La marquise de Créquy. Extraits de ses souvenirs 1710 à 1803 [rédigés par le comte de Courchamps, i.e. Maurice Cousin] par la baronne Edith de Cramm
312 pages
Français

La marquise de Créquy. Extraits de ses souvenirs 1710 à 1803 [rédigés par le comte de Courchamps, i.e. Maurice Cousin] par la baronne Edith de Cramm

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Description

La Marquise de Créquy. Extraits de ses Souvenirs 1710 à 1803 par la Baronne Edith de Cramm. Motto: Selbst erfiiiden ist schon, glucklich von Andern Gefund'nesDoch —und geschàtztFrôhlich erkannt Nennst Du das weniger Dein? Goethe. und Leipzig.Erlangen Verlagsbuchhandlung Nachf.DeicherfscheJ±, (Greorg Bohme). 189 2. vorbehaiten.Aile Rechte JÛ • 9 ]?r éfa o e. dans cahiers,,Vous auriez bien dû penser que ces me j'ai donné à lire à M de Tessé . parce qu'elle m'enque il ne pouvait se trouver une seuleavait priée cent fois, pasligne ni un seul mot qui pût scandaliser, je ne dirai seulement une honnête jeune femme, mais même une jeune connaissez-vous donc mon pauvredemoiselle ! Ne me pas, cousin?" , . . (Lettre de la Marquise de Créquy Comte de Tessé.)au Extraits des Souvenirs de la Marquise de Créquy. fils Tancrède Raoul de Créquy,A mon petit- Prince de Montlaur. Mon cher Enfant, c'est à vous que je destine et que j'ai chez moi, aprèslégué tous les papiers qui se trouveront moi, et qui finiront, si je continue d'écrire ainsi que je l'ai fait jus- par former plusieurs volumes de mémoires.qu'à présent, le voulez et ceci me paraîtTous les publierez si vous , assurée de n'avoirsans inconvénients, parce que je suis bien dit vérité, et la vérité me paraît toujours bonne à faireque la que connaître. mon Enfant;Vous êtes le dernier de votre maison, ainsi —vous êtes un enfant doublement précieux pour nous. Votre occupé de son régiment , de ses gouvernementspère est et de meMadame.

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 13 Mo

Extrait

La
Marquise de Créquy.
Extraits
de ses Souvenirs 1710 à 1803
par
la Baronne Edith de Cramm.
Motto:
Selbst erfiiiden ist schon,
glucklich von Andern Gefund'nesDoch
—und geschàtztFrôhlich erkannt
Nennst Du das weniger Dein?
Goethe.
und Leipzig.Erlangen
Verlagsbuchhandlung Nachf.DeicherfscheJ±,
(Greorg Bohme).
189 2.vorbehaiten.Aile Rechte

• 9]?r éfa o e.
dans cahiers,,Vous auriez bien dû penser que ces
me
j'ai donné à lire à M de Tessé . parce qu'elle m'enque
il ne pouvait se trouver une seuleavait priée cent fois,
pasligne ni un seul mot qui pût scandaliser, je ne dirai
seulement une honnête jeune femme, mais même une jeune
connaissez-vous donc mon pauvredemoiselle ! Ne me pas,
cousin?" , . .
(Lettre de la Marquise de Créquy
Comte de Tessé.)auExtraits des Souvenirs
de la
Marquise de Créquy.
fils Tancrède Raoul de Créquy,A mon petit-
Prince de Montlaur.
Mon cher Enfant, c'est à vous que je destine et que j'ai
chez moi, aprèslégué tous les papiers qui se trouveront moi,
et qui finiront, si je continue d'écrire ainsi que je l'ai fait jus-
par former plusieurs volumes de mémoires.qu'à présent,
le voulez et ceci me paraîtTous les publierez si vous ,
assurée de n'avoirsans inconvénients, parce que je suis bien dit
vérité, et la vérité me paraît toujours bonne à faireque la que
connaître.
mon Enfant;Vous êtes le dernier de votre maison, ainsi
—vous êtes un enfant doublement précieux pour nous. Votre
occupé de son régiment , de ses gouvernementspère est et de
meMadame.ses devoirs de grand officier de M votre mère est
dans un état de santé si déplorable qu'il est à craindre qu'elle
ne puisse travailler à votre instruction avec autant de suite et
qu'elle pouvoir le faire et que jed'utilité voudrait sûrement ,
jel'aurais désiré pour vous. Je suis déjà vieille , et ne me
porte pas beaucoup mieux que ma belle-fille ainsi pourrai-je
;
vous manquer d'un moment à l'autre , et c'est pourquoi j'ai
voulu vous faire profiter de expérience du monde en ré-mon
1— 2 —
digeant et réunissant pour vous quelques observations sur les
choses et les personnes de mon temps ce que j'ai
; fait équi-
tablement et consciencieusement, restez-en bien assuré.
Je crois inutile de vous recommander la fidélité pour
le Roi une obligation
, c'est dont vous aurez le sentiment et
que vous aurez dans le sang, pour ainsi dire, mais ce que je
vous recommande, c'est la soumission pour vos souverains;
car alors vous ne courrez aucun risque de leur avoir manqué
de fidélité ce qui pourrait arriver, sans cela, dans les troubles
;
politiques qui sont à prévoir, et où je crains, malheureusement,
vous soyez appelé à figurer.que
Je vous recommande le respect envers les Princes du
Sang Royal, à moins pourtant que leur conduite ne soit cou-
pable scandaleuse car alors principalementet ; c'est à la Haute
qu'il appartientNoblesse de leur infliger la punition du mépris
qu'ils ont mérité.
Ce que je vous recommande par-dessus toute autre chose,
chermon petit-fils , c'est de vous maintenir inébranlablement
dans la foi chrétienne et catholique. Soyez assuré que tous les
incrédules ne sont que des ignorants, et que tous les impies
sont des gens vicieux. S'il arrivait que les préoccupations du
jeune âge ou l'enivrement des passions vous éloignassent des
pratiques religieuses , ne laissez pas le philosophisme vous
aveugler, fermez-lui votre âme laissezl'entrée de ; ne pas s'in-
troduire un filou dans le sanctuaire de votre conscience , dans
le trésor de votre foi, de votre jugement et de votre raison, à
la faveur des ténèbres et pendant un moment de trouble . . .
n'êtes pas encore dans l'âge où vous pourrez profiterVous
Prince vous trouverez plusde mes observations, cher ; mais y
tard un témoignage assuré de la tendre affection de votre bonne
aïeule.
Victoire de Froulay.

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