De faux seins suivis de Deux collègues et Les revues pornographiques
14 pages
Français

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De faux seins suivis de Deux collègues et Les revues pornographiques , livre ebook

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Français

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Description


De faux seins


Deux collègues


les revues pornographiques








Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 novembre 2012
Nombre de lectures 40
EAN13 9782823800678
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0004€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

couverture
Galatée de Chaussy

De faux seins
 suivis de
 Deux collègues
 et
 Les revues pornographiques

12-21

De faux seins

Elle n’aimait pas ses seins. Son mari non plus. Elle en était sûre. Jamais elle ne lui aurait posé la question. Elle avait trop peur de sa réponse, de ne pas pouvoir s’en remettre. « C’est vrai que ça n’est pas ce que je préfère chez toi ma chérie. »

Et voilà ! Il ne fallait pas demander la vérité ; mettre « franchement » en début de phrase. « Franchement mon cœur, qu’est-ce que tu penses de mes seins ? Tu les aimes mes seins ? »

Non. Il ne répondrait jamais cela. Il mentirait. « Je les adore tes seins ! Pourquoi tu me poses la question ? » Mensonges !

Car, tout, dans son attitude disait le contraire. Est-ce qu’il les embrassait ? Non. (Ou très peu). Les prenait-il dans sa bouche lorsque leurs extrémités pointaient ? Jamais ! (Une ou deux fois). Avait-il une seule fois posé son sexe entre eux et s’était caressé ainsi comme le font les hommes qui aiment les seins de leur femme. Jamais ! Jamais ! Jamais ! Ça, elle en était sûre.

Aussi était-elle décidée à se les faire refaire. Ils seraient beaux, plus gros, infiniment adorables mais moins sensibles. C’est ce qu’on lui avait dit. En même temps, sa meilleure amie avait prétendu le contraire. Qui croire ?

N’importe comment, elle perdrait en sensibilité. Il ne pouvait en être autrement. Car au jour d’aujourd’hui, il lui suffisait d’un rien, constatait-elle, d’un baiser, d’une caresse, d’une langue un peu chaude pour défaillir. Elle perdrait ça certainement. Eh bien tant pis !

Elle prit rendez-vous avec le Docteur Cohen (oui, celui-là même de la télévision) qui lui parla avec beaucoup de douceur. C’était à la veille d’un scandale sanitaire : les prothèses qu’on lui proposait contenaient des éléments cancérigènes. C’était clair dans sa tête : elle voulait infliger un cancer à ses seins pour les punir, les faire disparaître de sa vie, s’en débarrasser.

Tant pis ! Elle était prête à tous les sacrifices pour avoir de beaux seins.

Un soir, ils lisaient au lit. Elle portait une sorte de petit caraco de soie qui épousait la forme de ses seins qu’elle dissimulait à l’aide d’un livre. Et ses yeux passaient sans arrêt des mots à sa poitrine. Et à chaque fois elle en ressentait une sorte de frustration désagréable.

« Chéri ? » Son mari retira les lunettes qu’il chaussait pour lire et tourna son visage vers elle. « Oui ? » « Est-ce que tu peux me rendre un grand, un immense service ? » « Tu veux que j’aille te chercher une bouteille d’eau ? » « Non. C’est vraiment plus contraignant que cela. » « Je t’écoute » « Est-ce que tu pourrais… Je ne sais pas comment te demander ça… Attends. On va commencer par… Tu devrais te déshabiller. » Il se mit à genoux sur les draps, retira son t-shirt et elle constata qu’il bandait fort. « Oh, mais dis-moi ! Tu lisais un livre érotique ? » « C’est plutôt le fait que tu me demandes de me déshabiller… » « Ah ! Tu vas déchanter alors. » « Pourquoi ? » « Je voudrais… Attends, je vais me déshabiller aussi. » Elle retira son caraco et reprit sa position, le dos calé contre l’oreiller.

« Est-ce que tu pourrais… continua-t-elle. Pardon de te demander ça… Aimer un peu mes seins ? » « C’est-à-dire ? » « Poser ta queue sur mon sein. » « Comme ça ? » Oui, comme ça, c’était parfait : il tenait la base de son sexe d’une main, de l’autre le sein de sa femme et avait posé son gland sur le téton. Tous les deux étaient très durs, très tendus. Et cela faisait comme une petite bataille brûlante.

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