Pris la main dans le sac

Christine Sagnier

Description

La vie d’une famille recomposée : une maman journaliste, avec deux enfants, Lola, 8 ans, et Tom, 14 ans. Son compagnon, Pierre, est papa de jumeaux.
Lola ne voulait pas chaparder des bonbons avec ses copines, mais entraînée, elle a pris quelques sucreries sans les payer. Prise de remords, elle avoue tout à sa maman qui l’oblige à retourner chez l’épicier pour les payer.
Mais quand le même jour, Tom vole des DVD alors qu’il attendait avec Lola leur Papa à la gare pour passer le week-end, là c’est trop, et les sanctions vont tomber.

Idéal pour les 6-9 ans.

Sujets

• Jeux
• Amí
• Tom
• Histoire
• Apprentissage
• Police
• Lola
• Jeunesse
• Vol
• Amitié
• Responsabilité
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Editions Fleurus
• Date de parution: 07 novembre 2012
• Nombre de lectures: 47
• EAN13: 9782215113706
• Langue: Français

Extrait

Tu fais quoi, toi, pendant les vacances ? m’a demandé ma copine Marion à la sortie de l’école. – Je vais chez mon père en Bretagne. Je pars la semaine prochaine avec mon frère. Et même que là-bas il nous emmènera en avion. Et c’est lui qui pilotera. – Waouh ! s’est exclamée Jeanne en nous rejoignant. Il est pilote, ton père ? – Non, il est photographe, mais il a appris à piloter. – Tu as de la chance. Le mien, il n’a déjà presque plus de points sur son permis de conduire. Alors, piloter un avion…

J’ai posé mon cartable à mes pieds pour nouer mon écharpe. – Tu attends ta mère ? m’a demandé Marion. – Non, elle ne vient pas me chercher aujourd’hui. Elle a trop de travail. – Alors, on rentre ensemble,a proposé Jeanne. Nous sommes parties sans tarder. Mais Jeanne s’est arrêtée devant la supérette de monsieur Martinot. – Eh ! Si on s’achetait des bonbons ? – Je n’ai pas de sous, a déclaré Marion. – Moi non plus. – Ce n’est pas grave, a fait Jeanne. J’en ai, moi. On est donc entrées dans le magasin.

Debout derrière sa caisse, monsieur Martinot nous a adressé son éternel grand sourire. – Bonjour, Monsieur, a-t-on dit en choeur, avant de nous diriger vers le rayon des bonbons, où trônaient des montagnes de fraises, de frites, de sucettes… et debâtons de réglisse. On aurait volontiers tout acheté, mais Jeanne n’avait que cinq petites pièces de monnaie.

– On a assez pour six fraises et deux sucettes, a calculé Marion. – C’est tout ? ai-je dit, déçue. – On peut prendre une troisième sucette… a suggéré Jeanne. « Une de plus ou une de moins, ai-je pensé, monsieur Martinot n’en saura rien. »

Jeanne a lancé un regard à droite, un à gauche : personne. Très vite, elle a attrapé une sucette et plouf ! celle-ci est tombée au fond de la poche de son manteau. Ni vu ni connu. J’ai donné un coup de coude à Jeanne. Et hop ! trois frites ont disparu dans ma manche.