Témoignages de pionniers visionnaires de la formation tout au long de la vie
404 pages
Français

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Témoignages de pionniers visionnaires de la formation tout au long de la vie , livre ebook

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Description

Voici vingt-sept témoignages, recueillis auprès d'acteurs principaux : formateurs, professeurs, experts, chercheurs, militants, tous engagés au service d'un projet, témoignages complétés par la présentation de l'INFA aujourd'hui (bilan et perspectives). Il s'agit d'un projet de promotion humaine et sociale porté par un effort de formation professionnelle et d'alternance : un combat pour inscrire « la formation tout au long de la vie ».

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2011
Nombre de lectures 78
EAN13 9782296468542
Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Témoignages de pionniers visionnaires
de la formation
tout au long de la vie
© L’Harmattan, 2011,
5-7, rue de l’Ecole polytechnique ; 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-56458-9
EAN : 9782296564589

Fabrication numérique : Actissia Services, 2012
Sous la direction de
Dominique ALUNNI


Témoignages de pionniers visionnaires
de la formation
tout au long de la vie


Préface de Bernard Roux


L’Harmattan
Remerciements
Aux amis pour leurs précieux témoignages :
Claudius RAVACHOL, Jean QUERCY, André GUIGNAND, Maurice CAYRON, Jacques BEGASSAT, André ACQUIER, Pierre BELLE VILLE, Tony LAVILLE, André DE PERETTI, Severin MONTARELLO, Paul DANTONEL, Christian ALIBAY, André GENTIL, Marc CHEVALIER, André DESBORDES, Bernard ROUX, Jacques SEMEL, Joseph ALIGON, Claude RACINE, Michel BECHAMEIL, Marie-Catherine BECHAMEIL, Michel VALLIER, Claude BLONDEL, Joseph-Luc BLONDEL, Paul HECQUET, Jean PEYRETHON, Antoine DUPONT-FAUVILLE,

Pour leur participation :
Jean LOBRY, militant fondateur d’association de culture populaire, tourisme social et familial et tourisme rural
ancien chef de service information et relations publiques du groupe de la Caisse des dépôts et consignations et ses filiales

Dominique ALUNNI
militant de mouvements de jeunes et d’éducation populaire
militant syndicaliste (fédération métallurgie)
formation à l’institut des sciences sociales du travail (ISST Sorbonne) ancien secrétaire général du Centre de Culture Ouvrière (CCO)
fondateur et premier président de CULTURE ET LIBERTE
fondateur et animateur du groupe CCO-INFAC (Institut national de formation d’animateurs de collectivité)
président du directoire de l’Union pour la communication sociale (UPCS)
expert au Conseil national du tourisme, Institut français du tourisme,
administrateur Institut Robert Schuman pour l’Europe,
président de l’AEP (Association de recherche et d’échanges pour l’éducation et la formation permanente
président du collège fondateur et administrateur INFA (Institut national de formation et d’application) du CCO
Anne ALUNNI
ancienne animatrice du CCO,
ancienne directrice administrative
UPCS (CCO-INFAC)



Michel CHAUVIERE et Bruno DURIEZ pour leur rappel historique.
Gérard NAVARRO : directeur général de l’INFA pour sa présentation de l’institut aujourd’hui.
Pierre RICHARD et Mickaël BERNARD du département multimédia de l’INFA pour l’illustration.
Roland MARCHAL : ancien chargé de mission sur le dialogue social à l’INFA et Claude RACINE ancien directeur de l’INFAC, du CREAR et de l’IDA (Institut de l’audiovisuel) pour leurs travaux d’assemblage et de mise en conformité nécessités pour l’édition de cet ouvrage.
PREFACE
Vingt-sept témoignages tissent et garantissent la mémoire collective d’une soixantaine d’années d’histoire du CCO. Evoquant de multiples noms et faisant apparaître de nombreux visages, pour certains disparus, ils confortent un vingt-huitième témoignage, celui de Dominique Alunni, plus que jamais incarnation de la réalité historique de toutes ces années, et qui accompagne chacun des vingt-sept à travers des mises au point surplombantes et éclairantes et avec un art subtil du contrepoint, témoignages qui sont autant de rivières aux sources différentes et cependant proches, aux parcours typés, et qui se jettent toutes dans un fleuve toujours abondant, et parfois tumultueux : le CCO. Mais leur eau possède le même goût prononcé, celui de l’expérience de l’autre, telle qu’elle a pu été décrite par Emmanuel Lévinas mais surtout voulue bien avant par Emmanuel Mounier. Le personnalisme constitua le bain amniotique des fondateurs du CCO et de ceux de l’ICO qui ont précédé. C’est sur cette vision qu’ils ont fondé leur engagement.
L’engagement constitue la vertu fondamentale du CCO tout au long de son histoire. Les pionniers comme les héritiers se sont appliqués à être lucides et enthousiastes, à dépasser les cadres théoriques y compris ceux du christianisme. Cela explique que le CCO ait été ouvert totalement aux différentes formes de l’humanisme. Voilà le secret d’une attractivité puissante.
En clair, il s’agit de construire une relation humaine par la construction de soi-même et par l’action dans la communauté. Cela s’appelle aussi le chemin de la liberté, dont l’exercice est à la fois élan personnel vers l’Autre et communication avec Lui. Sans le savoir d’une manière aussi intellectualisée, les fondateurs du CCO ont été proches des philosophes de la transcendance. Mais en tant qu’hommes de terrain, confrontés à des situations réelles, ils ont été militants de l’action. Il n’est pas indifférent de relever que deux des vingt-sept témoins sont les petits-fils du philosophe Maurice Blondel, dont un des livres les plus importants s’intitule "l’Action ".
On voit d’emblée que la pédagogie de l’action, à laquelle il est sans cesse fait référence dans ce livre, n’est pas née à partir de rien. Elle est le produit d’un combat permanent et d’un engagement pour l’Homme saisi dans son idéal de liberté. Elle s’est forgée à travers deux grandes périodes du CCO, la première de 1950 à 1965 qui a correspondu au relèvement de la France, et la seconde de 1965 à 1990 qui fut celle de la modernisation du pays. Elle reste aussi parfaitement éligible pour jouer une partition originale dans la phase actuelle de mutation très profonde de notre société.
Le CCO est né dans la liberté et pour la liberté, condition absolument nécessaire pour reconstruire dans les années 50 un pays éprouvé par les destructions de la guerre et les abaissements moraux d’une période de déchirements. Pour de jeunes ouvriers (certains avaient participé à la Résistance) c’était plus qu’un idéal c’était revivre et vivre pour tous. TOUT APPARAISSAIT POSSIBLE.
Cela explique que l’institut de culture ouvrière (ICO) ait joué le rôle de passeur. En 1945, il prenait la suite de l’université populaire lancée par la JOC, en respectant la liberté de choix des stagiaires pour adhérer ou non à telle ou telle centrale syndicale. La CFTC (future CFDT) eut également la sagesse de créer son propre institut de formation syndicale. On voit que le prosélytisme était d’autant plus absent que les querelles politiques et légitimes se déployaient dans des mouvements jugés amis, mais dont les divergences tactiques pouvaient encombrer l’exploration des chemins du réel.
Dès lors, on ne s’étonnera pas que le CCO, poussé par la JOC, ait pu prendre en charge de nouvelles activités. Il a pu ainsi se glisser dans le cadre statutaire de l’ICO, en respectant scrupuleusement l’héritage, ce dernier résidant dans la qualité du travail effectué par une équipe de formateurs, tous militants ouvriers et soucieux de créer une pédagogie originale.
Ce que l’on doit admirer le plus, c’est la modestie des pionniers. En majorité ouvriers dans les grandes industries (chantiers navals, grande mécanique, automobile, etc.) exerçant des fonctions syndicales (notamment CFDT, CGT et FO), ils ont compris qu’il fallait commencer par le début, tant sur le terrain (stages décentralisés) qu’à Paris ou en région parisienne (stages nationaux).
Ils ont communié aux fondements de l’éducation populaire, en ayant des liens constructifs avec la direction de l’éducation populaire, au sein de l’Education nationale, cette dernière étant très inspirée de la pensée d’un Jean Guéhenno. Ainsi, pour que de jeunes militants ouvriers promis à exercer des responsabilités à partir de leurs qualités personnelles puissent le faire, il fallait leur assurer des bases culturelles : lire, écouter, parler, mémoriser, noter, argumenter… A partir de là, tous se passionnent pour les trois grands axes des programmes : histoire du mouvement ouvrier, initiation économique, initiation politique (constitution et institutions).
Parler de soif d’apprendre n’est pas un vain mot, quand on sait que plusieurs milliers de stagiaires CCO ont payé leurs frais de déplacements, participé financièrement à l’organisation des stages, tout en perdant une semaine de salaire !
Evoquer aussi l’intérêt manifesté par l’extérieur ne rel&#

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