Le poème imaginal du corps, de l oeuvre et de la société
314 pages
Français

Le poème imaginal du corps, de l'oeuvre et de la société , livre ebook

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314 pages
Français

Description

Le présent ouvrage est le fruit de plus de dix ans de recherches sur les imaginaires du corps, à la croisée de l'oeuvre littéraire et plastique - et de l'oeuvre sociale. Il est constitué d'une réflexion théorique qui encadre une quinzaine d'articles, provenant pour la plupart de revues ou d'actes de colloque. Loin d'être un simple recueil d'articles, cet essai en explicite les enjeux et les référents théoriques ; il fonde une perspective socio-anthropologique de l'oeuvre et explicite la richesse de cette approche.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2012
Nombre de lectures 32
EAN13 9782296498068
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LE POÈME IMAGINAL DU CORPS, DE L’ŒUVRE ET DE LA SOCIÉTÉ
Nouvelles Etudes Anthropologiques Collection dirigée par Patrick Baudry
 Une libre association d'universitaires et de chercheurs entend promouvoir deNouvelles Etudes Anthropologiques. En privilégiant dans une perspective novatrice et transversale les objets oubliés, les choses insolites, les réalités énigmatiques, les univers parallèles, les «Nouvelles Etudes Anthropologiques» interrogeront surtout la Vie, la Mort, la Survie sous toutes leurs formes, le Temps avec ses mémoires et ses imaginaires, la Corporéité dans ses aspects fantasmatiques et ritualisés, le Surnaturel, y compris dans ses croyances et ses témoignages les plus extraordinaires. Sans renoncer aux principes de la rationalité, les «Nouvelles Etudes Anthropologiques» chercheront à développer un nouvel esprit scientifique en explorant la pluralité des mondes, les états frontières, les dimensions cachées. Déjà parus Dominique TROUCHE,Les mises en scène de l'histoire, 2010. Clarissa DA COSTA MOREIRA,Ville et devenir, 2009. Guy-Noël PASQUET,L’oubli en éducation. Une condition à l’assimilation, 2009. Martine COTIN,Scripturalité. Ecritures et pratiques culturelles, 2009. Lamine NDIAYE,Parenté et mort chez les Wolofs, 2009. Alain ANCIAUX,Ethno-anthropologie du karaoké, 2009. Claude FINTZ (Coordonné par),Les imaginaires du corps en mutation, 2008. Henri-Pierre JEUDY, Maria Claudia GALERA et Nobuhiko OGAWA,L’effet transculturel, 2007. Serge CHAUMIER,Réflexions sur les arts de la rue, 2007. Patrick BAUDRY,La place des morts, 2006. Alain MONS,Paysage d’images,2006. Lydie PEARL,Que veut la foule ?,2005. Thilda K. MOUBAYED,La danse, conscience du vivant, 2005. Elisabeth GESSAT-ANSTETT,Liens de parenté en Russie post-soviétique, 2004. Colette MÉCHIN, Isabelle BIANQUIS, David LE BRETON, Le corps et ses orifices,2004. Sous la direction de Claude FINTZ,Le corps comme lieu de métissages, 2003
Claude Fintz LE POÈME IMAGINAL DU CORPS, DE L’ŒUVRE ET DE LA SOCIÉTÉ Pour une lecture socio-anthropologique de l’œuvre du corps
© L'Harmattan, 2012 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Parishttp://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-97033-5 EAN:9782296970335
A Marie-Antoinette
« J’ai un corps bien à moi, semble-t-il, et c’est ce qui fait que je suis moi-même. Je le compte parmi mes propriétés et prétends exercer sur lui ma pleine souveraineté. Je me crois donc unique et indépendant. Mais c’est une illusion, car il n’est pas de société humaine où l’on ne pense que le corps vaille par lui-même. Tout est engendré, et pas seulement par ses père et mère. Il n’est pas fabriqué par celui qui l’habite mais par d’autres. Pas plus en Nouvelle Guinée, en Amazonie ou en Afrique de l’Ouest ou en Europe occidentale, il n’est pensé comme une chose. Il est au contraire la forme particulière de la relation avec cette altérité qui constitue la personne. (…) Mon corps bien à moi ? C’est lui qui fait que je ne m’appartiens pas, que je n’existe pas seul et que mon destin est de vivre en société » (Quatrième de couverture de Qu’est-ce qu’un corps, Musée du Quai Branly, Flammarion, Paris, 2006).
« […] l’homme est identifié au corps. Le plus grand péché de l’homme est de se croire le corps qu’il habite » (Takéuchi Senseï, propos rapporté par M. Coquet in Iaïdo ou L’art de trancher l’ego, L’Or du temps, 1987, 50).
« Le mot « corps », son danger, combien facilement il donne l’illusion qu’on se tient déjà hors du sens, sans contamination avec conscience inconscience. Retour insidieux du naturel, de la Nature. Le corps est sans appartenance, mortel, im-mortel, irréel, imaginaire, fragmentaire. La patience du corps, c’est déjà et en-core la pensé » (M. Blanchot, L’Ecriture du désastre, Gallimard, 1980).
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