Amours de vacances
76 pages
Français

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Description

Sullivane a été trahie par Titouan. N’ayant plus rien à perdre, elle décide de profiter des prochains mois pour s’offrir une parenthèse sensuelle et élabore une « sex-list ». Elle se donne jusqu’à la rentrée pour rayer chaque point de celle-ci... D’autant que ces vacances seront peut-être ses dernières...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 juillet 2017
Nombre de lectures 119
EAN13 9782819102021
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0015€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Amours de vacances De Pierrette Lavallée
« Le Code de lapropriété intellectuelle et artistique n’autorisant,aux termes des alinéas 2et3de l’article L.122-5,dunepart,qu e les «copiesou reproductions strictement réservéesà l’usageprivéducopisteet nondestinéesàuneutilisation collective » et, d’autrepart,que les analyses et les courtes citations dans un but dexemple et dillustration,«représentation ou reproduction intégrale,  toute ou partielle, faitesans leconsentementde l’auteuro udesesayantsdroitouayants cause, est illicite »(alinéa 1er de l’article L. 1 22-4). « Cette représentation ou reproduction,parquelqueprocédéque ce soit, cons tituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. » © 2017 Les Editions Sharon Kena www.leseditionssharonkena.com ISBN : 978-2-8191-0202-1 Pierrette Lavallée Amours de vacances
PROLOGUE
Je m’appelle Sullivane, avec un E, comme je le précise à chaque fois. J’ai vingt-deux ans et je suis étudiante… enfin, je l’étais encore il y a quelques jours. Tout le monde, en me voyant, s’imagine que mes week-ends se résument à la drague, à l’alcool, à la baise et quelques petits plaisirs in avoués… Que voulez-vous, je suis, d’après les remarques des uns et des autres, un vra i canon selon les critères de beauté. Je suis de taille moyenne, brune aux longs cheveux avec de sublimes yeux verts et j’ai des mensurations idéales… Alors, dès qu’on me rencontre, on s’imagine que je suis une fille facile, amusante, aux mœurs libérées... Eh bien non, je ne suis rien de tout ça ! Je suis en couple avec Titouan depuis l’âge de seize ans… Enfin, là a ussi, je l’étais encore il y a quelques jours… Je suis une fille sérieuse, me consacrant à mes études afin d’avoir un job qui me rendra autonome dans quelques années… Mais tout a basculé… Ma vie s’est retrouvée complètement sens dessus dessous et j’ai fui avec la complicité de ma mère et de mon père. C’était la première fois depuis le divorce que mes parents prenaient une décision en commun me concernant, mais je les remercie de m’avoir permis de prendre le large, pour ne plus vo ir le regard plein de pitié sur le visage de mes proches et à présent… Ça y est, je viens de débarquer sur une île paradis iaque et j’y resterai pour une durée de quatre mois… Quatre mois de soleil, de détente, d’amusement et aussi, le principal pour moi, de SEXE ! Ici, je ne serai plus Sullivane, pas vraiment timide, mais assez introvertie, je ne serai pas sage… à quo i bon… Non, j’en profiterai au maximum, m’offrirai corps et âme au plaisir… Je boirai des mojitos sur la plage, je m’enivrerai de soleil, je plongerai au creux des vagues… C’est ainsi que je vivrai ces prochains mois, avec insouciance, comme si le ciel ne m’était pas tombé sur la tête… Oh, Titouan, pour quoi m’as-tu fait ça ? Je me secouai un bon coup… J’allais laisser mon passé derrière moi, il me rattrapera de toute façon bien assez vite… Sully était dans la place et elle était prête à tout pour s’amuser… Un sourire aux lèvres, je sortis discrète ment de ma poche une feuille que je dépliai. Alors que sur internet fleurissaient les « To do list », les « Whish list » et tout ce qui se fait en « list », moi aussi j’ava is préparé la mienne et j’étais bien décidée à y cocher toutes les cases, mêmes si je de vais, pour cela, m’écarter de ma zone de confort. Je réprimai un petit sourire en la relisant pour la énième fois. Je fus violemment bousculée et en profitai pour me déplacer un peu et me mettre à l’écart. C’est alors que je vis le regard d’un jeune d’environ vingt-cinq ans posé sur moi, et un frisson me parcourut. Mais je n’étais pas encore prête… alors je plongeai le nez sur ma « Sex list », où j’y avais inscrit to ut ce que j’avais envie de faire sexuellement… et j’étais motivée pour y parvenir. 1) Vérifier que ce qu’on dit à propos du sexe des hommes de couleur est exact. 2) Me laisser tenter par une expérience homosexuelle.
3) Autoriser deux hommes à me partager, leur offrir mon corps, mes orifices… Tous mes orifices… 4) Baiser en public : cinéma, boîte de nuit, pour m oi aucune importance… j’étais prête à tout. 5 )Choisir un homme dans un restaurant, me glisser sou s sa table et lui tailler une pipe en le laissant éjaculer dans ma bouche. 6 )Terminer en beauté par une punition à la Christian Grey… je crois qu’après tout ça, je l’aurai bien mérité !
CHAPITRE 1
Tout est plus facile à dire qu’à faire… Bon sang que cet adage se révélait exact et à quel point il m’énervait depuis quelques jours. J’étais arrivée depuis plus d’une semaine dans un fabuleux hôtel, j’étais entourée d’hommes à ne plus savoir où porter les yeux,mais un reste de pudeur, de crainte, ou de remords m’empêchait de me lancer. Pourtant, j’avais besoin de ça, de me sentir féminine, désirée, d’oublier pour un temps T itouan, qui je le savais pertinemment m’attendrait pour s’excuser, pour me supplier de lui pardonner… J’étais revêtue d’un maillot de bain deux pièces et un sarong entourait mes hanches, laissant ma jambe droite découverte. Je me dirigeai vers le bar lorsqu’une gerbe d’eau m’éclaboussa. Au lieu de râler comme les vacanciers se trouvant à mes côtés, j’éclatai de rire et acceptai la serviette qu’une main secourable me tendit. J’épongeai les gouttes qui ruisselaient sur mon bus te et, en relevant la tête, croisai le regard moqueur… du mec qui m’avait bousculée quelques jours plus tôt. Eh, décidément, nous sommes destinés à nous rencont rer de façon… percutante. Je m’appelle Mathis, se présenta-t-il en me gratifiant d’un clin d’œil, et désolé pour mes potes, ce sont de vrais gamins. D’un geste de la main, il m’indiqua un groupe de jeunes qui s’amusaient, en toute insouciance, à se jeter de l’eau à la figure. Moi, c’est Sully ! lui répondis-je, un sourire aux lèvres. Tu es arrivée il y a quelques jours, n’est-ce pas ? C’est bête, mes amis et moi repartons demain ! J’aurais bien aimé faire plus ample connaissance avec toi, me dit-il. Il avait prononcé ces derniers mots sur un ton innocent, pourtant, je voyais bien à la façon dont il me déshabillait du regard qu’il avait plutôt envie d’un plan cul, ce qui me convenait tout à fait, surtout si ça me permettait de rayer l’un de mes projets sur ma « Sex List ». En effet, c’est dommage, opinai-je en lui rendant sa serviette à présent trempée, tout en mordillant ma lèvre inférieure. Il dut comprendre qu’il avait une ouverture car, tout à coup, sa main se posa sur mon épaule. Lentement, il fit glisser ses doigts le long de mon bras, frôlant nonchalamment le côté de mon sein droit. Il remarqu a tout de suite mon frémissement, entoura mon poignet et se pencha à mon oreille… Je profite de mes dernières heures de vacances au bord de la piscine, mais ce soir, nous allons en boîte, ça te dirait de m’accompagner ? Mon cœur se mit à battre un peu plus vite… Ça y est , on y était, est-ce que j’allais enfin sauter le pas ? Je repensais au coup de fil que j’avais reçu… au choc… à la douleur… ant sur la pointe desÀ une condition, murmurai-je à mon tour en me dress pieds. Laquelle ? Je pris une profonde inspiration, j’allais jouer quitte ou double. Je laissais glisser mes ongles de son torse à la ceinture de son boxer et retins un mouvement de joie lorsque je butais contre son érection.
Je n’ai jamais baisé en public, chuchotai-je à son oreille, et je veux profiter de mes vacances pour me… libérer un peu… Crois-tu que tu pourras m’aider à réaliser mon fantasme ? Hey, bébé, je suis ton homme. On se rejoint au bar de l’hôtel, vers vingt-et-une heures ? poursuivit-il en pressant ma hanche pour me coller à lui pour que je prenne bien conscience de la raideur manifeste de son membre. Ça marche… À tout à l’heure ! murmurai-je avant de me diriger vers mon bungalow. Lorsque j’y arrivai, j’avais le front moite, mon cœ ur battait à tout rompre et une nausée me tordait l’estomac… Je tremblais tellement que je fis tomber ma clé. Heureusement, l’une des femmes de ménage qui passai t devant ma porte s’empressa de la ramasser et me la tendit dans un s ourire. Pourtant, ce dernier s’effaça bien vite… Vous allez bien, Mademoiselle, vous êtes toute pâle ? Non, ça va, certainement, un coup de chaleur, lui répondis-je en haussant les épaules. Vous devriez vous allonger un peu et poser une compresse sur votre front. Merci, euh… Chaïma, me renseigna-t-elle avant de poursuivre. Je vais vous laisser, j’ai encore des bungalows à nettoyer et n’oubliez pas… Si demain matin vous désirez vous reposer un peu, mettez bien la pancarte « ne p as déranger » à votre porte. Vous n’imaginez pas les choses pas toujours agréabl es que nous pouvons surprendre à cause de ces oublis, lorsque nous venons nettoyer les logements. Ce doit être horrible, en effet, de pénétrer dans une chambre et tomber nez à nez avec l’occupant qui sort de la douche, ou qui s ’adonne à une activité en solitaire, la plaignis-je. Oh, tout dépend du contexte, m’assura-t-elle d’une voix un peu plus rauque en reportant son attention sur mes seins dont les tétons pointaient à travers le maillot de bain. Elle laissa son regard glisser sur mon corps, comme Mathis quelques minutes plus tôt, et tourna les talons sans plus attendre, poussant son chariot de nettoyage. Tout l’après-midi, j’avais eu envie de poser un lapin à Mathis et rester enfermée dans ma chambre, mais un message de ma mère m’avait convaincue de sortir. « Titouan va mal, il faut que tu lui parles, appelle-le ! ». Un mouvement de colère m’avait envahie… Comment vou lait-elle que je lui pardonne… Le temps que je restais dans l’expectative, je pouvais faire comme si tout allait bien… mais à présent… Je me regardai dans le miroir avant de sortir. Je n ’avais jamais encore eu de relation sexuelle en public… Comment cela se passerait-il ? Mathis me prendrait-il debout sur la piste, au vu et au su de tout le monde ? M’entraînerait-il dans un coin de la pièce afin de nous octroyer un minimum de discrétion ? Pour plus de sécurité, j’avais enfilé une jupe courte, mais ample, qui permettrait tout au moins de servir de… paravent pendant l’acte, pour que mon intimité ne se retrouve pas le point de mire des spectateurs qui risqueraient d’en avoir pour leur argent. Elle était noire et s’accordait tout à fait avec le bustier que je port ais, mettant en valeur le léger bronzage que j’étais déjà parvenue à obtenir grâce à des séances intensives sous le soleil. J’avais chaussé une paire de sandales à talons et une pochette, dans laquelle j’avais glissé un peu d’argent, mon portab le et un préservatif, complétait l’ensemble.
Il ne servait à rien de tergiverser plus longtemps… Lorsque j’arrivai au bar, Mathis m’attendait déjà, il était seul et je ne pus retenir un soupir de soulagement. Lorsqu’il me vit arriver, il se dirigea vers moi, glissa une main conquérante à l’arrière de ma nuque et se pencha pour embrasser mes lèvres, mais je tournai la tête, juste assez pour que son baiser se retrouve sur ma joue. Il me lança un regard ironique. Je...
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