Lyon-horticole

Description

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CINQUIÈME ANNÉE
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LYON-HORTICOL
REVUE BI-MENSUELLE D'HORTICULTURE
FIBLIÉE AVEC L\ COLLABORATION DE
L'ASSOCIATION HORTICOLE LYONNAISE
PRINCIPAUX
COLLABORATEURS MM.
ALPHONSE KARR BOUCHAKLAT aine. CHARRETON. CH&UDY, J CHRÉTIEN, B. COMTE. B COUSANÇAT CROZY Fils aîné, Th. DENIS, Ph. DEVILLE, DUCHER, L -C GAILLARD, F. GAULAIN, GORRET HOSTE C JACQUIER, J. JACQUIER, LABRUYÉRE Père. LABRUYÉRE Fils. LIABAUD, L. LILLE, J. MÉTRAL. Fque MOREL J. MORIN, MUSSET, J. NICOLAS. PELLETIER. ROCHET, ROHNER, J. SCHWARTZ, etc., etc.,
BELLISSE, A. BERNAIX
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T{_édacteur en
Chef
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VI V I AN B-BSOREL
LYON
IMPRIMERIE DU SALUT PUBLIC
BELLON, 33, RUE DE LA REPUBLIQUE, 33
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JANVIER
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CHRONIQUE
Hein j'espère qu'en voilà Un nouveau système de bouturage. un titre nllécliant pour les multiplicateurs de plantes. Un nouveau Eh mon Dieu oui, il est nouveau pour moi et système peut-être pour vous amis lecteurs. Je vais, du reste, vous le présenter très modestement ainsi qu'il sied à un inventeur qui doute de la priorité de son invention. J'aurais pu vous le narrer en 24 pages avec force citations, je préfère vous le glisser dans un simple entrefilet vous gagnerez du temps et moi aussi. Avant de vous le faire connaître il est bon que vous sachiez que je l'ai baptisé du
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Informations

• Publié par: vuer
• Publié le: 10 janvier 2011
• Nombre de lectures: 81
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 44 Mo

Extrait

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CINQUIÈME ANNÉE 9^yL
18 8 3
LYON-HORTICOL
REVUE BI-MENSUELLE D'HORTICULTURE
FIBLIÉE AVEC L\ COLLABORATION DE
L'ASSOCIATION HORTICOLE LYONNAISE
COLLABORATEURS MM.PRINCIPAUX
ALPHONSE KARR
A.BELLISSE, BERNAIX . BOUCHAKLAT aine. CHARRETON.
CH&UDY, J CHRÉTIEN, B. COMTE. B COUSANÇAT , CROZY Fils aîné,
GORRETTh. DENIS, Ph. DEVILLE, DUCHER, L -C GAILLARD, F. GAULAIN, ,
HOSTE , C JACQUIER, J. JACQUIER, LABRUYÉRE Père.
LABRUYÉRE Fils. LIABAUD, L. LILLE, J. MÉTRAL.
Fque MOREL , J. MORIN, MUSSET, J. NICOLAS. PELLETIER. ROCHET,
ROHNER, J. SCHWARTZ, etc., etc.,
B-BSORELT{_édacteur en : VIV IANChef
LYON
IMPRIMERIE DU SALUT PUBLIC
BELLON, 33, RUE DE LA REPUBLIQUE, 33
18 8 3Nol1883 JANVIER
CHRONIQUE
système de bouturage. — Hein ! j'espère qu'en voilàUn nouveau
pour les multiplicateurs de plantes. Un nouveauun titre nllécliant
Eh ! mon Dieu oui, il est nouveau pour moi etsystème
peut-être pour vous amis lecteurs. Je vais, du reste, vous le
présenter très modestement ainsi qu'il sied à un inventeur qui doute de
narrer en 24pagesla priorité de son invention. J'aurais pu vous le
glisser dans un simpleavec force citations, je préfère vous le
gagnerez temps moi aussi. Avant de vous leentrefilet vous du et;
il bon sachiez que je l'ai baptisé dufaire connaître est que vous
petit nom peu euphonique de boulure-marcolte . Et maintenant le
voici :
ceci dit onLa bouture se fait d'abord de la manière habituelle,
environ trois mil-pratique ensuite au talon de la bouture susdite à
bas en haut d'en-limètres de la coupe, une entaille longitudinale de
viron trois centimètres de longueur. Cette entaille soulève un
lambeau d'écorce et de bois de deux à trois millimètres d'épaisseur
En unqui ne tient plus à la bouture que par sa partie supérieure.
avecmot, supposez que vous venez de faire une marcotte ordinaire
vous la trai-incision et qu'au lieu de la laisser attenante à la plante
simple l'idée de la chose.tiez comme une bouture, et vous aurez
laJ'emploie système et plantes difficiles àce pour tous les arbustes
reprise. Il réussit admirablement pour le rosier.
que lesCeux jii marcottent beaucoup de plantes savent tous
l'entaille qui estracines se développent plus vite sur la partie de
que parla partie supé-soulevée et ne tient plus à la tige marcottée
même,résultat est lerieure. Eh bien, dans la bouture le
nombreapparaissent vite et en plus grandles racines toujours plus
Les bou-sur la partie du bois qui a été soulevée que sur le talon.
que cellestures obtenues par ce moyen sont aussi plus vigoureuses—— 4
ordinaire, car le bourrelet souventfaites par le procédéqui sont
l'émission des racines met un ralentissementfort qui précèdeassez
liquides nourriciers.à la circulation des
\" —janvier 1883. Les années sePlantes fleuries en plein air le
guère. A pareille date, en 1880, lesuivent et ne se ressemblent
enmarquait à Lyon plus de 15 degrés sous zérothermomètre ;
car il indi-instrument accuse un écart de 30 degrés,1883, cet
1" janvier midi. Quant l'étatquait 15 degrés de chaleur le à à
parlerons pas il pleut, il a plu, il pleuvra.hygrométrique, nous n'en ;
singulières conditions météorologiques devaient nécessai-D'aussi
floraison printanièrehâter la. floraison de quelques plantes àrement
c'est en effet qui estprolonger celles à floraison automnale ; ceet
j'ai observées en fleur en pleinarrivé. Voilà la liste des espèces que
abris à la date sus mentionnée :jardin et sans
Aliuis iiicana, Daphne Mezereum,
— Pbilippi,Anthémis niaritlma,
espèces,Bellis perennis, Helleborus. 3 ou 4
— Iris stylosa,svlvestris,
Calendùla officinalis, Laiaium maculatum,
fragi-ans, Mahoniajaponica,Chimonaiithus
NarcissusChn-sanlhemum coronarium, Chui,
Nardosmia fragrans,Crocus veraus,
Corylus avenalla, Primula grandiflora et variabilis.
Ptherotheca nemausensis,Cyclamen hederœfolium,
Cydonia japonica, Pulmonaria angustifolia, etc.
Une foule d'autres plantes très communes montraient aussi leurs
fleurs. Une espèce de prunier, le Prunus brigantiaca, montraient avec
feuilles. dernierdes fleuvs des rameaux complètement Ce cas est
assez singulier et rappelle, enjanvier, les floraisons qui surviennent
fréquemment après les pluies de septembre sur certains arbres
quand l'été a été chaud et sec.
—Jlbinisme. Chez la plupart des espèces dont la couleur
habides fleurs rouge, bleue, jaunetuelle est ou à teintes diverses autre
que la blanche, il est rare si une variété à fleur blanche se produit
accidentellement soit par semis, soit par dimorphisme, que cette
complexionvariété ne soit pas d'une plus déhcate que celle de ses
congénères. On pourrait citer de nombreux exenples pour appuyer
cette assertion. Mais ce qui prouve combien il a peu de règlesy
sans exception, c'est qu'il a des cas où c'est le contraire quiy
arrive. En voici un exemple : le Bois joli, Daphne Mezereum, dans
montagnes se presquenos présente toujours à fleurs roses or, la
;
variété de ce type fleurs blanches,à fréquemment cultivées dans— —5
les jardins est beaucoup plus vigoureux que variétésles roses ou
rouges. Elle trèsest propre à cause de cela pour faire des sujets à
greffer les autres Daphnés.
—Taille du pêcher plein vent. M. Achard, horticulteur k
Neuville-sur-Saône, conseille de tailler le pêcher plein vent de la
manière suivante les
: Dès premières années de la plantation, il faut
couper celles des branches qui auraient une tendance à pousser
plus vigoureusement que les autres. lesQuand arbres se sont mis à
fruits, il faut tailler en hiver les branches de charpente les plus
longues à la hauteiu- des moyennes laisser ces dernières intactes.;
la mêmeA époque ôter le bois mort. Du P' au 15 juin, lorsque
les mauvais fruits sont tombés, on taillera les branches fruitières
en laissant seulement une ou deux par coursonne,pêches en
observant de couper celles-ci un œil en avant du fruit. Les branches
qui n'ont pas de fruits doivent être coupées à moitié environ de
leur longueur.
de Perse. —Cyclamen C'est le moment de semer en serre
chaude ou sur couche, la graine de cette jolie plante, si on veut la
cultiver par la méthode intensive, c'est-à-dire obtenir des plantes
prêtes à fleurir dans l'espace d'une année. Semer dès à présent,
repiquer en godets très-petits le jeune plant dès les premiers jours
— 20°de mars. A cette époque, établir une couche tiède degrés
—environ et placer les cyclamens très-près du verre sur cette
couplantesche rempoter les dès que les racines se montrent aux;
parois godets. Au 15 avril préparerdes une nouvelle couche
semblable à la première sur laquelle dépotera cyclamens quion les
passeront ainsi tout l'été en pleine terre. Terre à employer : terre
franche sable terreau de fumier terre de bruyère1/4, 1/4, 1/4, 1/4 ;
à défaut de celle-ci, de feuilles. Arrosage à l'engrais
liquide peu chargé : 1/8. On ôte les châssis dès que la température
s'abaisse pas 10".nocturne ne au-dessous de Ombrer seulement
pendant l'été de 1 1 heures à 4 heures. En octobre, on lève les
plantes en pot la plupart sont de force à fleurir dans le courant;
de l'hiver.
—Un nvuveau journal agricole hebdomadaire. Nous apprenons
que le Progrès agricole de f illcfranche vient d'être entièrement
transformé. La rédaction est maintenant confiée à M. Degrally, ancien
professeur d'agriculture du département de l'Ain. A partir de
janvier, ce journal paraîtra tous les dimanches.—-^ 6
—des planles. Si les noms des plantes, grecsLes noms vulgaires
latins, sont quelquefois d'une bien jolie longueur et d'une pro-ou
revanche les vulgaires sont asseznonciation difficile, en noms
: le blé de Turquie (mais) n'est pas unsouvent absurdes. Exemple
vient pas de Turquie, mais d'Amérique; l'hellébore blancblé et ne
vératre et non un hellébore le laurier de Saint-Antoineest un ;
un laurier quant aux lauriers-ressemble aussi peu que possible à ;
ne sont tout des lauriers; lecerise, laurier de Portugal, ce pas du
le lierre terrestre n'est pas un lierrejonc fleuri n'est pas un jonc ; ;
nymphéa, la mélisse des bois n'est pas unele lis des étangs est un
m&#