La lecture à portée de main
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage
Description
Sujets
Informations
Publié par | L'Harmattan |
Date de parution | 15 mai 2017 |
Nombre de lectures | 2 |
EAN13 | 9782336790466 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 1 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Jeunesse
Collection dirigée par Isabelle Cadoré,
Denis Rolland et Joëlle Chassin
Dernières parutions
Irène SEYE, Azul ou la barbe bleue, 2016.
Cécile CHAVEL, Le trésor du pays des Fées, Comédie musicale, 2016.
Sous la direction de Dahbia AISSAT, Fantasmagories, Nouvelles fantastiques écrites par les 4edu collège Le Vieux Chêne, 2016.
Pascale PETRIZZELLI, Les aventures d’Hugo au cœur du Dauphiné, 2016.
Marilou ROBILLARD, Pourquoi Yassa ?, 2016
Ange DJOKY, N’dimo au pays des Mami-watas, 2016.
Liss KIHINDOU, Mwanana, La petite fille qui parlait aux animaux, 2016
Patrick Serge BOUTSINDI, Le mariage de Ya foufou, 2016. WILLERVAL, Les mots cailloux, Théâtre, 2016.
Marleen CAPPELLEMANS, Étrange safari au musée de Tervuren, 2016.
Daniel ROQUES, Vaudou et Cacao, du Bénin au Nigéria, 2016.
Fatima SARSARI, Les étranges béliers de Sidi Mansour, 2016.
Atelier d’écriture, Les aventures d’Iris et de Louna-Rose suivi de Tom-Tim et les trois pépites, 2015.
Marie-Françoise MOULADY IBOVI, Olessongo l’enfant sorcier du Congo, 2015.
Giuseppe MUNGO, Peppino et le secret des oliviers, 2015.
Gansa NDOMBASI, Les enfants du port Malebo, 2015.
Fatima SARSARI, La grève des vaches, 2015.
Florence SAUTEREAU, Mingus et les souris de Paris, 2015.
Yoanne TILLIER, Le trésor de Zayad, 2015.
Nathalie LEZIN, Tiféfé et la conque de lambi, 2015.
Abel Baste
Le monde de Solal
Récits initiatiques
© L’HARMATTAN, 2017
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattan.com
http://www.editions-harmattan.fr/
EAN Epub : 978-2-336-79046-6
À Line
Lorsque j’étais petite fille, j’aimais regarder les grands livres d’images qu’il y avait dans la bibliothèque de ma maison. Je passais des heures à parcourir les photographies que m’offraient mes parents. Un jour, une encyclopédie sur les plantes et la végétation me captiva plus que les autres livres. C’est ainsi que j’appris par cœur le nom des plantes et des arbres du monde entier. Je les dessinais sur des grandes feuilles blanches que je recouvrais de vert. Jamais je ne sus vraiment les représenter. On m’enseigna tôt ce qui permettait à une fleur de pousser : de l’eau, de la bonne terre et la lumière du soleil. Enfant, j’essayais souvent de regarder le soleil, mais les grandes personnes me disaient toujours : « Ne fais pas ça ! Tu vas t’abîmer les yeux, tu ne vas plus rien voir après. » J’appris vite à baisser la tête. Plus tard, devenue une jeune femme, je décidai d’étudier la botanique, c’est-à-dire que je voulais connaître les végétaux, parcourir le monde à la recherche d’espèces inconnues et même en créer des nouvelles. Pour cette raison, je me suis inscrite à l’université, cette grande école où l’on apprend toujours de plus en plus de choses. J’avais souvent du mal à faire des croquis des plantes, ce qui me valait quelques reproches de mes professeurs. Je ne savais pas dessiner et je ne me suis pas améliorée depuis. À part cela, j’étais plutôt douée. Là-bas, il y avait beaucoup de scientifiques, souvent en blouses blanches, qui avaient toujours quelque chose à dire. De toute façon, en adultes sérieux et sûrs d’eux, ils avaient réponse à tout.
Je me demandais combien il y avait d’espèces d’arbres sur la planète : ils savaient. Comment on entretient les roses : ils savaient. Comment les graines des plantes sont transportées au loin : ils savaient. De toutes ces questions que j’ai pu poser pendant mes études, il y en a une à laquelle personne n’a jamais réussi à répondre : pourquoi le soleil est-il placé à la bonne distance de la Terre ? S’il était plus loin, nous aurions trop froid, il n’y aurait pas de végétation, pas de fleurs, pas d’arbres, pas de légumes. S’il était plus près, nous serions tous brûlés, carbonisés, et il ferait trop chaud pour que les animaux, les plantes et les humains puissent vivre ici. Au lieu de cela, il nous tient chaud l’été, nous apporte de quoi voir le jour et nous laisse tranquilles pour dormir la nuit. Alors, pourquoi ? Les hommes de science avaient bien quelques réponses à me proposer :
– Mademoiselle, je peux vous dire quelle est la distance entre le soleil et la Terre, disait un tel.