Augustin Frédéric Kodock
346 pages
Français

Augustin Frédéric Kodock , livre ebook

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346 pages
Français

Description

Kodock a toujours représenté le type même du patriote et du serviteur dévoué de l'État et de la Nation qui n'a jamais eu d'autre préoccupation que de mettre ses compétences à contribution pour l'édification de son pays. Dans cette biographie, l'auteur a tenu à restituer dans sa totalité l'histoire personnelle de Kodock, sans fards ni oeillères, tout en prenant personnellement position sur certains débats posés sur le tapis.

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Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2015
Nombre de lectures 142
EAN13 9782336385266
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

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Extrait

que de mettre ses compétences à contribution pour l’édification de son
il est également professeur certifié des Lycées
la Françafrique : Le défi de la rupture
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978-2-343-06260-0
 (2014) ; « Le racisme colonial : Une analyse
Etudes africaines
Série Politique
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Augustin Frédéric Kodock
L’homme politique camerounais (1933-2011)
Préface d’Hubert M N
Augustin Frédéric KODOCK L’homme politique camerounais (1933-2011)
Collection « Études africaines » dirigée par Denis Pryen et son équipe
Forte de plus de mille titres publiés à ce jour, la collection « Études africaines » fait peau neuve. Elle présentera toujours les essais généraux qui ont fait son succès, mais se déclinera désormais également par séries thématiques : droit, économie, politique, sociologie, etc.
Dernières parutions
NDIONE (Marcel Samba),Prophéties et politique au Sénégal. Prédicateurssereer (saltigi)et acteurs politiques, 2015. TANDJIGORA (Abdou Karim), Inégalités de développement au Sénégal, 2015. AUDIBERT (Martine) et KONDJI KONDJI (Dominique) dir., Le développement sanitaire en Afrique francophone. Enjeux et perspectives, 2015. NGAMKAM (Gaston),Le contrat de transport routier de marchandises sous la bannière de l’OHADA et à la lumière de la CMR européenne, 2015. SIMBAGOYE (Athanase),Compétences langagières et apprentissage à l’université du Burundi, 2015 WEMBOLUA OTSHUDI KENGE (Henri),Réflexions sur la déclaration universelle des droits de l’homme, valeur, contenu et importance vus d’Afrique, 2015. N’GUETTIA KOUASSI (René),un géant qui refuse deL’Afrique : naître, 2015. EKANI (Serge Christian),Liberté de saisir et exécution forcée dans l’espace OHADA,2015. KOUAKOU (Jean-Marie) dir.,Penser la réconciliation. Pour panser la Côte d’Ivoire,2015. WOUAKO TCHALEU (Joseph),Le racisme colonial, Analyse de la destructivité humaine,2015. Ces dix derniers titres de la collection sont classés par ordre chronologique en commençant par le plus récent. La liste complète des parutions, avec une courte présentationdu contenu des ouvrages, peut être consultéesur le site www.harmattan.fr
Joseph WOUAKOTCHALEUAUGUSTINFREDERICKODOCKL’hommepolitique camerounais (1933-2011) Préface d’Hubert MONO NDJANA L’Harmattan
© L’Harmattan, 2015 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-06260-0 EAN : 9782343062600
Dédicace A Célestin NDAM MOUCHILI John LYONGA LIFANGE In memoriam
PREFACE « II est courant, sous nos tristes tropiques, de nepratiquerqu’ungenre littéraire en matière d’éloge :précisément l’éloge funèbre. On attend alors la disparition d’une personnalité pour apprécier ses hautes qualités, comme si lepanthéon était interdit aux vivants, à ceuxqui font encore l’histoire. Ecrire sur ceux-là suscite des blâmes et des soupçons de lapart des bien-pensants qui favorisent ainsi,par ce négativisme etpeut-être sans le savoir, lapratique quasi exclusive de la littérature « nécro-africaine », à savoir ces dithyrambes, à la fois ridicules etpitoyables, auxquels on se livre lejour du deuilpleour blanchir partant. Par le présent ouvrage, Joseph Wouako Tchaleu a dérogé à la critique en campant avec doigté les étapes de la vieprofessionnelle etpolitique d’un Augustin Frédéric Kodockplein de vie et de vitalité. En cela l’auteur a suivi l’exemple d’illustres devanciers ayant écrit sur leurs contemporains, tels Francis Jeanson sur Sartre, Régis DebrayMitterand ou Jean Lacouture sur sur Malraux. L’ouvrage de Wouako Tchaleu fourmille de détails impressionnants sur la personne de M. Kodock, cet homme de haute stature intellectuelle et morale,qui a connu beaucoup depassages au zénith avec autant d’éclipses intercalaires. La biographie est attachanteparcequ’elle se déroule sous les yeux du lecteur avec l’allure d’un feuilleton à rebondissements ; l’enfance, les études, la rébellion, la clandestinité et l’animation d’unparti nationaliste sous le régime d’unparti unique, les mises à l’écart et les retours spectaculaires, etc. Des précisions, qui relèvent d’une documentation de fourmi permettent en effet une bonne clarification d’une période passablement opaque de l’histoire du Cameroun. La période du passage du parti unique au multipartisme, marquée par des soubresauts internes à l’UPC et par des négociations laborieuses avec le parti au pouvoir, négociations qui ont poussé Kodock à développer la théorie du serpent. Joseph Wouako Tchaleu n’a pas manqué, naturellement, de prendre position dans l’un ou l’autre débatposé sur le tapis. Cette biographie n’est doncpas un simple livre d’histoire, mais aussi une somme de réflexions personnelles qui reflètent la formation philosophique et politique de son auteur. C’estpeut-êtreparcequ’Augustin Frédéric Kodock est un homme d’idéal que sa figure a captivé l’attention dujeunephilosophe. Il s’agit donc d’un livre exemplaire, non seulement par la finesse de l’écriture et la clarté de l’exposé, mais aussi et surtoutpar le faitque lajeunesse actuellepeut apprendre, à travers ce texte et la riche expériencequ’il décrit, les vertus de l’endurance, de la patience, de la pugnacité et de la lucidité, clés d’une success story» (Préface écrite le 26 avril 2004).
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Le texte qui précède est celui de la première édition de la biographie d’Augustin Frédéric Kodock Bayiha. Pour cette deuxième édition, toujours écritepar Joseph Wouako Tchaleu, désigné biographe officielpar l’homme politique lui-même, édition réalisée suite au décès de ce dernier survenu le 23 octobre 2011,je ne trouve aucune raisonpour modifier mapremière préface. Les données n’ontpas changé, excepque le texte de Joseph Wouako Tchaleu apris l’impressionnante densité d’une œuvre achevée, portant elle-même sur ungrand destin. Maintenant que nous le savons mort, cette deuxième édition de la biographie d’Augustin Frédéric Kodock se lit avec la vive impressionque son esprit lui-mêmeplane sur l’œuvre,guidant la plume de l’écrivain. D’où le sentiment de force et de vérité qui s’en gage. Avec les signes de rassemblement et de réconciliation des membres dispersés de lagrande famille de l’UPC,qui apparaissent à la fin de l’ouvrage, on pourrait croire que le grand homme raconté ici était le grain qui, selon laparabole du Christ, devait mourirpourquegerme la fleur de l’unité. La biographie est ungenre littéraire trèspeu couru dans le triangle national. Joseph Wouako Tchaleu est incontestablement l’un des rares écrivainsqui cherchent à lui donner un droit de cité, et l’on doitpour cela souligner sapersévérance. Dans leprésent travail, on ne litpas seulement la vie et les actes de Kodock, mais aussi, par ricochet ou en transversalité, de bonnes séquences ignorées de l’histoire de notrepays. C’est legrand intérêt de cetteprouesse littéraire.  Hubert Mono Ndjana Yaoundé, le 23 janvier 2013
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AVANT-PROPOS
Le but d’un avant-propos consiste habituellement,pour un auteur, à présenter son ouvrage. En ce sens, l’avant-propos est synonyme depréface ou d’introduction. Cela, je l’ai accompli dans l’édition de 2004 de cette biographiequiprend aujourd’hui une ampleur touteparticulière avec le décès d’Augustin Frédéric Kodock, en date du 23 octobre 2011 à Yaoundé, des suites de maladie. Aussi ne m’appliquerai-jepas à nouveau au même exercice de présentation textuelle qui pourrait s’assimiler à une répétition inutile. Je me contenterai - et cela meparaît important - de mettre en saillie les circonstances socio-historiquesqui ontprésidé à lapublication de cette biographie d’Augustin Frédéric Kodock, haute personnalité camerounaise, africaine et mondiale degrande stature intellectuelle et morale,qui est entrée aujourd’hui dans lapostérité. Au début des années 2000, j’avais été désigné par Kodock, alors ministre d’Etat et Secrétaire Général de l’Union des Populations du Cameroun(UPC)pourgérer,parmi d’autres, sa communication aussi bien administrativeque politique. A cet effet, Kodock me mit régulièrement à contribution. Je découvris ainsi que dans l’univers de la communication sociale au Cameroun, Kodock apparaissait au-devant de la scène comme une personnalité à la fois immense et controversée. Unepléthore d’articles et de propos furent écrits, formulés et publiés sur sa personne dans des journaux, soitpour la dénigrer, soitpour la soutenir dans son action. Je décidai alors de regrouper tous ces textes fragmentaires en un document unique, nonpour en rajouter à la pléthore existante, mais pour établir une base que j’ai voulu historique, en vue de faciliter la compréhension des deux dimensions essentielles de lapersonnalité de Kodock au doubleplan administratif et politique, notamment : le technocrate et l’homme politique. Après lapublication de l’édition initiale de cette biographie,j’organisai une cérémonie de dédicace le 23juin 2006 à laquellej’associai également deux ouvragesquiportaient àpeuprès sur le même sujet :Kodock : l’étudiant et le politique,de Adolphe Papy Doumbé, etAugustin Frédéric Kodock : l’humaniste camerounais,François René Eone, tous deux de de regrettée mémoire aujourd’hui. Au cours de cette cérémonie éponyme, Kodock fit cette déclaration en guise de testament politique pour la jeunesse camerounaise d’auj« honnêtementourd’hui : parlant, compte tenu de l’évolutionque nous constatons, moiqui avais commencé à cultiver un certainpessimisme sur le comportement de mes compatriotes à mon égard, je suis obligé de confesser, devant mon peuple, devant mes frères aujourd’hui,queje regrette de les avoir soupçonnés d’être méchants à mon égard. Je viens de découvrir et le témoignage des jeunes, à plusieurs reprises, a eu comme effet de me rassurer que tel que je suis là, devant vous, si je
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