REVUE lIISTOItlOUE ET ARCHÉOLOGIQUE DU MAINE 10 REVUE HISTUlilljUE ET AUCIIÉOLOGIOUE DU MAINE TOME TRENTIEME ANNÉE 1891. — SECOND SEMESTRE. Au Siège de la Société, Place du Château, 1, au Mans. MAMEUS r.. !| LE MANS V K I. FI.EUr.Y .A. DANGIN L F. CHAT IMIMUMKUHS Place des Giouas. I.ll'.r.AIUE-ÉDlTEUR Il ne Sl-Jacciues. 18 9 1 THET/ LANCIEN COLLÈGE DU MANS A PARIS FONDATIOxX DU COLLEGE Au nous coui'.> d'un U'avail relatif à l'ancienne Université, il de rencontrer parfois sur notre chemin des documents concernant le collège Saint-Julien fondé à Paris est arrivé par un évèque dont le nom est justement resté populaire dans le Maine (1). Nous avons ensuite interrogé l'histoire du diocèse du et il Mans écrite avec tant d'érudition pardom Piolin, nous a semblé que ce modeste collège forcément laissé un peu dans l'ombre par le savant religieux méritait une étude particulière plus complète. Cette étude, hâtons-nous de le dire, nous ne l'avons à proprement parler pas faite : nous nous sommes seulement elTorcé d'attirer l'attention sur des documents dont quelques-uns (en particulier les listes d'élèves) sont de la plus haute importance pour ceux qui s'intéressent à l'histoire provinciale et ecclésiastitpie du (\) (Philippus à Luxombiirgo) u Qui iliim iii torris, vi'lut CkIii'^ i|iiûtld;iin radians ...
REVUE
lIISTOItlOUE
ET ARCHÉOLOGIQUE
DU MAINE
10
REVUE
HISTUlilljUE ET
AUCIIÉOLOGIOUE
DU MAINE
TOME TRENTIEME
ANNÉE
1891.
—
SECOND SEMESTRE.
Au Siège de la Société, Place du Château,
1,
au Mans.
MAMEUS
r..
!|
LE MANS
V K
I.
FI.EUr.Y
.
d'un U'avail relatif à l'ancienne Université,
il
de rencontrer parfois sur notre chemin des documents concernant le collège Saint-Julien fondé à Paris
est arrivé
par un évèque dont le nom est justement resté populaire dans le Maine (1). Nous avons ensuite interrogé l'histoire du
diocèse du
et
il
Mans
écrite avec tant d'érudition
pardom
Piolin,
nous a semblé que ce modeste collège forcément laissé un peu dans l'ombre par le savant religieux méritait une
étude particulière plus complète. Cette étude, hâtons-nous de le dire, nous ne l'avons à proprement parler pas faite
:
nous nous sommes seulement elTorcé
d'attirer l'attention sur
des documents dont quelques-uns (en particulier les listes d'élèves) sont de la plus haute importance pour ceux qui
s'intéressent
à
l'histoire
provinciale
et
ecclésiastitpie
du
(\) (Philippus à Luxombiirgo) u Qui iliim iii torris, vi'lut CkIii'^ i|iiûtld;iin radians diversarctui-; pra-tcr iimltir.uios virtutuiii radios liis trilms eiiiicuit ;
impiimis vciiis fuit paupcnmi |iatroniis, coiiiimiiie(pio eonmi innsilimu luil item ]>iiblici boni ainaiilissiiniis, cl pjusiIimii adaiulor iiiayiiiliciis luit,
;
dcnirpio buper gregcin pcrvi^il setlulusipu' aiiiiiiaïuiii pastoi... cl iSlalitta cuHffjn cenumanoiHis. \V\\>\. iiat. pioci' U. 7)^\ p. I.
n
l'uiulatia
—
Maine.
6
dans notre essai de monographie, nous nous sommes trouvé en présence de délicates questions aussi sans
A plusieurs reprises,
que nous avons tâché d'exposer sans passion, mais nous laisser aller à ces concessions de parti-pris
et
trop fréquentes sous la
tables
plume d'écrivains d'ailleurs respecnon dépourvus de mérite. Autrefois pas plus
pourquoi
:
qu'aujourd'hui,
n'étaient parfaits
luttes d'influence
ne
pas
l'avouer,
les
hommes
les
l'ambition,
la violence,
la paresse,
cédés, tels sont les vices qu'il nous
soutenues souvent par de mesquins profaudra trop souvent
constater pendant cette période de près de trois siècles que nous allons parcourir. Quelque part que nous les rencontrions,
nous
les stigmatiserons
sans fausse pudeur, persuadé qu'en
histoire,
comme
la
en politique et dans les questions religieuses
elles-mêmes,
rables
franchise et la sincérité sont mille fois préfé-
diplomatiques mensonges qui ne trompent mais ravalent la dignité des amis et excitent à personne,
aux
bon
droit l'indignation des adversaires.
sait
On
ment de sa
médecine
étaient les
que l'ancienne Université de division en quatre facultés
Paris,
:
indépendamdécret,
théologie,
et arts se trouvait
encore partagée en nations (jui nations de France, de Picardie, de Normandie et
d'Allemagne. Ces nations étaient chacune pour les clercs qui
famille plus compacte, plus unie au milieu de la grande ville. Les liens d'intimité ainsi « formés se resserraient encore, car le fractionnement ne
leur appartenaient
comme une
aux nations, mais celles-ci se subdivisaient ensuite en provinces ainsi, la nation de France comprenait
s'arrêtait pas
:
Paris, Sens,
Rheims, Bourges
et
Tours. C'est de cette dernière
province que dépendaient les clercs du diocèse du Mans
fréquentant l'Université.
Interroger les registres des recteurs et les vIl'Ux counnontaires des écoles parvenus jusqu'à
noms
région
vA
les
nous pour y relever les destinées des suppôts ayant appartenu à la
.serait
ilii
Maine
une œuvre
fort
intéressante pour