Impossible n est pas africain
255 pages
Français

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Impossible n'est pas africain , livre ebook

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255 pages
Français

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Description

"Impossible n'est pas africain" raconte l'aventure de deux routards qui traversent l'Afrique d'ouest en est. Leur périple, en empruntant les moyens de transport les plus simples, se déroule sur 12 000 kilomètres entre l'océan Atlantique et l'océan Indien, en passant par le Sénégal, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Cameroun, le Centrafrique, le Zaïre, l'Ouganda et le Kenya. Il en résulte des rencontres émouvantes balancées entre l'accueil local légendaire et des situations étonnantes générées par le mode de vie et les valeurs de l'Afrique.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2006
Nombre de lectures 278
EAN13 9782336263281
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Rue des Ecoles
Cette collection accueille des essais, d’un intérêt éditorial certain mais ne pouvant supporter de gros tirages et une diffusion large, celle-ci se faisant principalement par le biais des réseaux de l’auteur.
La collection Rue des Ecoles a pour principe l’édition de tous travaux personnels, venus de tous horizons : historique, philosophique, politique, etc.
Déjà parus
Yves-Marie LAULAN, Un économiste sous les cocotiers, 2006.
Louis-Marie ORAIN, Le blé noir, 2006.
Stéphane MADAULE, Scènes de voyage à Amsterdam, 2006.
Anny MALROUX, Ceux du 10 juillet 1940. Le vote des quatre-vingts, 2006.
Pierre PICQUART/GARNIER-GRIZOT, La terre de Berrouaghia, 2006.
Geneviève TOUQUETTE, Chronique hospitalière d’un autisme ordinaire, 2006.
Raymonde WEIL, Une petite mal élevée, 2006.
Georgette RICHARD-MARTIN, Le temps revisité, 2005.
Hanania Alain AMAR, Mémoires d’un psychiatre (dé)rangé, 2005.
Michel LUCAS, L’urbanisation à la lumière de la doctrine sociale de l’Eglise, 2005.
Odette LAPLAZE-ESTORGUES, Des friches et des chiffres, 2005.
Huguette MAX-NICARD, La passagère, 2005.
Alexandre TIKHOMIROFF, La tasse de thé, 2005.
Jean-Placide TSOUNGUI, Cette France qui refuse notre intégration, 2005.
Alban JUTTEAU, Evasion tropicale, 2005.
Impossible n'est pas Africain
Une aventure en transports en commun à travers l'Afrique

Olivier Doual
REMERCIEMENTS
Faso Mallet couverture Didier Barrière correction Christian Dutruit mise en page Agnès Comtet Corinne Piguet Andrée Dutruit François
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
© L’Harmattan, 2006
9782296005556
EAN : 9782296005556
Sommaire
Rue des Ecoles Déjà parus Page de titre REMERCIEMENTS Page de Copyright Dedicace NOTE AU LECTEUR PREMIÈRE PARTIE - AVANT LE DÉPART
Le rêve prend forme 9 août Le vif du sujet 22 août L’Afrique à Paris 25 octobre Rencontre 16 décembre
DEUXIÈME PARTIE - L’AFRIQUE DE L’OUEST
Doutes sur mon compagnon 16 décembre Découverte du quartier 20 décembre Rien ne se perd, rien ne se crée 21 décembre Le problème de l’Afrique 22 décembre Autorité fraternelle 22 décembre Cible blanche 23 décembre Le chant du départ 23 décembre Je respire l’aventure et la poussière 27 décembre Bref séjour à la capitale 29 décembre Les moyens les plus simples 30 décembre Un jour particulier au pays Dogon 31 décembre Recherche de l’histoire 1 er janvier Quand on a de la chance 3 janvier Détour par le fleuve mythique 4 janvier Rattraper le temps perdu 11 janvier Tea time dans un décor de rêve 16 janvier Médecine douce 20 janvier De volontaire en volontaire 21 janvier Troubles douaniers 27 janvier Le sourire des enfants 30 janvier La route rouge 12 février Inhabituelle agression 17 février
TROISIÈME PARTIE - L’AFRIQUE DE L’EST
Indispensable patience 20 février Espoir, route, déroute 27 février Stop en forêt tropicale 3 mars On s’installe 6 mars Il y a toujours une solution 10 mars Jack et ses gaffes 18 mars Qui ne risque rien n’a rien 23 mars Trop c’est trop 27 mars Le monde moderne 4 avril Camping à Amboseli 8 avril Stupides routards 17 avril Impossible n’est pas africain 25 avril
Rue des Ecoles à l’Harmattan
À Mama Roche…
« Il me prend parfois l’envie d’aller respirer l’aventure et la poussière… »

NOTE AU LECTEUR
Certains noms, événements ou références évoqueront peut-être des souvenirs de l’histoire récente de l’Afrique, sans toutefois être de l’actualité la plus proche. Cette aventure, à travers le continent africain, en transport en commun, de l’océan Atlantique à l’océan Indien remonte en effet à quelque temps déjà.
J’ai souhaité raconter cette histoire au présent de l’indicatif, ce temps m’a semblé plus propice à la spontanéité et à la découverte.
Néanmoins, les quelques années qui nous séparent de cette expédition à travers l’Afrique n’ont pas changé grand-chose quant aux infrastructures mises à la disposition des voyageurs, qu’ils soient africains ou routards.
Repère: 100 CFA équivaut à 1 franc français ou 0,15 €.
PREMIÈRE PARTIE
AVANT LE DÉPART
Le rêve prend forme 9 août
Du coin de ma fenêtre, j’aperçois la rue de Rivoli et le réveil de la capitale. J’ai quitté mon travail depuis une semaine mais je suis encore habitué à me lever tôt. Nous sommes en novembre, la grisaille et le froid sont là.
Les voitures qui circulent déjà réveillent à coups de klaxon celles, moins courageuses, restées endormies sur le bord de la chaussée. Celles-là se mettent dans le flot à leur tour, accentuant bousculades et bouchons quotidiens. On dirait qu’elles se rendent toutes au même endroit, laissant sur leur passage un mélange de gaz d’échappement et de bruits stridents sur fond de brouhaha. Ça fait partie de notre vie quotidienne.
Je vis moi-même dans ce stress quotidien depuis des années. Sans travail et sans obligation particulière, je vais désormais pouvoir prendre un peu de recul et me consacrer à de l’inhabituel. L’espace d’un temps, il me sera possible de prendre le temps. Je vais profiter de cette tranche de vie privilégiée qui m’est envoyée et l’utiliser au mieux.
Dans ma petite chambre, un magazine sur la nature et la géographie traîne sur la table ronde qui me sert à tout. Je le prends machinalement et sans réelle intention de le lire, m’affalant dans le canapé-lit. Les merveilleuses images me font rêver, elles ne font qu’accroître l’appel au voyage qui me harcèle depuis tant d’années.
Chacun pense à partir un jour ou l’autre, certains veulent vivre autre chose, d’autres veulent recommencer ailleurs. J’ai souvent éprouvé ce besoin de prendre le large quelque temps, d’aller à la rencontre d’autres terres pour être le témoin de ce qui fait tourner le monde. Comme si j’avais besoin de vérifier sur le terrain les images venues d’ailleurs que je ne connais qu’à travers les médias. Je veux découvrir des paysages, des natures, des climats, des cultures, des peuples, des coutumes. Il faut absolument que j’en connaisse davantage, tout cela j’ai envie d’aller le toucher, d’aller le voir, le sentir, le respirer.
La vente du bateau sur lequel j’habitais avant mon arrivée dans la capitale assurerait facilement mes besoins au cours d’un voyage, ainsi qu’au retour, le temps de retrouver un job. Que cela paraisse raisonnable ou non n’a pas d’importance, l’appel du voyage est plus fort que tout et je dois profiter de la situation, ça ne fait aucun doute.
Depuis toujours, l’Afrique est le continent qui m’attire le plus. J’ai l’impression que l’on peut encore y trouver des endroits méconnus, restés mystérieux et peu fréquentés par les touristes. C’est une partie de la planète où j’imagine pouvoir rencontrer des hommes aux valeurs complètement différentes des miennes.
Il serait important que ce voyage serve à rencontrer d’autres hommes, qu’il me fasse partager des sentiments, me permette d’écouter des histoires, me fasse découvrir de nouveaux modes de vie.
Cela me conforte dans mon choix pour commencer un périple. J’aimerais partir pour un tour du monde, je voyagerais un an, me déplacerais en transport en commun avec pour objectif de passer les quatre premiers mois en Afrique, les quatre suivants en Asie et les quatre derniers en Amérique centrale et du Sud.
Décision prise, je peux commencer la préparation sans tarder et me renseigner sur différents sujets: la prévention médicale notamment, avec la mise à jour des vaccins et la constitution d’une pharmacie comprenant des médicaments préventifs et curatifs ; le matériel indispensable, les coûts et l’élaboration d’un trajet.
Pour choisir un itinéraire, il me faut des cartes routières. Je cours au rayon « librairie » du BHV, à deux pas, et rentre aussitôt. J’étale les cartes sur la moquette, les scrute pendant des heures et découvre le continent africain sur lequel je suis assis. Je cherche un passage, une sorte de ligne directrice que je pourrai suivre d’ouest en est.
L’idée de traverser le continent de l’océan Atlantique à l’océan Indien me plaît, ça donnera une pointe d’aventure à l’expédition. Petit à petit, je me rends compte que le chemin sera plus facile &

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