Revue historique et archéologique du Maine
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REVUE
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REVUE
HISTUlilljUE ET
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Publié le 11 janvier 2011
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 19 Mo

Extrait

REVUE lIISTOItlOUE ET ARCHÉOLOGIQUE DU MAINE 10 REVUE HISTUlilljUE ET AUCIIÉOLOGIOUE DU MAINE TOME TRENTIEME ANNÉE 1891. — SECOND SEMESTRE. Au Siège de la Société, Place du Château, 1, au Mans. MAMEUS r.. !| LE MANS V K I. FI.EUr.Y . d'un U'avail relatif à l'ancienne Université, il de rencontrer parfois sur notre chemin des documents concernant le collège Saint-Julien fondé à Paris est arrivé par un évèque dont le nom est justement resté populaire dans le Maine (1). Nous avons ensuite interrogé l'histoire du diocèse du et il Mans écrite avec tant d'érudition pardom Piolin, nous a semblé que ce modeste collège forcément laissé un peu dans l'ombre par le savant religieux méritait une étude particulière plus complète. Cette étude, hâtons-nous de le dire, nous ne l'avons à proprement parler pas faite : nous nous sommes seulement elTorcé d'attirer l'attention sur des documents dont quelques-uns (en particulier les listes d'élèves) sont de la plus haute importance pour ceux qui s'intéressent à l'histoire provinciale et ecclésiastitpie du (\) (Philippus à Luxombiirgo) u Qui iliim iii torris, vi'lut CkIii'^ i|iiûtld;iin radians diversarctui-; pra-tcr iimltir.uios virtutuiii radios liis trilms eiiiicuit ; impiimis vciiis fuit paupcnmi |iatroniis, coiiiimiiie(pio eonmi innsilimu luil item ]>iiblici boni ainaiilissiiniis, cl pjusiIimii adaiulor iiiayiiiliciis luit, ; dcnirpio buper gregcin pcrvi^il setlulusipu' aiiiiiiaïuiii pastoi... cl iSlalitta cuHffjn cenumanoiHis. \V\\>\. iiat. pioci' U. 7)^\ p. I. n l'uiulatia — Maine. 6 dans notre essai de monographie, nous nous sommes trouvé en présence de délicates questions aussi sans A plusieurs reprises, que nous avons tâché d'exposer sans passion, mais nous laisser aller à ces concessions de parti-pris et trop fréquentes sous la tables plume d'écrivains d'ailleurs respecnon dépourvus de mérite. Autrefois pas plus pourquoi : qu'aujourd'hui, n'étaient parfaits luttes d'influence ne pas l'avouer, les hommes les l'ambition, la violence, la paresse, cédés, tels sont les vices qu'il nous soutenues souvent par de mesquins profaudra trop souvent constater pendant cette période de près de trois siècles que nous allons parcourir. Quelque part que nous les rencontrions, nous les stigmatiserons sans fausse pudeur, persuadé qu'en histoire, comme la en politique et dans les questions religieuses elles-mêmes, rables franchise et la sincérité sont mille fois préfé- diplomatiques mensonges qui ne trompent mais ravalent la dignité des amis et excitent à personne, aux bon droit l'indignation des adversaires. sait On ment de sa médecine étaient les que l'ancienne Université de division en quatre facultés Paris, : indépendamdécret, théologie, et arts se trouvait encore partagée en nations (jui nations de France, de Picardie, de Normandie et d'Allemagne. Ces nations étaient chacune pour les clercs qui famille plus compacte, plus unie au milieu de la grande ville. Les liens d'intimité ainsi « formés se resserraient encore, car le fractionnement ne leur appartenaient comme une aux nations, mais celles-ci se subdivisaient ensuite en provinces ainsi, la nation de France comprenait s'arrêtait pas : Paris, Sens, Rheims, Bourges et Tours. C'est de cette dernière province que dépendaient les clercs du diocèse du Mans fréquentant l'Université. Interroger les registres des recteurs et les vIl'Ux counnontaires des écoles parvenus jusqu'à noms région vA les nous pour y relever les destinées des suppôts ayant appartenu à la .serait ilii Maine une œuvre fort intéressante pour
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