Théâtre, résidence d artiste, médiation et territoire
428 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Théâtre, résidence d'artiste, médiation et territoire , livre ebook

-

428 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Description

Cet ouvrage, mené dans le cadre d'un projet européen, est né d'une double rencontre avec une Compagnie de théâtre et un territoire. Il est le fruit d'une recherche menée en 2012 et 2013 en Pays Basque, en France et en Espagne. L'anthropologue Éric Dicharry a participé aux différentes rencontres avec la population, dans un lycée professionnel, dans un centre éducatif fermé pour adolescents multirécidivistes, dans un centre d'accueil pour Sans Domiciles Fixes... La recherche a analysé les notions d'identité, de frontières, d'exil, de transfrontaliérité, d'espaces plurilingues, de médiation, de création théâtrale contemporaine, d'œuvre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 octobre 2014
Nombre de lectures 45
EAN13 9782336357997
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Collection « Inter-National »
Collection « Inter-National » dirigée par Denis Rolland, Joëlle Chassin et Françoise Dekowski

Cette collection a pour vocation de présenter les études les plus récentes sur les institutions, les politiques publiques et les forces politiques et culturelles à l’œuvre aujourd’hui. Au croisement des disciplines juridiques, des sciences politiques, des relations internationales, de l’histoire et de l’anthropologie, elle se propose, dans une perspective pluridisciplinaire, d’éclairer les enjeux de la scène mondiale et européenne.

Série générale (dernières parutions) :
Catherine DURANDIN et Cécile FOLSCHWEILLER, Alerte en Europe : la guerre dans les Balkans ( 1942-1913 ) , 2014.
Estelle POIDEVIN, L’Europe : une affaire intérieure ? Ce qui change en Europe, 2014.
Juliette MAFFRE, La légalisation du mariage homosexuel en Argentine, 2014.
Pierre-Philippe BERSON, Sous le soleil de Chàvez. Enquête sur le Venezuela d’Hugo Chàvez, 2014.
Mathieu CRETTENAND, Le rôle de la presse dans la construction de la paix, Le cas du conflit basque, 2014.
Pierre JOURNOUD, La Guerre de Corée et ses enjeux stratégiques de 1950 à nos jours, 2014.
Philippe SAUNIER, Politique de la comptabilité publique, 2014.
Laurent BORZILLO, La Bundeswehr. De la pertinence des réformes à l’aune des opérations extérieures , 2014.
Jean-Yves PARAÏSO, La perception de la théologie latino-américaine de la libération en République Fédérale d’Allemagne. L’exemple du cercle d’étude « Eglise et libération » ( 1973-1978 ) , 2013.
Edouard BOINET, Hydropolitique du fleuve Sénégal. Limites et perspectives d’un modèle de coopération, 2013.
Eric DICHARRY, L’écologie de l’éducation. Un anthropologue à l’école du bertsularisme en Pays basque, 2013.
Sébastien BARRERE, Les Etats-Unis face au franquisme. 1936-1956, la croisée des chemins, 2013.
Marc PAVE, La pêche côtière en France ( 1715-1850 ) . Approche sociale et environnementale, 2013.
Marianne GUILLEMIN, Femmes officiers de communication dans l’armée de Terre. Le parcours des combattantes, 2013.
Ariane LANDUYT & Denis ROLLAND (org.), Construire l’espace politique européen. Historiographies, politiques et territoires , 2012.
Julien GYGAX, Olympisme et guerre froide, 2012.
Daniel AARÂO et Denis ROLLAND (dir.), Modernités nationales, modernités importées. Entre Ancien et Nouveau monde ( XIX e -XXI e siècle ) , 2012.
Jean-Luc GRANDRIE, avec Nathalie COSTA et Denis ROLLAND, Les Tréteaux de France, 2001-2011. Récit d’une reconquête théâtrale, 2012.
Dominique VILLEMOT, Marc-Aurèle et le gouvernement de soi-même, 2012.
Danièle HENKY et Michel FABREGUET (sous la dir.), Grandes figures du passé et héros référents dans les représentations de l’Europe contemporaine , 2012.
Titre
Eric Dicharry








THÉÂTRE, RÉSIDENCE D’ARTISTE, MÉDIATION ET TERRITOIRE

Comment évaluer Faction culturelle du projet européen Interreg, Txinbadia, au Pays basque ?



Préface d’Elie Briceno
Copyright

Du même auteur

After Bansky, Maiatz, 2014.
L’écologie de l’éducation. Un anthropologue à l’école du bertsularisme en Pays basque, L’Harmattan, 2013.
Le rire des Basques, L’Harmattan, 2013.
Du rite au rire. Le discours des mascarades au Pays Basque , L’Harmattan, 2012.
Hormatik hormaraino, Maiatz, 2012.
Eux, Publibook, 2002.












© L’HARMATTAN, 2014
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-70810-2
« Quand on gère un État comme on gère une entreprise, on ne pense pas au bien commun. » (Ogien, 2013, http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4584965 )
« Seule la maîtrise de l’artisan s’achève dans l’objet qu’il fabrique. L’œuvre pour l’artiste est toujours infinie, non finie. » (Blanchot, 1955 : 298)
« ( … ) la baie semblait se caractériser par un rapport d’attraction-répulsion classique entre voisins frontaliers où la frontière exerçaitpleinement ses fonctions de filtre cognitif. » (Bray, Harguindéguy, 2004)
« Le terrain lui-même constitue ici le processus qui permet la mise en œuvre de la connaissance. » (Gaboriau, 2009)
« On les a parcellés, francisés, espagnolisés, escroqués, touristifiés, mobilisés, comptabilisés, bref, plus ou moins débasquisés. Et c’est alors qu’ils se sont lancés dans la contrebande. » (Legasse, 1980 : 31)
« ( … ) l’art doit être l’équivalent du hooliganisme dans les rues. » (Edward Bond)
« La raison fondamentale pour laquelle [le philosophe] Wittgenstein condamne les explications de [l’ethnologue] Frayer n’est pas qu’elles sontfausses ou, en tout cas, très contestables. C’est simplement qu’elles sont des explications et que l’explication nous empêche, en pareil cas, de voir ce qui devrait justement attirer notre attention. » (Bouveresse, 2000)
« Ne me demanderas qui je suis et ne me dites pas de rester le même : c’est une morale d’état civil ; elle régit nos papiers. Qu’elle nous laisse libres quand il s’agit d’écrire. » (Foucault, 1969 : 28)
« Si l’ethnographe produit une interprétation culturelle, fondée sur une expérience de recherche intensive, comment transforme-t-on une expérience dépourvue de règles en récit textuel faisant autorité ? Plus précisément, comment une rencontre verbeuse, surdéterminée, entachée de rapports de pouvoir et d’intérêts personnels entrecroisés, sera-t-elle traduite et circonscrite pour devenir la version adéquate d’un “monde autre” plus ou moins discret, composée par un auteur individuel ? » James Clifford, “De l’autorité en ethnographie”, in L’Ethnographie, 1983, n° 2, p. 91.
« Ce serait déjà très bon si nous commencions à douter qu’un acteur soit bon parce qu’il incarne son personnage, qu’une pièce soit bien construite parce qu’elle résout élégamment un conflit psychologique, ou qu’un costume soit louable parce qu’il est décoratif. Ces menus doutes seraient le commencement d’un plus vaste mouvement de libération. Il n’est pas un coin ou un geste du théâtre contemporain qui ne doive être pour nous un objet de scandale. » (Barthes, 1955).
« Ce n’est peut-être pas sans raison si l’ethnologie apparaît également comme le discours savant « le plus proche d’une Fiction » – où l’on retrouve, sans surprise, l’affirmation du lien entre littérature et anthropologie. Faire une part à l’autre, à celui qui n’est pas Moi, c’est commencer à « détacher » le pronom du Nom, à produire ce « mince décollement » dans le jeu duquel s’immisce le fictionnel. » (Lucas-Leclin, 2005 : 9)
« Nous voulons faire du théâtre une réalité à laquelle on puisse croire, et qui comporte pour le coeur cette espèce de morsure concrète que comporte toute émotion vraie. » (Artaud, 1933)
« Nous avons l’art, afin de ne pas mourir de la vérité. » (Gatti)
« Iduri, mon tout petit, c’est cela aussi l’exil. Ne pas savoir dire, ne pas être là où nous devrions. Et, à chaque instant, avaler cette honte indigeste qui nous brûle le ventre. » (De Récondo, 2012)
« Au nom de ce que je crois j’assassine. Et si mon idée est noble alors je suis un noble assassin. » ( Briceno, 2012 )
« L’identité n’a de sens que si elle s’inscrit dans le monde. » (Briceno, 2012)
« Nirepoesia oso merkea da herriaren ahotik hartu nuen debalde, eta debalde ematen diot herriaren belarriari. » (Aresti, 2010, 101)
« Gizarte bakoitzak dagokion giza-nortasuna sortzen du. ( … ) Nolako gizakia behar ote du gure tamaina handiko industrializazio burukratizatuak ? ( … ) Gizaki “alienatua” da. Alienatua da bere ekintya eta indarrak beragandik urrundu diren neurrian ; bere gainetik dira eta bere aurka ; berak sorturiko baldintza ekonomikoen eta politikoen atxilotua da. » (Fromm, 1973 : 30)
PRÉFACE VERS UN THÉÂTRE DE RÉAPPROPRIATION
La commande. Faire du territoire

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents