Saint-Brieuc : 1900 - 1950
130 pages
Français

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Saint-Brieuc : 1900 - 1950 , livre ebook

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Description

Saint-Brieuc apparaît souvent comme une ville triste à cause de son granit gris. La préfecture des Côtes-d’Armor, anciennement des Côtes-du-Nord, est pourtant tout le contraire : il s’agit d’une cité animée, marchande et maritime grâce à ses fêtes, ses marchés et son port. Mise en valeur au travers de 250 cartes postales anciennes, la ville de Saint-Brieuc se dévoile sous le regard nostalgique d’Alain Lamour qui nous offre un aperçu de sa commune au début du XXe siècle. Au fil des pages, vous découvrez successivement les rues et les places, les écoles, l’activité économique, la vie militaire, sans oublier les festivités et les grands travaux qu’ont connus les Briochins et les Briochines il y a 100 ans.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2014
Nombre de lectures 10
EAN13 9782813816269
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0070€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Bibliographie
Introduction
Les rues et les places
Les gares et le chemin de fer
Les grands travaux
Les foires et les marchés
Les écoles
Les commerces
Les cérémonies et les fêtes
La vie militaire
Les industries
Les activités maritimes
Sommaire
6
7
9
21
31
43
53
65
77
95
107
119
Introduction
Combien de Briochins connaissent les dénominations successives de Saint-Brieuc ? Notre cité, au cours de son histoire, aurait changé au moins sept fois de nom : Sanctus-Briocus en 1032, Saint-Brieuc-la-Cité en 1296, Sainct-Brieuc-des-Vaulx en 1381, Saint-Brieuc-des-Vaux en 1394, Port-Brieuc, parfois écrit Port-Brieux pendant la Révolution, Saint-Brieux en 1801 et Saint-Brieuc en 1802. Nous croyons connaître notre ville parce que nous y sommes nés ou parce que nous y vivons depuis des années mais, en fait, nous ignorons souvent les divers aspects qu’elle a pu présenter au cours du temps. C’est la période de 1900 à 1950 qui nous a semblé bon de relater dans cet ouvrage. Toutes les cartes et documents sont issus de notre collection personnelle. Nous avons voulu rappeler les rues, avenues, boulevards qui sont caractéristiques de la ville. Les bâtiments, hôtels, casernes, bâtiments publics et religieux y figurent également. Saint-Brieuc relaté sans traiter les foires et marchés, les fêtes et cérémonies, ne pouvait être envisageable. Trop souvent, Saint-Brieuc est décrit comme une ville un peu triste et endormie. Ce n’était pas le cas et, depuis des années, les diverses manifestations qui s’y déroulent prouvent le contraire. Il ne faut pas toujours comparer avec d’autres villes mais prendre le temps de savourer ce qui s’y passe et de l’apprécier. L’activité industrielle était très intense au cours e du XX siècle et nous la relatons. À signaler deux particularités dans cet ouvrage, nous n’avons traité l’activité du port du Légué que du côté de Saint-Brieuc, car il faut laisser à la ville voisine Plérin ce qui lui appartient. De même, nous n’avons pas traité les plages de Saint-Laurent ou les Rosaires et ce pour la même raison, même si les Briochins les fréquentaient aux beaux jours. Nous vous souhaitons une bonne lecture et espérons que les illustrations choisies vous permettront de voir votre ville avec un regard différent. Aucune nostalgie dans cet ouvrage, un simple rappel du passé pour permettre de voir l’évolution qu’a subie Saint-Brieuc, évolution qui comme toujours a ses bons et ses mauvais côtés. Quelques éléments importants de notre patrimoine ont disparu, sauvons ceux qui restent et sachons les mettre en valeur pour que la ville devienne encore plus attractive, notamment aux touristes.
7
Les rues et les places
Cette rue a totalement disparu. Elle était située sur le côté nord de la cathédrale Saint-Étienne. Ces maisons à un ou deux étages à pans de bois, caractéristiques du Moyen Âge, étant devenues insalubres ont été démolies.
9
La rue Fardel. Vers 1880, il y avait quatre rues qui portaient ce nom à Saint-Brieuc : la rue Bas Fardel, la rue Milieu Fardel, la rue Fardel et la rue Derrière Fardel.
Dans cette rue habitaient de nombreuses familles aristocratiques avant la Révolution (onze familles e auraient été recensées) et des membres du clergé (huit chanoines et six prêtres). Durant le XIX siècle, la rue Fardel perdit progressivement son activité commerciale.
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La rue Saint-Jacques, située dans l’îlot de la Grille, s’appelait autrefois la rue au Beurre ou Eschaudez (également écrit « Eschaudés ») ou encore rue de la Trimerie. C’est en 1677 qu’elle prit, à la demande de l’évêque de Saint-Brieuc, le nom de rue Saint-Jacques. Les habitants n’adoptèrent pas tous cette nouvelle dénomination et, e jusqu’au XX siècle, les deux noms furent utilisés. Les maisons à pans de bois étaient e e des XV et XVI siècles et certaines étaient parti-culièrement ouvragées comme celle dénommée hôtel Saint-Georges. C’était une des rues les plus commerçantes de la ville. C’est dans cette rue qu’a été créée la première imprimerie briochine en 1620 par monsieur Doublet.
11
La rue du Gouët. Avant la Révolution, cette vieille rue du Gouët était également habitée par des nobles. Il semblerait que dans cette rue aient existé plusieurs maisons closes. C’était une rue très commerçante mais, comme la rue Fardel, les commerces disparurent pour la plupart au cours e du XIX siècle.
La rue Saint-Pierre, à gauche, porta, elle aussi, au cours de l’histoire de la ville de Saint-Brieuc plusieurs noms : bourg Vasé, côte Saint-Père puis rue du Marché au Fils et rue Saint-Pierre. La rue aux Toiles, à droite, faisait partie du cœur historique de la ville dans l’îlot de la Grille. Son nom doit faire réfé-e rence à l’activité commerciale de la toile qui était importante au Moyen Âge. Au milieu du XVIII siècle, on y trouvait un marchand de draps, cinq marchands de toiles, deux marchands d’étoffes et un fabricant de bas.
12
La rue Saint-Gouéno se serait appelée, en des temps anciens, rue Saint-Goueznou du nom d’un e e e évêque au VII siècle. Fin XIX -début XX siècle, les magasins se multiplièrent dans cette rue qui, avec la rue Saint-Benoît, devint très active et très passante, complétant l’activité des rues Saint-Guillaume, Charbonnerie et Houvenagle. Dans ces cinq rues se concentrait quasiment la totalité de l’activité commerçante de la ville.
La rue du Chapitre portait ce nom car c’est là que résidait le vicaire perpétuel du chapitre de Saint-Brieuc. Elle fut également appelée rue du Vicaire.
13
La rue Charles Le Maoût. Charles Le Maoût (1805-1887) a profondément marqué la ville par son savoir. Il était pharmacien de la marine puis journaliste. Il fut également l’exploitant des mines de Trémuson (plomb argentifère). La rue était dénommée jadis Grande rue des Marchands.
La rue Brizeux. Auguste Brizeux était chantre et poète breton.
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