Le Trésor de Vivaldi

Guillaume Gest

Description

La journée a mal commencé pour Jérémy: son meilleur élève décède d’une crise cardiaque, un accident de voiture entraîne la mort d’une collègue, et lorsqu’il rencontre une amie qu’il n’avait pas vue depuis longtemps, c’est pour tomber dans le braquage d’un supermarché… Et pourtant, la vie semble enfin lui sourire: la belle Valérie est entièrement remise de son cancer, l’amour pointe le bout de son nez et les voilà partis à la chasse au trésor: l’énigme qui entoure le butin d’un chevalier les attire comme un aimant. Mais tout a un prix: entre des statues qui sèment la mort sur leur passage et les tueurs à leurs trousses, les deux tourtereaux mettent leur vie péril. Un célèbre compositeur italien, un chevalier français, une bande de braqueurs… En s’improvisant Indiana Jones des temps modernes, le héros de Guillaume Gest nous entraîne dans ses folles aventures où destin, histoire, coup du sort et trahison s’entremêlent en un véritable ouragan.

Informations

• Publié par: publibook
• Nombre de lectures: 18
• EAN13: 9782748351576
• Langue: Français

Extrait

Le Trésor de Vivaldi

Guillaume Gest Le Trésor de Vivaldi

Publibook

Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0114504.000.R.P.2009.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2009

1 Jérémy se leva à six heures et trente minutes de son lit moelleux, se dirigea dans sa petite cuisine, se prépara des tartines de pain grillé au beurre et au miel, prépara son bol de café et s’assit enfin pour déguster ces alléchants mets qui constituaient son petit-déjeuner. Il poussa un soupir de plaisir puis alla dans la salle de bain, se brossa les dents, se frotta les fesses avec son gant de toilette, se coiffa, sortit de la salle de bain pour rejoindre sa chambre, ouvrit son placard, se vêtit d’une chemise et d’un pantalon en ve- lours. Il se regarda dans la glace et se dit à lui-même : « te voilà beau comme un sou neuf ! » puis il ouvrit la porte de son garage, regarda sa voiture et dit : « Quand je pense que j’ai investi de l’argent dans cet objet de pollution alors que je peux prendre mon vélo ! La vieille CX, cela fait dix ans que je ne t’ai pas utilisé, je me demande si tu fonc- tionnes encore ! ». Il sortit son vélo du garage, referma la porte du garage, verrouilla sa maison, enfourcha son vélo et quitta son habitat pour rejoindre le lycée situé à quel- ques mètres de chez lui où il enseignait le français. Il arriva à sept heures quarante-cinq minutes, gara sa mon- ture à son emplacement adéquat puis pénétra à l’intérieur du bâtiment scolaire et se rendit à la salle des professeurs regarder son casier où étaient rangés ses cours du jour et les devoirs de ses élèves. Une femme l’interpella et dit : Marine – Jérémy ! Jérémy – Oui ? Marine – Tu es libre ce soir ? Jérémy – Je ne sais pas encore combien de copies je dois corriger donc cela dépend.

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Marine – Ah ! Jérémy – Pourquoi ? Marine – J’ai pensé qu’on pourrait s’arrêter dans un bar discuter de choses et d’autres en buvant un verre à la sortie du lycée. Jérémy – D’accord mais je te préviens que je suis venu à vélo, ma voiture porte le poids de ces années et je n’ai pas conduit depuis des lustres, tu sais. Marine – Ah ! Jérémy – Eh oui ! Marine – Je me rendrai dans ta salle à la fin de la mati- née, on décidera de ce qu’on fera à ce moment-là ! Jérémy – D’accord. La sonnerie indiquant aux élèves et aux professeurs de rentrer en classe retentit. Marine dit : Marine – À tout à l’heure. Jérémy – Oui ! Jérémy quitta la compagnie de Marine et se dirigea vers sa salle où l’attendait sa classe la plus agitée qui effectuait un boucan d’enfer. Il dit : Jérémy – Calmez-vous, s’il vous plaît ! Il déverrouilla la salle et laissa entrer ses élèves qui ne respectaient toujours pas le silence. Jérémy s’assit à son bureau et attendit cinq bonnes minutes que sa classe se calme avant de dire : Jérémy – Vous vous prenez, vous vous considérez comme des adultes parce que vous avez atteint l’âge re- quis mais vous ne cessez de vous comporter comme des gamins de dix ans qui ne peuvent s’empêcher de hurler, de crier des injures, de brimer ceux que vous n’appréciez pas. Je suis certain que vous ne vous permettez pas d’agir comme des singes chez vous alors vous en profitez ici pour libérer votre frustration, votre violence verbale, vos pulsions pour faire croire que vous existez ! Vous êtes pitoyables, ridicules et je vous assure qu’en d’autres temps

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