Sous l empire de Joséphine
138 pages
Français

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Sous l'empire de Joséphine , livre ebook

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Description

Joséphine, première femme de Napoléon dont elle a partagé la vie pendant 10 ans, est restée dans la mémoire collective comme l'impératrice des Français. Soucieuse de préserver un cadre de vie intime, la Malmaison, sans s'y enfermer, elle est en relation avec les meilleurs artistes de son temps - peintres, sculpteurs, orfèvres et ébénistes - et anime ainsi une véritable vie culturelle. Elle est également en rapport constant avec les sociétés civiles et militaires françaises et européennes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2015
Nombre de lectures 5
EAN13 9782336397337
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Dans la même collection

DANS LA MÊME COLLECTION


1.
Jacques-Olivier Boudon (dir.), Brumaire. La prise de pouvoir de Bonaparte
2.
Jean Tulard, La province au temps de Napoléon . Conférences de l’EPHE établies par Jean Tabeur
3.
Jacques-Olivier Boudon (dir.), Armée, guerre et société à l’époque napoléonienne
4.
Jacques-Olivier Boudon (dir.), Le Concordat et le retour de la paix religieuse
5.
Andrej Pajk, Les souvenirs du vieux slovène. En Russie avec la Grande Armée . Recueilli et mis en forme par Josip Jurcic ; traduit du slovène et présenté par Alain Jejcic
6.
Fran Zwitter, Les provinces illyriennes. Cinq études . Édition conçue et préparée par Alain Jejcic
7.
Souvenirs du mameluck Ali sur la campagne de Russie en 1812 . Manuscrits déchiffrés, établis, présentés et annotés par Jacques Jourquin
8.
Theodor von Papet, Journal de ma Campagne de Russie. Traduit par Annette et Ditmar Haeusler. Présenté et annoté par Alain Chappet
9.
Jacques-Olivier Boudon (dir.), Police et gendarmerie dans l’Empire napoléonien
10.
Un député à travers la Révolution et l’Empire. Journal de François-Jérôme Riffard Saint-Martin. 1744-1814 . Introduction, édition et notes par Jacques-Olivier Boudon
11.
Jacques-Olivier Boudon (dir.), Napoléon et les femmes
12.
Jacques-Olivier Boudon (dir.), Napoléon I er -Napoléon III bâtisseurs
13.
Souvenirs en bonne partie inédits du mameluck Ali. 1813-1815 . Manuscrits déchiffrés, établis, présentés et annotés par Jacques Jourquin
14.
Jacques-Olivier Boudon (dir.), Les Provinces illyriennes dans l’Europe napoléonienne. 1809-1813


Illustration de couverture
Portrait de l’impératrice Joséphine
© Bibliothèque Paul-Marmottan, ville de Boulogne-Billancourt, Académie des Beaux-Arts, France/Bridgeman Images
Titre

Sous la direction de Jacques-Olivier Boudon





Sous l’empire de Joséphine

1763-1814










Quinzième volume de la Collection de l’Institut Napoléon
Il a été publié avec le concours de la ville de Rueil-Malmaison

Editions SPM
Paris – 2015
Copyright



















© : Institut Napoléon
EAN Epub : 978-2-336-74744-6
Institut Napoléon
EPHE 45, rue des Écoles 75005 Paris
www.institut-napoleon.org
Editions SPM 16, rue des Écoles 75005 Paris
Tél. : 06 86 95 37 06
courriel : Lettrage@free.fr – site : www.editions-spm.fr
DIFFUSION – DISTRIBUTION : L’Harmattan
5-7 rue de l’École-Polytechnique 75005 Paris
Tél. : 01 40 46 79 20 – télécopie : 01 43 25 82 03
site : www.harmattan.fr
Liste des auteurs

LISTE DES AUTEURS


Jacques-Olivier BOUDON, professeur d’histoire de la Révolution et de l’Empire à l’université Paris Sorbonne et président de l’Institut Napoléon.
Bernard CHEVALLIER, conservateur général honoraire du patrimoine, ancien directeur du Musée national des Châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
Camille DUCLERT, archiviste paléographe, conservateur du patrimoine aux Archives de France.
Amaury LEFÉBURE, conservateur général du patrimoine, directeur du Musée national des Châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
Alain POUGETOUX, conservateur en chef au Musée national des Châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
Marie-Pierre REY, professeur d’Histoire russe et soviétique, directrice du Centre de Recherches en Histoire des Slaves à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Isabelle TAMISIER-VÉTOIS, conservateur en chef du patrimoine au musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.
Lionel TRANI, professeur certifié d’histoire géographie.
Charles-Éloi VIAL, archiviste paléographe, docteur en histoire de l’Université Paris – Sorbonne, conservateur des manuscrits modernes et contemporains au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France.
INTRODUCTION par Jacques-Olivier Boudon
Il était naturel que le troisième colloque organisé par la ville de Rueil 1 , en 2014, soit consacré à l’impératrice Joséphine dont on célébrait alors le bicentenaire de la mort, et que soit associé à sa préparation, à côté de l’Institut Napoléon, le château de la Malmaison qui fut sa demeure et où sa mémoire est encore si présente. C’est du reste aux différents conservateurs de Malmaison que l’on doit depuis une cinquantaine d’années le renouveau remarquable des études consacrées à la première épouse de Napoléon, si longtemps décriée dans l’historiographie, et qui porta longtemps le poids des critiques formulées par Frédéric Masson dans l’œuvre monumentale qu’il lui avait consacrée 2 . La connaissance de Rose Tascher de la Pagerie a largement bénéficié de la redécouverte et de la publication d’une partie de ses papiers. Au début des années 1980, Chantal de Tourtier-Bonazzi, conservatrice aux Archives nationales, et Jean Tulard, offraient au public une édition complète des lettres écrites par Napoléon à Joséphine, ce qui fit regretter a contrario la destruction de la quasi-totalité des missives que Joséphine avait écrites à son mari 3 . Le ton et la teneur de ces lettres, malgré les vicissitudes du temps, en disent long sur la relation entre ces deux personnages qui ont incarné pendant près de dix ans ensemble le sommet de l’État. La publication quinze ans plus tard des lettres conservées de Joséphine, notamment adressées à ses enfants, a encore accru la connaissance que l’on pouvait avoir de l’intimité de l’impératrice 4 et favorisé une nouvelle approche du personnage 5 . Mais au-delà des écrits qu’elle a laissés, Joséphine se laisse approcher grâce aux lieux qu’elle a habités, à commencer par le château de Malmaison, et par les objets qu’elle a possédés, que ce soit meubles, livres, bijoux ou vaisselle. Les efforts patients des conservateurs de Malmaison pour reconstituer son environnement ont contribué à redessiner l’image qu’elle avait laissée, en montrant sa grande culture comme son goût pour les arts, y compris floraux, loin de l’image de la femme frivole et dépensière si souvent décrite 6 .
Certes Joséphine n’a pas eu sous le Consulat et l’Empire un rôle politique qui lui aurait permis d’influer sur les décisions prises, même si on lui a prêté, sans doute à tort, une influence sur la décision de rétablir l’esclavage en 1802. Elle a certes pu intervenir en faveur d’émigrés souhaitant être radiés des listes de proscrits, de même que dans la nomination de telle ou telle personnalité – on songe à Jean Chanorier, nommé administrateur de la Caisse d’amortissement. Il avait rencontré Joséphine pendant la Terreur et lui conseilla plus tard d’acheter Malmaison 7 . Mais son action ne va guère au-delà dans le domaine décisionnel. En revanche, très tôt, en fait dès la campagne d’Italie, lorsque Bonaparte s’installe à Mombello, elle est dotée d’un rôle de représentation qu’elle remplit à merveille aussi bien aux Tuileries, à Saint-Cloud, dans les divers palais impériaux, qu’en voyage. Ce n’est pas un hasard si Napoléon a voulu immortaliser l’image de Joséphine impératrice en la plaçant au centre du tableau du sacre de David. Couronnée par Napoléon, elle apparaît certes en position subalterne, aux pieds de l’empereur, mais bien présente au cœur d’une monarchie héréditaire dont la création vise à doter la dynastie d’un héritier, faisant de fait de l’épouse du chef de l’État un personnage central puisque responsable de la transmission du pouvoir. C’est du reste parce qu’elle n’est pas parvenue à remplir cette fonction qu’elle est répudiée en 1809 sans que cessent les liens entre les deux ex-époux. En témoigne la dernière lettre que Napoléon écrit à Joséphine pour lui confier ses projets et lui dire son amertume. Elle reste une confidente dans les moments de doute et sa mort affectera particulièrement Napoléon arrivé depuis peu sur l’île d’Elbe.
Les contributions aujourd’hui p

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