Catalogue des plantes vasculaires qui croissent naturellement aux environs de Genève

G. F. (Georges François) Reuter, Elysée Mercier

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DES
PLANTES VASCULAIRES
QUI CROISSENT NATURELLEMENT AUX ENVIRONS
DE
GENÈVE.
PAH
F. BEUTERG.
membre de la Société physiquedirecteur du Jardin botanique, et d'histoire
Société Helvétique des Sciences naturelles,naturelle de Genève, de la
botan. de Ratisbonne et descorrespondant de la Soc. Académies
Madrid et de Barcelonedes sciences de , etc.
EDITION.DEUXIÈME
BNTIÈBEMBKT BEPONDUB ET CONSIDÉBABLEHEKT AUGMENTEE
SUIVIE d'une
GENRE RUBUSMONOGRAPHIE DES ESPÈCES DU
DE GENÈVEDES ENVIRONS
PAR
Drle E. nSBCISB.
jNiEW YORK
DOT AMCAL
GAkOHN
GENÈVE
LIBBAIBIE ALLEMANDE DE J. KESSMANN.
1861.. Rhh
K6/
STOUTTGART. IMPRIMERIE ROYALE ZtT'GTÛTTENBERG.AMMON EXCELLENT
IPIMISl SIDffi©!!) IB(D!ÎS§II1EE>
TEMOIGNAGE D'AFFECTION
L'AUTEUR.Ni:
tMfPRÉFACE.
Depuis la publication de la première édition de ce catalogue
€n édition épuisée depuis longtemps, je n'ai jamais inter-1832,
rompu mes études sur la flore genevoise.
En 1843 j'ai publié un Supplément, contenant l'énumération
de mes nouvelles découvertes jusqu'à cette époque, depuis lors
j'ai continué à faire chaque année de nombreuses excursions, soit
seul, soit en compagnie de quelques amis ou de plusieurs élèves et
chaque année m'a fournie un certain nombre d'observations deou
nouvelles découvertes; c'est le recueil de tous ces faits que pré-je
sente avec cette nouvelle édition au public botaniste.
Depuis l'époque de ma première édition, la botanique systé-
matique a subi une espèce de révolution qui divise en ce moment
les botanistes descripteurs en deux camps. Si l'on jette un regard
rapide sur le tapis végétal d'une contrée on est tout d'abord frappé
par un certain nombre de plantes remarquables par leurs formes,
leurs couleurs, etc, qui se reconnaissent au premier coup-d'œil
aussitôt qu'on les rencontre, sont celles ontce qui été distinguées
par les premiers observateur»; mais celles-làà côté de se trouvent
€n plus grand nombre des formes moins tranchées qui paraissent à
un examen superficiel toutes se confondre, à cause d'un plus grand
degré de ressemblance entre elles qu'avec les précédentes, et qu'on
ne parvient à distinguer les unes des autres qu'après un examen
attentif, œilet avec un exercé. C'est dans cette dernière catégorie
que se rangent grand nombre deun formes, qui avaient échappé
aux observations des anciens botanistes.
Depuis vingt ou trente ans des observateurs éminenls Reichen-
bach et Koch en Allemagne*, Fries en Suède; Jordan, Boreau en
France; Babington en Angleterre; Gussone et Parlatore en Italie,
etc., se sont appliqués à l'étude de ces formes négligées ou impar-
faitement connues, et les ont élevées au rang d'espèce en leur impo-
sant des noms nouveaux. Dès que ces espèces eurent été signalées
a l'attention des botanistes, on n'a pas tardé k les reconnaître dans
les diverses contrées, partout oli il se rencontra des observateurs
qui voulussent bien se donner la peine de les rechercher avec soin.
Dès ce moment un grand nombre de formes nouvelles sont venues
lasous désignation d'espèces critiques, enrichir les flores locales et
stimuler le zèle des botanistes herborisateurs.
Depuis lors en France et en Angleterre d'autres botanistes non
moins célèbres, éff'rayés de la multiplicité nouvellesde ces espèces
craignant qu'elles n'encombrassent la lascience et ne rendissent in-VI
aljordable aux commençants et aux gens du monde, se sont appli-
qués à réunir ce que les premiers avaient séparé, et cherchent à l'aide
d'un caractère très-général à établir sous un même nom spécifique
espèces de compartiments où ils réunissent non seulement toutesdes
proposées, mais encore, un grandles nouvellement nombre
admises auparavant, en les citantde celles généralement le plus
maissouvent comme de simples synonymes-, comme il n'est pas
par un traitaussi facile d'eflfacer de la nature de plume les espèces
rayer descritiques, que de prétendre les catalogues de la science,
ils sont conduits tout au moins à les enregistrer comme variétés ou
sous-espèces, et à les désigner ensuite par des lettres ou des chiffres.
Ce système outre qu'à mon sens , il n'est pas conforme à la vérité,
a l'inconvénient de faire négliger foutes ces formes si fréquentes
dans la nature, car il est bien rare qu'on se donne la peine d'exa-
miner les variétés avec le même soin qu'on apporte à l'étude des
espèces.
prétention de défendre les espèces critiques;Je n'ai pas la
la mienne se sont chargées de ce soin.des plumes plus habiles que
jugement définitif sur chacuneJe n'ai pas voulu davantage porter un
mais j'ai seule-de celles proposées dans les nouvelles publications,
d'une manièrement admis celles que je suis parvenu à reconnaître
claire et satisfaisante. J'ai suivi dans celle nouvelle édition la
même classification que dans la première, en apportant toute fois
les changements nécessités par la marche de la science. J'ai du faire
dans la nomenclature des espèces, sur-de notables changements
dont les genres ont été modifiés danstout dans certaines familles
récents; j'ai toujours rapporté soi-leurs caractères par les travaux
première édition. J'ai donnégneusejnent les noms admis dans ma
la station des espèces,plus de soin dans l'indication de Vhahitai ou
de localités, carde préférence à la citation d'un plus grand nombre
la nature du terrain croissent les plantes est plus utile à con-où
naître que le nom d'une localité particulière, qui est bien souvent
exposée à disparaître, suite de changements si fréquents à notre])ar
tels construction, etc. C'est ainsi queépoque, que défricliement,
plusieurs localités n'existent plus ou vont bientôtde nos anciennes
de la ville, par exem-disparaître, surtout dans les abords immédiats
que nous trou-ple les Tranchées, les Fortifications, etc.; les espèces
recherchées plusvions dans ces localités, doivent être maintenant
loin dans des endroits analogues.
formeJe me suis appliqué autant que possible, à indiquer sous
des-de notes, ou d'observations, ou même dans quelques cas de
criptions complètes, caractères des espèces critiques ou litigieusesles
pour faciliter la détermination. Je ne suis cependant pas certainen
d'avoir réussi ce rapport, car ces espèces ne sontcomplètement sous
dans leur lieu natalpas toujours faciles a distinguer. C'est surtout
que leurs caractèreset sur des échantillons nombreux et complets
l'observateur persévérantpeuvent être reconnus mais une fois que
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