Un périple miraculeux : de Ndobo (RD Congo) à Toronto (Canada)
277 pages
Français

Un périple miraculeux : de Ndobo (RD Congo) à Toronto (Canada) , livre ebook

277 pages
Français

Description

Cet ouvrage relate le parcours, à travers les âges, les marées et les montagnes, de la vie d'un enfant qui décide de quitter sa mère pour façonner son avenir sous l'oeil vigilant de son père. Depuis, tous ses accomplissements illustrent l'interférence d'une main puissante et invisible.

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Informations

Publié par
Date de parution 06 octobre 2017
Nombre de lectures 15
EAN13 9782140046995
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1200€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

GastonNyabul di KanzaMABAYA
UN PÉRIPLE MIRACULEUX : de Ndobo (RD Congo) à Toronto (Canada)
Récit de vie
Préface d’Isidore Ndaywel è Nziem
Unpériple miraculeux : de Ndobo (RD Congo) à Toronto (Canada)
Gaston Nyabul di KanzaMABAYA
UN PÉRIPLE MIRACULEUX: DENDOBO(RDCONGO) ÀTORONTO(CANADA)
Récit de vie
Préface d’Isidore Ndaywel è Nziem
L’Harmattan
© L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-13062-0 EAN : 9782343130620
DÉDICACE
À mon père et à ma mère, dont l’amour inconditionnel m’a façonné et reste à jamais gravé dans mon cœur.
Que leurs âmes reposent en paix.
PRÉFACESur le champ heuristique, rien n’est aussi riche qu’un récit de vie. Il se prête effectivement à plusieurs sortes d’exploitation. A l’initiale, il est une construction réalisée à partir d’un amoncellement de matériaux issus tout droit de la fabrique événementielle. Parce qu’il est une succession de scénarios tirés du réel, il renseigne, édifie, suscite de l’admiration ou une forme de rejet ou de mise à l’écart. Nul doute qu’il constitue, de manière incontestable, un véritable réservoir d’informations directes, dignes d’être exploitées en histoire.
Mais le récit de vie est aussi d’une toute autre importance. C’est, aussi, le champ dans lequel l’historien glane des témoignages indirects ou involontaires, ceux que l’auteur renseigne accidentellement, sans être conscient de son apport, et qui éclaire l’histoire d’une société ou d’une époque donnée. Seul le spécialiste serait capable de faire une abondante moisson de ces informations si précieuses pour la reconstitution historique, parce qu’elles sont affectées d’un plus grand coefficient de véracité. Car un tel récit est, dans son essence même, le produit d’un environnement culturel, ayant pour bagage, un mode de pensée spécifique, une manière d’être, un savoir-vivre qui permet de prendre la pleine mesure de l’écart qui existe entre les pratiques d’hier et celles du présent du narrateur.
Le récit de Gaston Mabaya, objet de cet ouvrage, s’impose, d’emblée, comme, exemplaire. D’abord, il restitue avec force détails les péripéties d’un cheminement exceptionnel, avec ses hauts et ses bas, ses hésitations et ses certitudes, ses permanences et ses ruptures. De ses enjambées dans le temps, du village natal de Ndobo au cœur du Congo/Kinshasa jusqu’à la grande métropole canadienne de Toronto, on ne pourra
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s’empêcher de retenir son sens élevé de la transcendance, la permanence de ses performances scolaires toujours au rendez-vous, son attachement aux valeurs familiales, son destin de mobilité qui semble lui coller à la peau et surtout, sa grande capacité à rentabiliser toute opportunité à sa portée. Quelle trajectoire édifiante qui ne manquera pas de faire rêver plus d’une personne !
L’auteur a raison de s’attarder sur les années d’enfance, où son vécu se rapporte à cette période d’accélération de l’histoire qu’a été la décolonisation du Congo. La fin de la période coloniale, il l’en a été témoin, dans le cadre des sociétés d’exploitation d’huile de palme. Il a connu l’époque du règne des écoles confessionnelles, celui des passes d’armes entre missionnaires, catholiques et protestants, les uns soutenus par l’État colonial et les autres tenus à l’écart et combattus discrètement par celui-ci. Puis, sans transitions, vint la période des rébellions qui, au vécu, s’est apparentée à des violences irrationnelles. Une méprise regrettable pour le grand révolutionnaire, Pierre Mulele et une des principales causes palpables de son échec ! Les années de l’Université Lovanium inaugure son avancée fulgurante qui le conduit à l’Université de Gand en Belgique où il noue de solides amitiés. Le retour à Kinshasa lui apporte une série de promotions inattendues, à l’Université comme dans la vie publique. Ce qui ne l’empêche pas de rêver d’un exil au Canada.
Sur un autre registre, ce récit se veut une succession d’histoire des vies quotidiennes. Vie quotidienne, à la fin de la période coloniale, à Panu et au centre commercial de Kilomo ; vie quotidienne lors des attaques mulélistes et les débandades générales au seuil des années d’indépendance nationale ; vie quotidienne à Lovanium avec son cortège de « bleusailles » et de grève de juin 1969 mais aussi de rencontre avec l’âme sœur ;
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