Cri d amour
9 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

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Description

L'amour absolu d'une femme qui n'est que vice, stupre et fornication pour l'homme qu'elle aime.





Informations

Publié par
Date de parution 24 mai 2012
Nombre de lectures 80
EAN13 9782823801880
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0007€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

couverture
Andrea Luccella

Cri d’amour

12-21

J’aime le dos, le cul, les pieds, l’arrière des genoux… toutes ces parties du corps qui frissonnent de joie d’être touchées par un regard, par une main qui frôle… On y pose les yeux et l’émoi s’esquisse déjà en surface de peau, comme une vague.

 

Le feu crépite encore dans la cheminée. Tu es là, nu, allongé de tout ton long sur le ventre, un bras replié sous ton visage, profondément endormi sur le divan. Homme massif, charpenté. Tout en toi crie une assurance innée et, pourtant, l’abandon au sommeil t’enlève cette verve de l’homme séducteur, de l’homme prédateur… Là, dans la pénombre léchée par le halo des flammes, tu es enfin, entièrement à moi.

 

Mon tempérament est entre Amazone et Madone. Mais lorsque tu baisses la garde ainsi, c’est l’Animale qui s’exalte. Une proie à terre… J’exulte !

Je m’allonge sur toi, m’emboîtant parfaitement au galbe robuste de ton corps. Je plaque mon bassin sur tes fessiers, et mes seins sur le haut de ton dos. Tu relèves la tête un instant et rentres dans le jeu d’un sourire complice. Tu sais que je te veux immobile, alangui, tout ouïe et captif de la folie que tu pressens… Je fais rouler la pointe de mes seins sur tes omoplates, encore et encore. Un gémissement s’échappe de mes lèvres entrouvertes. Ma bouche vient lécher la racine de ton cou, puis mordre les muscles fermes des trapèzes. Mon souffle s’amplifie et vient chuchoter à ton oreille mon désir de toi :

— Ton cul me fait bander, mon Amour, j’aime frotter ma chatte dessus. Ça m’excite d’imaginer ta queue coincée entre corps et matelas. Elle doit être dure, bien dure. Je pourrais aller à sa rencontre à coups de langue entre tes jambes… Tu aimerais que j’écarte tes fesses avec mes mains et que je te lèche ?

Tu t’imposes le silence pour me laisser pénétrer plus loin dans mes envies…

Je descends lentement la courbe de ton dos jusqu’à tes reins. Tes fesses offrent leur arrondi à la paume de mes mains, à mon visage, à mes cheveux qui les effleurent…

— J’aime tes odeurs. Ça sent la terre. Ça fait mugir la Femelle en moi. Mmmmhh, laper ton cul de ma langue, enfouir mon nez dedans, j’adore ça !

Je ferme les yeux et plonge mon visage entier dans ta fente charnue. J’écarte tes cuisses doucement pour aller plus loin, pour que ma langue puisse atteindre ton fondement et tes couilles. Ma bouche mouille d’elle-même un jus épais qui graisse ton trou. Ma langue se fait large et lisse. Inexorablement, elle te lèche de bas en haut et t’écarte, t’assouplit, t’adoucit. Je plaque ma joue contre la toile du sofa et enfourne une de tes couilles dans ma bouche. Je la tète comme un bonbon, comme mon pouce quand je me caresse, comme une rondeur dévolue à ma paix. Ça m’apaise, ça me berce, et le nez dans tes fumets achève de m’enivrer. Je suis droguée, ivre, langoureusement geignante.

Je m’oublie dans ton plaisir, dans la peau de tes bourses qui se plisse, dans ton bassin qui se relève. Et à demi consciente, je plonge dans les délices de ta bite qui envahit ma bouche. Gland doux et lisse, ému du contact inattendu de mes dents, puis perlant une larme salée au fond de ma gorge qui s’est empalée dessus. Je t’avale sans empressement, me délectant de chaque mouvement comme s’il était le dernier. Ton ventre spasme. Je garde juste le bout de ta tige, à la pointe de mes lèvres. Je l’embrasse, je l’enveloppe du moelleux de ma langue, joue avec la peau tirée du frein, la poigne arrimée à la racine de ta virilité. Ça vibre comme une corde et tu tressailles à chaque mouvement d’archet. Ma langue, coquine, longe le trait jusqu’en bas, du dessous du gland jusqu’à tes bourses tendues.

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