d’ignorer ses deux autres livres accueillis tous les deux dans la très sélective et convoitée collection des Presses Universitaires de France « Que sais-je ? » (N° 1604 et 2675), la littérature Algérienne contemporaine et la littérature Maghrébine D’expression Française ?
Reconnu par tous comme l’une des plus éminentes figures de la critique relative à la littérature maghrébine francophone à laquelle il a consacré presque sa vie entière, Jean Déjeux dont de nombreux écrivains maghrébins et spécialistes de cette littérature connaissent la compétence, la générosité, l’humilité et tout ce qu’il a pu apporter de bon et de sûr à leur production, mérite largement que ces Mélanges lui soient offerts aujourd’hui en amical témoignage de reconnaissance et de considération.
Nous avons voulu que ces Mélanges parlent d’abord de lui et qu’ils s’organisent ensuite autour de l’un des thèmes majeurs de la littérature maghrébine solidement arrimée à ses écrits et à son souvenir. Et c’est la rhétorique de la passion dans le texte francophone que nous avons choisi comme thème pour le deuxième volet de ce livre et de cet hommage.
Des chercheurs de différents pays ont contribué à ces Mélanges et nous ont ainsi aidé, par leurs témoignages – eux qui le connaissaient très bien comme par leurs analyses, à nous acquitter de notre dette amicale par rapport à cet homme et ce savant d’exception qui savait donner, tant ses livres rares que ses documents précieux et sa fraternité heureuse, sans rien demander en retour et à qui nous étions décidé, depuis plusieurs années, à lui rendre cet hommage qui se réalise enfin cette année, grâce à ces chercheurs-là, à ces plumes loyales et belles ! {1}

R.B
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