NOS EMPLOIS NOUS TIENNENT EN OTAGES
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NOS EMPLOIS NOUS TIENNENT EN OTAGES Mon frère qui avait entamé un retour aux études afin de terminer son secondaire s'est fait dire par son beau-père qu'il serait bien mieux de se trouver un emploi à la place au lieu de perdre son temps à l'école. Vous savez, les gens d'une autre époque vivaient dans un temps ou la précarité résidait à tous les coins de rue. La sécurité était une chose dont personne ne pouvait se passer. Ils ne pensaient qu'à cela. Cette personne était animé par la peur, elle l'a été toute sa vie. Toutefois, de nos jours, les emplois abondent. Certes qu'ils ne sont pas le plus idéals des moyens de réaliser nos aspirations, mais ils supportent notre existence. Ils sont nécessaire à la limite. Nous ne vivons plus dans un monde d'insécurité comme avant. Notre insécurité ne provient plus de la nécessité de mettre du beurre et du pain sur la table, mais plutôt de la question à savoir si nous allons être capable d'occuper un emploi qui nous plait d'abord et avant tout. Puis vient la question des finances. C'est là que vient notre désir de retourner à l'école. Avoir une vie meilleure. Nous croyons, pour ceux qui ont fait un retour aux études que notre situation va s'améliorer. Pour certains d'entre nous c'est ce qui se produit. Néanmoins, il y a un bon nombre de gens qui font un retour aux études suites à des mésaventures qui concernent le travail qu'ils ont perdu.

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Publié le 11 novembre 2013
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Licence : Tous droits réservés
Langue Français

Extrait

NOS EMPLOIS NOUS TIENNENT EN OTAGES
Mon frère qui avait entamé un retour aux études afin de terminer son secondaire s'est fait dire par son beau-père qu'il serait bien mieux de se trouver un emploi à la place au lieu de perdre son temps à l'école.
Vous savez, les gens d'une autre époque vivaient dans un temps ou la précarité résidait à tous les coins de rue. La sécurité était une chose dont personne ne pouvait se passer. Ils ne pensaient qu'à cela. Cette personne était animé par la peur, elle l'a été toute sa vie.
Toutefois, de nos jours, les emplois abondent. Certes qu'ils ne sont pas le plus idéals des moyens de réaliser nos aspirations, mais ils supportent notre existence. Ils sont nécessaire à la limite. Nous ne vivons plus dans un monde d'insécurité comme avant. Notre insécurité ne provient plus de la nécessité de mettre du beurre et du pain sur la table, mais plutôt de la question à savoir si nous allons être capable d'occuper un emploi qui nous plait d'abord et avant tout. Puis vient la question des finances. C'est là que vient notre désir de retourner à l'école. Avoir une vie meilleure. Nous croyons, pour ceux qui ont fait un retour aux études que notre situation va s'améliorer. Pour certains d'entre nous c'est ce qui se produit.
Néanmoins, il y a un bon nombre de gens qui font un retour aux études suites à des mésaventures qui concernent le travail qu'ils ont perdu. Ils réalisent après de nombreux mois au chômage que la vrai raison de leur insatisfaction au travail n'est pas la finance, mais bel et bien la satisfaction du désir du devoir accompli. L'accomplissement, voilà ce qui leur manque et ils le savent à ce moment, ils s'en rendent compte. Toutefois, ils se retrouvent devant le néant. Rien du tout. Alors, ils se tournent vers les études.
Première question qu'ils doivent se poser est de savoir ce qui les attire le plus. C'est là qu'ils font des tests psychométriques de toutes sortes. Ils finissent par faire un portrait assez fidèle de qui ils sont vraiment. Ils découvrent souvent qu'ils ont vécu à l'opposé de leur vraie nature pendant toutes ces années. C’est à ce moment qu’ils commencent à chercher ce qu’ils pourraient bien faire pour vivre en accord avec eux-mêmes, car ils savent maintenant que leur bonheur est lié à cela bien plus qu’à d’autres considérations. Ils finissent par découvrir ou plutôt dirais-je choisir parmi les possibilités celle qui se rapproche le plus de leur besoin. J’ai bien dit qu’elles s’en approchaient le plus.
Il faut voir ce qui se cache derrière cette satisfaction prétendue. Les vraies raisons, les vrais motifs. Soif d’accomplissement, sentiment d’acceptation, l’impression de faire
partie du groupe, réalisation, se prouver à soi-même? Autant de raisons, de motifs qui les poussent à aller de l’avant avec leur choix.
Tout ce parcours scolaire achevé, la victoire acquise ils se lancent à nouveau dans la vie avec une nouvelle énergie. Toutefois, sans vouloir jouer les rabat-joie, il se trouve que certains parmi eux réalisent que c’est du pareil au même. Ce qu’ils avaient tenté de fuir,
ce qui les rebutaient le plus des emplois qu’ils avaient occupé étaient toujours là. Eux avaient changés, avaient grandis, mais le monde n’avait pas changé. Je ne veux pas dénigrer ce parcours au contraire. Il fut d’une nécessité certaine, mais il n’a pas rempli sa promesse de bonheur qu’on aura pu s’y attendre.
J’identifierai plusieurs raisons qui font que les emplois ne sont pas le meilleur choix afin d’atteindre le bonheur. Loin de là! En fait, ils ne font que remplir leur fonction de pourvoyeur de ressources nécessaire à l’existence. Quoi? Cela ressemble pas mal à la fonction qu’ils ont eue à l’époque où le beau-père de mon frère était dans ses années les plus fortes. De nos jours, les emplois ont la même fonction, c’est plutôt nous qui nous nous sommes donnés l’illusion qu’ils pourraient nous en apporter plus. Nous et le système de consommation dans lequel nous vivons je dirais.
C’est dans la nature même d’un emploi d’être limité. Ce sont des occupations souvent répétitives afin d’accomplir quelque chose de précis. C’est cette chose précise qui est à l’avant plan, pas nous. Toute l’énergie consommée à l’emploi n’est dirigé que sur le résultat final qui est requis par l’employeur. Certes, certains employeurs vont tenir compte de leurs employés, mais croyez-moi, ils ne le font que dans la proportion ou cela tiens en équilibre la joie du travailleur avec le produit final. Si vous attendez plus d’un emploi, c’est la raison qui vous frustre le plus à chaque jour de travail. Imaginez 25, 30 ou 40 ans au même poste.
Que faire alors si on veut satisfaire notre besoin d’accomplissement, notre besoin de soutenir nos rêves, nos désirs les plus fous? En admettant que vous vous autorisiez à en avoir, mais ça c’est une autre histoire.
Il faut pour répondre à cette question s’intéresser aux différentes manières de générer des revenus pour un individu. Quelle structure s’offre à nous dans ce monde. En fait il n’en existe que quatre selon l’écrivain à succès Robert Kyosaki, auteur de plusieurs livres à ce sujet dont le « Cashflow Quadrant ». Je ne m’étendrai pas sur le sujet, mais en gros il y a quatre façons que l’on peut regrouper en deux groupes. Le premier groupe rassemble ceux qui travaillent pour de l’argent et le deuxième sont ceux pour qui l’argent travaille. Le premier est limité par le temps et le second n’a aucune limite.
Vous les reconnaitrez surement. Dans le premier groupe se trouvent tous ceux qui travaillent à salaire, les employés et tous ceux qui sont à leur compte dont les professionnels. De celui qui passe le balai à celui qui opère à cœur ouvert. Peu importe le
métier ou la profession, ces gens doivent se limité au temps qu’ils ont de disponible pour générer des revenus. De plus, ceux qui se croient le plus libre parce que travailleurs autonomes sont les plus asservis du premier groupe et surtout les plus frustrés de l’existence. Ces derniers nourrissent les plus grands rêves, mais s’en trouvent limités par la nature même de la manière dont ils génèrent des revenus. Peu importe ce qu’ils font, ils le font dans la limite du temps. Le facteur de génération de revenus est linéaire point final.
Le deuxième groupe est le plus méconnu et le plus dénigrer des deux. Il suscite les pires aversions et inspire les plus âpres jugements de la part du premier groupe. À nos yeux, ils sont les plus mauvais citoyens du monde. Ceux qui profitent du premier groupe, les plus tricheurs de système, les plus ingrats. Peut-on se surprendre quand dans les familles du premier groupe il ne soit pas enseigné aux enfants en bas âges que le chemin de la réussite se trouve dans le deuxième groupe.
Pourtant toutes les perceptions que nous pouvons avoir de ce groupe sont à des années lumières de la vérité. Je n’en ferai pas une étude complète. Je n’en serais pas capable d’ailleurs. Néanmoins, pour ce qui est de générer des revenus ces gens ont compris comment l’argent pouvait travailler pour eux et non eux travailler pour l’argent. De toute façon l’argent n’est pas un dieu que ceux du premier groupe le laisse croire. Selon ceux du deuxième groupe, ce dieu n’est autre chose qu’un employé qui doit travailler sans relâche. Cet employé doit produire du fruit, beaucoup de fruits. Contrairement au nombre d’heures disponibles que l’on peut échanger contre de l’argent, l’argent lui est illimité. En fait il se multiplie sans cesse. Ils profitent du facteur exponentiel de la multiplication. En exemple concret nous pouvons nommer les grandes entreprises, les systèmes de franchises, les productions de masse à droit d’auteur et les investissements de toutes sortes. C’est dans ce monde inconnu que les gens les plus créatifs se donnent à cœur joie de réaliser leur idéal de vie. Ils s’accomplissent en créant, en rêvant, en conceptualisant les idées les plus folles qui bénéficient la plupart du temps à tous dans nos sociétés.
Ce deuxième groupe semble bien plus attirant que le premier, mais il y a un hic. Une barrière énorme sépare les deux groupes. Ce n’est pas les ressources financières, les capacités intellectuelles, la quantité de connaissance acquise non. C’est la façon de voir
les choses. C’est encore et tout simplement le fait de comprendre que l’argent doit travailler pour nous et non l’inverse. Elle est là la vraie liberté tant recherché.
Plusieurs diront que c’est bien beau tout ça, mais nous les gens du premier groupe sommes prisonniers de notre groupe, car nous n’en avons pas les moyens. Foutaise! Les moyens sont entre nos deux oreilles. Et ne soyez pas dupes, le système en général est bien satisfait que vous ne le sachiez pas. N’est-ce pas la nature même du capitalisme de remettre le pouvoir entre les mains d’une minorité?
Il n’y a pas de recette magique pour en sortir, il n’y a que de la décision. Décider de changer de côté. Oh ce n’est pas la plus rassurante des décisions à prendre au contraire. C’est le plus inconfortable des choix qu’on puisse faire dans une vie et soyez sans crainte tous autour de vous ne manqueront pas de vous le faire savoir. Ils vous diront de cesser de rêver en couleur ou bien vous demanderont si vous voulez devenir un corrompu ou un voleur comme tous les autres riches. Mais à qui voulez-vous plaire dans le fond? À ceux qui vous entourent ou bien à vous-même? Il faut se rappeler le pourquoi qui nous a amené à se questionner au sujet du bonheur dans notre vie et de la nécessité d’avoir un meilleur emploi pour le générer. Choisir de plaire aux autres c’est de faire une croix sur notre bonheur personnel et de s’éteindre à petit feux avant même que la mort ne nous emporte. Si nous choisissons de nous plaire à nous-même c’est de se donner toutes les chances et tous les moyens d’y arriver et de commencer à devenir créatifs. Il existe de nombreux ouvrages qui portent sur ce sujet. Plusieurs organisations aussi créent de la richesse en utilisant les moyens du deuxième groupe en rassemblant des gens du premier groupe. Le système est déjà en place. Le monde de la finance est prêt pour recevoir de nouveaux joueurs. Il suffit de s’y intéresser et d’apprendre. Certains ont pour motivation de faire connaitre ces moyens et ces principes. Ils les enseignent souvent à faibles couts. Il suffit d’être ouvert et d’avoir confiance en notre désir de grandir et d’être heureux.
En faisant aussi confiance à nos rêves et nos aspirations il nous est possible d’entrevoir un avenir meilleur. Le monde ne nous condamne pas à l’esclavage, il n’a pas besoin, car nous le faisons nous-mêmes. Brisons nos chaines, libérons nos esprit et partons sur le chemin de la réussite de nos vies.
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