Epernay et sa région
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Epernay et sa région , livre ebook

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Description

Les clichés reproduits ici sont le fruit d’un travail méticuleux : la lumière, la mise en scène, le cadrage, rien ne fut laissé au hasard par Jean Poyet. De son installation à Epernay, en 1902, jusqu’à sa mort en 1956, l’artisan s’appliqua à photographier personnages et paysages sous un certain regard, avec une certaine patte., Mais au-delà de leur beauté, ces photos nous invitent à découvrir un demi-siècle de vie sparnacienne. En effet, initialement portraitiste, Jean Poyet développa son activité et travailla pour des Maisons de champagne prestigieuses, des éditeurs de cartes postales, des commerçants, des assureurs, des industriels. Et les reportages qu’il effectuait pour ses clients nous renseignent sur la vie économique, l’architecture, les événements locaux. La petite et la grande histoire apparaissent ainsi au fil des pages à travers des clichés inédits. Aboutissement d’une belle histoire, d’un sauvetage miraculeux, ce livre ravira les amateurs de photographie ou d’histoire locale. Sans l’intervention de Francis Dumelié, le fonds de Jean Poyet serait certainement tombé dans l’oubli ou aurait été détruit. Nous ne pouvons être qu’admiratifs et reconnaissants pour cette magnifique balade dans le temps à laquelle il nous invite dans ce livre.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2014
Nombre de lectures 9
EAN13 9782813816344
Langue Français
Poids de l'ouvrage 15 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0072€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

JEANPOYET:APOLOGIEDE LORDINAIRE7 UNSAUVETAGEMIRACULEUX!11 La découverte. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Mise en ordre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12 Méthodologie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .13 La suite…. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 Un précieux témoignage . . . . . . . . . . . . . . . . . .14 JEANPOYET,SESDÉBUTS DEPHOTOGRAPHE17 Les photographes dans la Marne au début e du XX siècle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17 Des débuts difficiles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .19 Aperçu économique rapide sur l’activité de Jean Poyet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .23 Des employés témoignent . . . . . . . . . . . . . . . . .23
PARTIEI, JEANPOYETPORTRAITISTE31 LESBÉBÉS37 LESENFANTS43 MARIAGESETCOMMUNIONS49 LESMILITAIRESOUQUANDL’HISTOIRE SELITDANSLESREGISTRES57
SOMMAIRE
PARTIEII, JEANPOYET, PHOTOGRAPHEDUQUOTIDIEN67 LAVIEQUOTIDIENNE69 Les accidents de voiture. . . . . . . . . . . . . . . . . . .85 LESPORT89 La société nautique d’Epernay . . . . . . . . . . . . .93 Un hippodrome oublié. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .94 Les deuxroues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .100 COMMERCESETFOIRES103 Les magasins. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .104 Les foires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .112 LECHAMPAGNE115 Les vignes et les vendanges . . . . . . . . . . . . . . . .116 Caves, celliers et tonneaux. . . . . . . . . . . . . . . .120 Les machines du champagne. . . . . . . . . . . . . . .124 De la paille au carton. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 La « réclame » du champagne. . . . . . . . . . . . . .134 L’INDUSTRIE137 LESÉVÉNEMENTS147 La révolte des vignerons . . . . . . . . . . . . . . . . . .148 Septembre 1914 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .150 Epernay bombardé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .154 LEFONDSPHOTOGRAPHIQUEPOYET ESTENDANGER!157 BIBLIOGRAPHIE159 REMERCIEMENTS160
EPERNAYETSARÉGION– JEANPOYET,UNPHOTOGRAPHEDEPROVINCE
Le magasin nouvellement construit de Jean Poyet en 1903 ou 1904, sur la rue Gambetta. Devant le porche, ses deux enfants, Marguerite et Fernand.
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JEANPOYET: APOLOGIEDELORDINAIRE
De nombreux photographes, à partir de l’invention des pionniers, Niépce, Daguerre…, se sont servis de leur appareil, d’abord lourd et encombrant mais avec des définitions remarquables (je songe aux séries de cartes postales du début du siècle dernier, travaillées dans des profondeurs de champ que le progrès de l’optique n’a guère jusqu’ici dépassées !) puis avec l’évolution de l’usage et les aménagements du progrès, plus souple, plus prompt à l’emploi, plus propre à capturer l’immédiateté, comme savaient le faire, mais avec d’autres outils, les peintres japonais tels Hiroshige ou Utamoro.  Mais il y eut aussi d’autres photographes qui nourrissaient de moindres ambitions. Jean Poyet est de ceux là. Professionnel avéré, reporter familier, il fait penser à ces honnêtes hommes qui fondaient leur travail sur les valeurs, je dirais intrinsèques, de l’artisanat. Jean Poyet possédait à fond son métier ; il l’exerçait de façon quasi métronomique, sans brusquerie, sans esbroufe, sans provocation, patiemment, régulièrement, j’allais dire rituellement.  Si nous nous placions sous l’angle de l’originalité pour apprécier l’œuvre de Poyet, nous pourrions estimer qu’elle reflète une constante banalité : celle du quotidien, celle de l’ordinaire. Avec une pointe de « localisme » dont pourraient se gausser ceux qui, comme les alouettes, sont attirés par l’apparence – et dans ce mot il y a aussi la racine de l’apparat – par le contenant, au risque d’être déçus dans la découverte du contenu.  Mais pour ceux qui s’intéressent à l’histoire locale, les tenants d’une histoire globale, fûtelle régionaliste, l’œuvre de Jean Poyet est une véritable mine de Salomon. D’autant – et cela conforte l’intérêt que l’on peut avoir pour son œuvre – que Jean Poyet a été LE photographe du siècle passé de l’histoire d’Epernay, la capi tale du champagne dans laquelle il a vécu la plus grande partie de son existence ! D’autant qu’il poursuivait l’œuvre de ses prédécesseurs (les Delzor, Bonvallet, Legée, Poujet, Lemercier, Durand) et ne souffrait guère de concurrence, ses contemporains s’appelant Paulus ou Franjou à Aÿ, et plus près de nous les Merlino, Roché, Schillinger et encore Delavaud, Nicaise, Person, Guérin…  En d’autres termes, à travers l’immense fonds recueilli pour la plus grande partie par Francis Dumelié qui, ce e faisant, est devenu un véritable sauveteur de l’histoire locale, nous pouvons suivre l’évolution du XX siècle sparnacien. Il suffit de citer les photos prises aux environs du 10 septembre 1914 quand les Allemands quittent la ville qu’ils ont occupée une petite semaine pour se porter au front de Reims. Ou encore la construction de l’église NotreDame que les Sparnaciens de l’époque s’obstinaient à appeler « la cathédrale d’Epernay ».
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Jean Poyet en 1903 : il a 32 ans.
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Je regrette d’ailleurs que les rares photos que nous conservons dans les fonds iconographiques de notre service, e illustrant la visite de Raymond Poincaré, président de la III République, à Epernay pour inaugurer l’hôtel de ville et remettre la Croix de guerre à la Ville le 8 février 1920 aient été prises par un autre photographe que Jean Poyet. Il suffit pour s’en convaincre de consulter les photos de manifestations ultérieures, telles l’inauguration du collège de garçons en 1923 ou encore celle du monument aux morts de la Grande Guerre, l’année suivante. Nous avons là la « patte » du photographe qui fait toute la différence.  Et, pour l’historien attentif qui essaie de remonter le passé d’une ville, quelle somme peut représenter une pléiade de photographies d’époque ! Ainsi, on peut retrouver le visage des notables d’alors, des maires bien sûr, tels JeanRemi ChandonMoët, Maurice Lévy (qui organisa le concours du plus beau bébé d’Epernay !), mais aussi des personnages hauts en couleur, dans leurs actions, dans leur savoirfaire, tel Maurice Cerveaux, le patriarche du conseil municipal durant plusieurs mandats, associé aux frères catalans Barris, quand la bou chonnerie était encore prospère, et Emile Moreau, le prophète de la viticulture, prédisant la teneur des futures vendanges…  Quand les dizaines et dizaines de photos de famille s’amoncelaient dans son commerce de la rue Gambetta, l’ancienne rue du Chemin de Fer, Jean Poyet, pour varier son art mais aussi la commande, se transformait en reporter et fixait sur la gélatine des plaques de verre, puis sur des pellicules souples, ces instants précieux, parfois magiques, que constituaient la Semaine du champagne, avec sa journée des Muses, telle compétition sportive, tel congrès professionnel… Il mémorisait aussi pour le futur des sites industriels, commerciaux et viticoles : l’école de viticulture expérimentale, fondée par Raoul Chandon, plus connue sous le nom de « Fort Chabrol », par allusion au constructeur du bâtiment ; le travail en caves ; les grands commerces d’antan ; les ateliers de construction et de réparation des Chemins de fer de l’Est (dont il fit une « série »). Sans oublier les « événements » tels les inondations de 1910, réplique provinciale de celles de la capitale, ou encore la révolte des vignerons de 1911, avec ces clichés de régiments entiers occupant la capitale du champagne ou ces vignerons révoltés, affrontant les forces de l’ordre de l’époque ou brûlant des maisons de champagne, à Aÿ et ailleurs, brisant leurs réserves, clamant leur désespoir… Et tant d’autres événements, grands et petits, histo riques ou familiaux, qu’inlassablement, méticuleusement, Jean Poyet fixait sur la pellicule…  S’il fallait choisir quelques photos parmi les 100 000 clichés recueillis, la tâche s’avérerait difficile. Bien sûr, nous aurions une préférence pour les clichés de Joséphine Baker, reçue en princesse de l’art en 1934 chez Moët & Chandon, la grande maison de champagne d’hier et d’aujourd’hui. Et qui revint en 1939 chanter à Epernay et Reims. Mais les centaines de bambins ne dépareraient certainement pas…  Il y a toutefois un trait curieux chez cet homme placide, dans sa vie et dans son œuvre : sa fascination pour les automobiles de l’époque, surtout quand elles sont accidentées. Etaitce la nouveauté de ce moyen de transport ? La beauté luxueuse de certains modèles, telles les Bugatti ? Ou la crainte de mourir en voiture, Jean Poyet les photographiant en une sorte d’exorcisme ?  En 1956, après avoir fixé sur une pellicule un dernier bambin, Jean Poyet s’éteignait doucement, ayant consacré sa vie au service de la photographie.
Francis Leroy, ancien directeur des archives municipales d’Epernay
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Couvercles des boîtes dans lesquelles Jean Poyet archive ses négatifs.
UNSAUVETAGEMIRACULEUX!
Ce dimanche 6 décembre 1987, il fait froid, humide, et seule la nécessité de trouver, à l’occasion de la grande brocante mensuelle de Reims, des négatifs sur verre a pu me pousser à sortir… Depuis déjà deux années, je chinais ces objets d’une banalité totale, n’intéressant personne, que l’on trouvait souvent entassés dans les boîtes d’origine, issues de greniers poussiéreux. J’avais ainsi accumulé quelques centaines de ces négatifs sans intérêt autre que, lorsque la photo avait été correc tement prise, leur taille qui permettait de faire des agrandissements importants, et tel était mon but…  En effet, depuis deux ans, dans le secret de mon ate lier, j’essayais de retrouver les techniques anciennes de reproduction d’images sur carrelage, dont l’appli cation bien connue est le médaillon mortuaire, tech niques mises au point par de nombreux chercheurs peu après l’invention de Daguerre en 1839.
Alors que j’arpente les allées déjà très encombrées du Parc des expositions, je tombe en arrêt sur un gamin planté devant un panier mannequin rempli de boîtes de plaques de verre. J’en ouvre une. Le premier cliché offre sa face verre, l’émulsion étant contre l’émulsion de la deuxième plaque. Incontestablement, ce ran gement montre un souci très professionnel de pro tection des précieuses images. Des portraits. Chaque plaque porte un numéro à l’encre jaune.
J’interroge le jeune homme sur l’origine de ces plaques, et il m’apprend que son père est en train de vider la maison d’un photographe d’Epernay. Le jour même, je suis chez le brocanteur pour lui proposer le rachat des plaques. Sur son terrain, il y a déjà un tas de boîtes éventrées… Dans son camion, la carcasse de bois d’un agrandisseur, une chambre d’atelier de grand format, avec son objectif…
Je réussis à obtenir l’adresse du photographe et je pro pose, après accord sur la transaction, de vider moi même ce qui reste, lui achetant l’ensemble, plaques et matériel… Mon fils Gilles, âgé de 16 ans, m’aide à transporter la chambre, l’agrandisseur et une partie des plaques répandues sur le sol dans notre camionnette.  Il faut trois voyages pour emporter tout ce que le brocanteur a déjà sorti de la maison du photographe, et c’est lors du dernier voyage que Gilles m’interpelle. Curieux comme on l’est à son âge, il a escaladé une remorque de tracteur stationnée dans la cour.« Papa, regarde dans la benne, il y a des gros livres!»  23 registres manuscrits reliés, de grand format, portant les numéros de prises de vues, le nom des clients, leur adresse, la date, le prix du travail… Sous les registres, nous trouvons 47 agendas, de 1930 à 1977, qui ont servi à noter tous les rendezvous du photographe. Le plus ancien registre commence le
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10 juin 1902 par l’enregistrement de la prise de vue e de monsieur Rabusson, sousofficier au 31 dragons, qui a payé 18 francs (l'équivalent de 65 de nos euros) pour six cartes album mat ! C’est le premier client de notre photographe… Les agendas sont les brouillons et les registres la mouture recopiée : les archives de trois quarts de siècle de prises de vues…
Les registres de grand format dans lesquels sont consignées toutes les prises de vue.
Une page du grand livre sur laquelle figurent la date, le numéro attribué au cliché, le nom du donneur d’ordre, la nature des produits fabriqués à partir du négatif et le prix.
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Nous voilà ensuite à Epernay, rue Gambetta. L’entreprise s’appelle Poyet. En six voyages, nous réussissons à regrouper les 4 à 5 tonnes de plaques de verre, dont certaines de très grand format, le tout recouvert d’une vénérable poussière.
La découverte
Audessus d’une table lumineuse, je commence à regarder, boîte par boîte, après dépoussiérage des tranches.  C’est fabuleux. Une quantité incroyable de por traits, de bébés tout nus sur des coussins mais aussi des reportages, des vues de caves, des actualités, des processions, des magasins d’Epernay, des accidents de voitures, des mariages, enfin, trois quarts de siècle de la vie d’une région où se côtoient notables, mili taires, événements marquants, foires, inondations…
Mise en ordre
Avant d’avoir envisagé le moindre travail sur ce fonds gigantesque, plus d’une année s’est écoulée, mais au moins, il est en sûreté, classé et protégé…  Il me faudra près de quatre années pour regarder la plus grande partie des plaques de verre, laissant pour plus tard les plans film, moins faciles à manipuler que les plaques.  Pendant cet examen, j’amorce un tri. Je laisse dans leurs boîtes d’origine tous les portraits (c’est la plus grosse part des prises de vue) et regroupe les autres en deux rubriques :« Champagne »(près de 1 000 vues) et« Vie locale »(un peu plus de 2 000 vues). Chacune de ces plaques est alors rangée dans une pochette de papier cristal.  L’identification par le numéro permet la rédac tion d’une étiquette et la constitution d’un fichier
Plaque de verre négative que Jean Poyet utilisera jusqu’à la ces sation de leur fabrication.
Les boîtes d’origine dans lesquelles sont archivés les négatifs.
UNSAUVETAGEMIRACULEUX!
informatique permettant d’autres tris que chrono logiques. Ainsi, pour tout ce qui concerne le cham pagne : le nom, le type d’image (vues extérieures, de cave, tonneaux, pressoirs), etc. Cela permet ainsi d’effectuer des recherches rapides.
Méthodologie
Après avoir rangé plaques et négatifs se pose le pro blème de l’organisation de la saisie de l’ensemble. Je rappelle que tout ceci se passe il y a plus de vingt cinq ans : le matériel informatique disponible est un Apple IIe qui utilise des lecteurs de grandes disquettes, disquettes de très faible capacité. A titre anecdotique, l’extension de mémoire de cet ordinateur à 1 Mo avait coûté l’équivalent de 1 500 euros de 2013 ! Depuis, il m’a fallu régulièrement changer ces fichiers de format et de support et, désormais, ce sont près de 40 000 fiches représentant le travail de Jean Poyet de 1902 à 1942 qui sont établies !
Un rapide coup d’œil aux registres fait apparaître des manques importants. De 1903 à 1911, de nom breuses lignes sont rayées et les négatifs correspon dants n’existent plus, ou au moins ne sont pas dans ce qui a été récupéré. Je décide alors de faire une saisie plaque par plaque, de la plus ancienne, n° 94, jusqu’au n° 9999. Cela représente 1 490 fiches, plusieurs prises de vues pouvant cohabiter sur la même plaque.  La presque totalité des négatifs est là. Un gros trou pour les années 19421947 correspond au premier tas emporté chez le brocanteur, dont les cartons ont fondu à l’humidité et, comble de malchance, cette période correspond à celle du début de l’utilisation par Jean Poyet de clichés souples en acétate de cellulose qui, gonflés par l’humidité, constituent une redoutable colle pour les plaques de verre voisines…
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