Les sciences de l éducation dans les champs de formation
242 pages
Français

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Les sciences de l'éducation dans les champs de formation , livre ebook

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Français

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Description

Cet ouvrage examine tout d'abord le champ de formation traditionnel du point de vue didactique, de l'analyse des pratiques collectives, et des pratiques professionnelles d'enseignants intervenants en formation d'adultes. Le deuxième examen traite d'un nouveau champ de formation celui des ingénieurs. Le troisième examen traite de nouveaux domaines dont les sciences de l'éducation s'emparent depuis une période récente notamment dans le domaine de la santé au travers de la construction de la professionnalité des élèves sages-femmes.Š

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2011
Nombre de lectures 96
EAN13 9782296471726
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0900€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

LES SCIENCES DE L’ÉDUCATION
DANS LES CHAMPS DE FORMATION
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’École-polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.f

ISBN : 978-2-296-56410-7
EAN : 9782296564107

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
Sous la direction de Bernard FRAYSSE


LES SCIENCES DE L’ÉDUCATION
DANS LES CHAMPS DE FORMATION


Quelles mobilisation et légitimation ?
Collection Pratiques en formation dirigée par
Daniel BERTAUX, Véronique BEDIN,
Catherine DELCROIX et Michel FOURNET

Coordination de la collection : Daniel BART

La collection Pratiques en formation regroupe des ouvrages qui traitent de l’évolution des différents types de pratiques sociales, des contextes dans lesquels elles s’inscrivent et de leurs méthodes d’observation. Les travaux retenus répondent à trois objectifs majeurs : construire des cadres de référence appropriés à l’analyse de pratiques contextualisées, étudier les interactions entre pratiques individuelles et organisationnelles dans des systèmes d’activités différenciés : formation, travail social, professionnalisation, développement local ; enfin, enrichir les savoirs et pratiques en formation tout au long de la vie selon une approche pluridisciplinaire.

Dernières parutions

Patrick SARAMON, Panser ou repenser les Z.E.P. ? De la « discrimination positive » au recul institutionnel, 2003.
Sous la direction de Daniel GUY, Dopage et protection des jeunes sportifs. Éléments pour une prévention de proximité , 2002.
Sous la direction de Jean-François SOULET et Eric CASTEX, L’Informatique dans l’enseignement de l’histoire et de la formation des historiens, 2001.
LISTE DES AUTEURS

Raquel BECERRIL , Université de Lille 1 (France), Maître de Conférences en Sciences de l’Education, Université des Sciences et Technologie, laboratoire TRIGONE
Véronique BEDIN , Université de Toulouse-Le Mirail (France), Maître de Conférences en Sciences de l’Education, UMR EFTS « Education, formation, travail et savoirs »
Dominique BROUSSAL , Maître de Conférences, UMR EFTS « Education, formation, travail et savoirs ».
Bernard CALMETTES , Université de Toulouse Paul Sabatier (France), Maître de Conférences en Sciences de l’Education, DiDiST-UMR-EFTS, EA 799, Université de Toulouse-Le Mirail (France), IUFM de Midi-Pyrénées, Gridife, ERT 64.
Richard ETIENNE , Universités Montpellier 2 et 3 (France), Professeur ; Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique, Education et Formation (LIRDEF) EA 3749.
Bernard FRAYSSE , Ecole Nationale de Formation Agronomique Toulouse (France), Professeur en Sciences de l’Education, UMR EFTS « Education, formation, travail et savoirs ».
Denis LEMAITRE , Ecole Nationale Supérieure des Ingénieurs des Etudes et Techniques d’Armement (France), Ingénieur, Centre de Recherche sur la Formation et Réseau Ingenium.
Jean-François MARCEL , Ecole Nationale de Formation Agronomique Toulouse (France), Professeur en Sciences de l’Education, UMR EFTS « Education, formation, travail et savoirs »
Philippe MAUBANT , Université de Sherbrooke (Canada), Professeur, Institut de recherche sur les pratiques éducatives.
Marie-Christine PRESSE , Université de Lille 1 (France), Professeur en Sciences de l’Education, Université des Sciences et Technologie, laboratoire TRIGONE.
PREFACE L ES SCIENCES DE L ’ EDUCATION SONT - ELLES SOLUBLES DANS L ’ ESPACE PROFESSIONNEL ?
Étienne Richard {1}


Travaillant depuis ses origines lointaines sur la relation entre les professionnels et les chercheurs en sciences de l’éducation (au sens large et pas seulement disciplinaire du terme), notre équipe a voulu organiser en septembre 2009 un colloque sur les « Enjeux scientifiques et politiques des sciences de l’éducation ». Le numéro double (28-29) des Cahiers du CERFEE qui en rend compte vient de paraître et complète les actes en ligne édités sur le site de notre université. En outre, nous avons eu le plaisir d’accueillir des équipes dont certaines comme celle réunie par Bernard Fraysse ont mis en place un symposium pour produire un livre sur un sujet précis. Aujourd’hui, il m’est demandé de préfacer l’ouvrage issu de ce travail sur la « mobilisation et [l’]implication des sciences de l’éducation dans divers champs de formation » et je remercie les auteurs pour l’honneur qu’ils me font.
Les textes réunis et le travail effectué aboutissent à une redéfinition du champ de notre discipline (cette fois-ci stricto sensu ). Ce n’est un secret pour personne qu’elle a vocation à connaître des avatars depuis son origine au dix-neuvième siècle (Gautherin, 2002 ; Hofstetter & Schneuwly, 2006) jusqu’à des menaces actuelles de disparition en passant par une recréation au pluriel en France en 1967 (Mialaret, 2005). Ce livre contribue au débat permanent sur son épistémologie en proposant de facto ou de jure un élargissement de son champ qui apparaît bien comme un retour aux sources qui ont ouvert la controverse entre les tenants de l’engagement et ceux du détachement. Mais il contribue aussi à une nouvelle centration sur le développement des savoirs et de la compétence de ceux qui font faire à ceux qui apprennent et se développent comme ils développent leur organisation. Je terminerai cette présentation-interprétation de ces textes par une réflexion sur le rôle des sciences de l’éducation dans notre espace social et politique.


1. L’implication des enseignants-chercheurs de sciences de l’éducation dans le renouvellement de la formation professionnelle
Le plan de l’ouvrage est révélateur d’une démarche sinon expansionniste du moins qui se généralise dans ce qu’il convient d’appeler les métiers de l’humain comme cela est repris à de nombreux auteurs dont Mireille Cifali n’est pas la moins éminente. Dans les « champs de formation traditionnels » qui constituent la première partie, ce n’est pas l’activité de l’élève qui est analysée, ni même le savoir en tant que tel. C’est le savoir enseigner, ou plutôt, si l’on me passe l’expression, le savoir faire apprendre un savoir puisque le livre s’ouvre sur les effets de la recherche en didactique sur la formation des enseignants. À sa première ambition d’analyse des « situations d’enseignement dans les classes » (Calmettes) succède le projet d’analyser les « dynamiques professionnelles des étudiants préparant le concours de professorat et des enseignants débutants » ( ibid ) . Autrement dit, le déplacement d’un enfermement dans la classe et d’un intérêt exclusif pour l’élève comme sujet cognitif vers une conception d’un double modèle, l’un « de » la formation et l’autre « pour » la formation clairement repris à Bru (2004). Dès ce premier chapitre se trouve posée la tension entre les « savoirs d’action » et les « savoirs théoriques » (Barbier, 1996) sachant que les premiers vont nous entraîner du côté praxéologique au risque de verser dans un pragmatisme réducteur et dangereux alors que les autres se situent dans une sorte de « gay sçavoir » (Rabelais, 1534) quitte à ne plus entretenir aucun rapport avec la réalité. La révolution didactique vient précisément de la didactique professionnelle (Pastré, Mayen & Vergnaud, 2006) qui réunit l’étude de l’activité et celle de la formation. Autrement dit, c’est la fin de la logique procédant par objectifs, référentiels métiers puis référentiels formation. Si tant est que la gageure soit tenable, c’est à un véritable référentiel de l’activité qu’il conviendrait de donner jour avant de le didactiser !
Même si Marie-Christine Presse ne centre pas réellement son propos sur ce point, c’est la validation des acquis de l’expérience (VAE) qui fait office de révélateur d’une nouvelle donne que les sciences de l’éducation ne sont pas les seules à ne pas prendre en compte avec sérieux. En effet, dire que l’expérience peut être première revient à briser le vase que l’on s’efforçait de remplir avant que d’organiser un passage à l’acte par des exercices programmés. Raquel Becerril et ses co-auteurs nous montrent que la simulation qu’ils étudient reste conçue dans cette logique centrée sur la transmission suivie de la mise en œuvre avec une rémuné

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