"Solimer"
25 pages
Français
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Description

Solimer c'est un dialogue avec la Mer tant aimée, des mots simples et maladroits, mais spontanés comme moi. Une poésie libre et basée sur l'instantané du ressenti. Stop ou encore, c'est vous qui me direz, jusqu'ici réservée à mes proches, polis sans doute, certains ont appréciés vraiment. Peu importe c'est ma thérapie, bonne lecture FD.

Informations

Publié par
Publié le 10 novembre 2011
Nombre de lectures 197
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

« D’il en ria »ans les gorgesDes rias,Coulent des riresDe cailloux…Coquelicots, bleuets et orge,Vin des champs fouSans mot direEnivre l’horizon.De mon grand fond,Malgré l’armure,Le cœur en piècesToque l’enveloppe;Souriante salope,Désirable déesse,Je suis entre tes murs,Mais amoureusement mort,Je reste là :Barque naufragée du corpsContre mon cœur cogneDans les gorges des rias,Après la mer en rogne,Sa colère coule dans mes veines1
D’il en riaÀ l’hôtel des peinesElle, m’assassina.2
“Face a l’Océan ”De l’horizon mouvant Viennent des vagues échevelées ,Eternellement inassouvies De cette appétit de Vie.La Solitude acceptée ,Est une symphonie au vent ,Eclaboussures de rire Des embruns jaillissant ;Respiration forte, l’émeraudeS’approfondit au bout de vos yeux ,S’enfle, se retire et souffle sa force Contenue, d’un coeur heureux .La plage déploie son grand torse ,Pas un pas dans le sable de l’aube ,La marée a tout emporté :Des volées de cris ,Des bouquets d’ailes ,Un parfum d’algues Venu à dos de vagues ,Du fond du ciel ,Là où naissent les rêves ,Au-delà de vos rideaux de pluie ,3
Pour que brûle la Sève ...Dans un air qui régénère ,Le corps renaît de la Mer,Pas un sillage du Passé ,Pas un baiser, ni une ride outragée ...Peut-être plus loin ,L’iceberg du Chagrin ...La brume monte de l’Océan ,Se referme sur toi , étrangement La tête dans tes nuages ,Tu ne te sens plus seul, maintenant.Fini la quête du rivage ,Ni même le visage d’il y a longtemps ...Vit ton rêve à en mourirLe bonheur attend celui qui doit Partir :Tes yeux sont d’eau salée ,Comme l’Océan, ils ne savent où se poser ...4
“C’était Hier”Assourdi de musique,Plein de certitudes faméliques,Enfumé de cigarettes,Un océan où l’on se jetteEnervé de caféA regarder tout s’écrouler ;Oublié d’amourA ne plus vouloir un jour,Anesthésié au whiskyPour oublier la vie,Saoulé de chagrin,Eveillé d’insomnie,Privé de DemainPour reconstruire une vie ;Abreuvé de conneries,Floué jusqu’au trognon,Laissé pour conDerrière votre mépris.Fatigué de tout A vômir son coeurSans plus de rendez-vousQu’un trou près des fleurs,Arrivé au bord d’Elle,Asexué de mes ailes,5
Plein de motsEteints de sanglots…Engourdi d’un HiverTrop long pour cette vie,Déserté comme un lit,Orphelin sur la Terre,Abusé de confiance,Amusé de malchance,Oublié au comptoir,Vidé comme les verresBus jusqu’au Désespoir.Emasculé de ta féminité,Mouché, enfermé de SolitudeMais jamais pacifié,L’océan de désertitudeGronde sa colèrePlein de mots en tempêteDe pensées araignées,Tentaculaires silhouettesAu profil acéré ;Le ton monte en Mer intérieureJusqu’à épuiser les nuits,La plume et l’encreJetées, éparpillées de Vie,Même en malheur,De vie consignée au papier…Puis chasser l’ancreRegarder une Terre s’éloigner,Mettre un cap, même divaguant,S’appuyer au vent,Envoyer les couleursDélavées du coeurFatigué,Mais libéré.6
“ La Mer-Loi ”Au jardin sans retour,Les bateaux de pierre, échoués,Regardent avec amourLa Mer ténébreuse à louer.Le nez dans la plume,Éclaboussures d’embruns,Bourre-dedans la luneJusqu’après matin..Les mots en habit de moiS’écrivent au-delàDe l’existence d’ici-bas,C’est notre humaine Loi.Au rivage, souvent,S’arrêtent les pas et le TempsPour un regard attardéSur l’horizon parti à rêver.Le parfum des choses marinesVient me cueillir en pleine rime7
Pour que l’âme s’inclineEt le coeur enfin s’anime.La Mer essentielle de vieM’est nécessaire aussi,Comme le corail de mes veinesToujours m’emmènePlus loin, sans fuir,Mais ma naissance va mourirS’est écrit,Sans alibi,Sans moi,C’est notre Loi.8
      “ Ile de Groix ”Petites dames en noir,Parapluie assorti, Marchent à pas comptésComme pétrifiéesDans leur petite vie,Forme gaie du Désespoir . Groisillonnes, petites souris Disparaissent à un coin de rue,A une fenêtre, réapparues ;En Mer, le marin gagne la vie .Un rideau brusquement se referme,Faits et gestes sont épiés,Vous n’êtes pas tout à fait seul,Malgré les portes en berne,Le temps a peu de possibilité,Du berceau, au linceul ...Ile de Groix, tu t’éloignes du continent,Jour après jour tu dérives 9
Par-delà l’Océan,Tu fuis toutes rives .Petites dames en noir Attendent avec espoirLa grâce de la Mer,Pour un grand havre sur cette petite terre,Où l’on récolte plus qu’on ne sème Et que j’aime, que j’aime ...01
“La Dernière carte ”Dans les yeux feuilles-mortes,Le regard passe du lointain, la porteDu rêve frileux, les brumesPoétisent la réalité qui s’enrhume.Dans la tête, des bas se résillentEn filets noirs du Désir :Un champagne où pétilleLa mort du meilleur pour le pire.Mais une musique intérieureRanime la voix du coeur,Tu écris avec ton sang,Tu meurs avec ton Temps .Le mépris s’égoïste des Autres,Le Silence ? Opposition suprême ...Ils parlent Fric-Système,Tu ne dis rien, apôtreD’une tessiture aphone.Ton coeur s’englace atône,La vie dérive, c’est la FuiteEt tu trouves le chemin du PortOù le rêve flotte au corps-mort,L’âme fermée comme une huitre :11
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