Les Ecureuils d'automne

Marcel Dumas

Description

Architecte talentueux originaire d’Ile-de-France, Julien Merval accepte de partir vers l’Angola à la demande de son patron, pour un travail en collaboration avec les services secrets. Ravi de pouvoir concilier son emploi et sa passion pour les hélicoptères, il profite du voyage et admire le paysage… Et la belle Eunice, métisse au charme insolent et envoûtant, dont il tombe amoureux. Mais rapidement, Julien se rend compte qu’il ne s’agit peut-être pas seulement pour lui de mettre au point les plans d’un bâtiment militaire… Et le jeune homme de se retrouver au coeur d'un complot d’ampleur internationale, qu’il découvre peu à peu. Un livre mené comme un film d’action: trahison, meurtres et trafiquants de drogue s'unissent pour être mieux contrecarrés par une belle idylle. Une histoire menée tambour battant.

Informations

• Publié par: publibook
• Nombre de lectures: 45
• EAN13: 9782748349634
• Langue: Français

Extrait

Les Ecureuils d’automne

Marcel Dumas Les Ecureuils d’automne Publibook

Retrouvez notre catalogue sur le site des Éditions Publibook : http://www.publibook.com Ce texte publié par les Éditions Publibook est protégé par les lois et traités internationaux relatifs aux droits d’auteur. Son impression sur papier est strictement réservée à l’acquéreur et limitée à son usage personnel. Toute autre reproduction ou copie, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon et serait passible des sanctions prévues par les textes susvisés et notamment le Code français de la propriété intellectuelle et les conventions internationales en vigueur sur la protection des droits d’auteur. Éditions Publibook 14, rue des Volontaires 75015 PARIS – France Tél. : [phone] IDDN.FR.010.0114172.000.R.P.2009.030.40000 Cet ouvrage a fait l’objet d’une première publication aux Éditions Publibook en 2009

Quelque part… dans le Vexin français Samedi 29 septembre 1984 Julien MERVAL se sentait libre et heureux aux commandes du ROBINSON 22HP qu’il avait emprunté quatre heures auparavant à l’aéro-club du Val d’Oise. Le jour se mourait dans un ciel limpide, ce qui était plutôt rare pour la saison habituellement brumeuse dans la région. L’horizon resplendissait d’un embrasement rouge orangé, s’estompant en fine corolle jaunâtre d’où s’étiraient de légères touches bleutées. Au fur et à mesure que le regard s’élevait vers les premières étoiles allumées par la magie du crépuscule, le bleu pâle fonçait pour rallier l’obscurité, au zénith. Ce retour Le Havre Pontoise, Julien l’avait voulu tardif, sachant pertinemment que le spectacle qui allait s’offrir à lui le jour de sa vingt-cinquième année, ne le laisserait pas indifférent. En place gauche, Michel QUERIOU, "Mickey" comme se plaisait à l’apostropher Julien depuis leur enfance, faisait mine de subir les nombreuses volte-face Est-Ouest qu’effectuait son ami pour profiter pleinement de la symphonie de couleurs que le peintre rangeait peu à peu sous la ligne d’horizon. Les deux complices, silencieux et avides de l’éternelle beauté rencontrée au cours de leurs vols, n’en finissaient pas d’explorer le brasier, leurs yeux écarquillés, comme si ce spectacle devait être leur dernier. Julien fut brutalement arraché de sa fascination par une voix familière qui résonna dans les écouteurs :

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— Juju, si tu ne reprends pas le 110, je crois que je vais succomber à une bonne crampe d’estomac ! Tu es bien venu me chercher pour fêter ton entrée dans ton second quart de siècle… non ? Répondant par un sourire amusé, Julien amorça rapidement un exercice d’évitement pour remettre le Robinson au bon cap : montée brutale nez au ciel, plongeon latéral et ressource souple… De nouveau, les pales claquaient régulièrement et les francs éclats de rire des deux compères donnaient le ton de leur puissante et indestructible amitié. Cette joie de vivre ne les avait jamais quittés depuis qu’ils s’étaient connus, seize années plus tôt, alors que leurs parents emménageaient dans un quartier pavillonnaire d’Argenteuil. Le hasard voulu leurs maisons voisines et très vite, les deux familles tissèrent des liens que le temps n’eut jamais l’occasion d’altérer. Au cours de leurs amicales réunions, les discussions tournaient souvent autour d’un point commun, l’aéronautique, car le père de Julien, Philippe MERVAL, menait une carrière passionnée de concepteur motoriste à la SNECMA, alors que celui de Michel, le Colonel Claude QUERIOU, passait ses journées sur la base de l’ALAT des Mureaux (Aviation Légère de l’Armée de Terre), dont il était Chef de Corps. Imprégnés durant des années par leur milieu et animés d’un désir grandissant d’évasion aérienne, les deux garçons s’étaient juré de devenir un jour pilotes et, plus tard, leur rêve d’enfants gâtés se réalisa lorsqu’ils volèrent pour la première fois côte à côte, leurs brevet et licence de pilote d’hélicoptère en poche. Ils purent enfin donner libre cours à leur passion commune. Pour Julien, voler n’était qu’un loisir, et sa licence de pilote privé fut complétée ultérieurement par une qualification de vol aux instruments. Curieux de découvrir la

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